Désarmement des camps palestinien: l’État passe à l’action
Un homme est assis sur une chaise, près d'une peinture murale représentant l'ancien président palestinien Yasser Arafat, dans une ruelle du camp de réfugiés palestiniens de Bourj el-Barajné, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 20 mai 2025. ©Joseph EID/AFP

Le coup d’envoi du processus de désarmement des camps palestiniens est prévu pour aujourd’hui. L’armée libanaise a commencé jeudi, en fin d’après-midi, à faire son entrée dans le camp de Bourj el-Barajneh

La première phase, telle qu'envisagée dans le plan approuvé par le gouvernement en juin dernier, devra commencer à Beyrouth, plus précisément dans ce camp  où un déploiement d’éléments armés palestiniens a été constaté dans l’après-midi, a appris Ici Beyrouth.

“La première phase du processus de remise des armes détenues à l’intérieur des camps palestiniens au Liban démarre aujourd’hui, à partir du camp de Bourj el-Barajneh à Beyrouth. Une première cargaison d’armes y sera remise aux autorités et placée sous la garde de l’armée libanaise”, a annoncé le président du Comité de dialogue libano-palestinien, l’ambassadeur Ramez Dimachkiyé, dans un communiqué.

“Cette opération marque le début d’un plan plus large, qui prévoit la remise successive d’autres lots d’armes dans les semaines à venir, dans les autres camps palestiniens du pays”, a-t-il dit.

Selon le quotidien An-Nahar, un haut responsable sécuritaire palestinien se trouve dans la capitale libanaise où il a tenu une réunion avec des responsables de plusieurs factions palestiniennes au siège de l’ambassade de Palestine.

Les armes détenues par ces différents groupes devraient être retirées progressivement, en fonction d’un plan qui serait annoncé par l’Autorité palestinienne.

Le Liban compte douze camps palestiniens. Selon l'Unrwa, environ 45% des réfugiés palestiniens au Liban vivent dans ces 12 camps officiels. Le Liban abrite également plus de 40 regroupements informels de réfugiés palestiniens, non reconnus officiellement, qui vivent dans des conditions souvent précaires. Les plus riches des réfugiés palestiniens habitent pour leur part au sein des villes libanaises.

 

 

Commentaires
  • Aucun commentaire