
Réuni mercredi sous la présidence de son chef, Samy Gemayel, le bureau politique du parti Kataëb a vivement condamné les récentes déclarations menaçantes du secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, dans lesquelles ce dernier avait averti que toute tentative de désarmer sa formation «déclencherait une guerre civile et mettrait fin à la vie au Liban».
Les Kataëb, qui ont réitéré leur «rejet de l’ingérence iranienne persistante dans les affaires intérieures du Liban», ont relevé que «les propos de Naïm Kassem font écho aux déclarations du secrétaire du Conseil suprême iranien de sécurité nationale, Ali Larijani, dont le seul objectif est de protéger les intérêts de Téhéran». Ils ont également vivement reproché à ce dernier de «ne tenir compte ni de la volonté des Libanais chiites ni de celle du peuple libanais dans son ensemble».
Le parti a également jugé nécessaire pour l’État d’aller de l’avant dans sa décision de monopoliser les armes, réitérant son soutien aux positions du président Joseph Aoun et du Premier ministre, Nawaf Salam, concernant notamment le retrait des troupes israéliennes qui maintiennent toujours une présence dans cinq positions à la frontière sud. Une requête que les autorités libanaises avaient chargé l’émissaire américain, Tom Barrack, de transmettre à Tel-Aviv.
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