Lors d'une conversation à bâtons rompus avec les journalistes au Parlement, le vice-président de la Chambre, Elias Bou Saab, a assuré lundi que « le Liban ne paiera aucune compensation à Israël, en contrepartie de l’exploitation du champ gazier de Cana, en Méditerranée », rapporte notre correspondante au Parlement, Rolla Beydoun.
M. Bou Saab a fait part de son optimisme quant à une prochaine finalisation du dossier de la délimitation des frontières maritimes avec Israël, alors que les États-Unis qui ont mené une médiation à ce niveau, viennent de remettre à Beyrouth et à Tel Aviv, leurs propositions pour un accord libano-israélien sur la prospection gazière et pétrolière offshore. M. Bou Saab a cependant relevé que le diable réside dans les détails. « Nous sommes venus à bout des grands diables. Reste les petits », a-t-il commenté, en minimisant l’importance des éléments qui doivent encore être résolus.
M. Bou Saad a souligné dans ce cadre l’importance de « la position unifiée libanaise qui a permis d’aboutir à cet accord », ainsi que l’action menée au niveau diplomatique, pour aplanir les obstacles qui empêchaient Beyrouth et Tel Aviv de s’entendre sur une formule pour un accord sur la prospection gazière offshore. Il faisait ainsi allusion à la médiation menée notamment par l’émissaire américain, Amos Hochstein.
En réponse à une question, le vice-président de la Chambre a également minimisé l’importance du débat local autour de la délimitation de la frontière maritime, entre ceux qui estiment que le Liban aurait dû s’accrocher à la ligne 29 comme marquer sa frontière avec Israël, ce qui lui aurait permis d’exploiter une partie du champ de Karish et ceux qui jugent que c’est la ligne 23, enregistrée auprès de l’Onu, qui doit être retenue.
Les propos de M. Bou Saab interviennent quelques heures avant la réunion technique qui doit se tenir à 13h au Palais présidentiel de Baabda, sous la présidence du chef de l’État, Michel Aoun, et à laquelle il doit participer aux côtés du directeur de la Sûreté générale Abbas Ibrahim, et du conseiller du chef du Législatif Nabih Berry, Ali Hamdan, pour discuter des propositions américaines.
M. Aoun tiendra à 15h, une seconde réunion sur le même thème, en présence du président de la Chambre, Nabih Berry, et du Premier ministre sortant, Najib Mikati. Le but de cette réunion est d’élaborer une réponse officielle à ces propositions, qui lui avaient été soumises samedi par l’ambassadrice des États-Unis au Liban Dorothy Shea.
M. Bou Saab a fait part de son optimisme quant à une prochaine finalisation du dossier de la délimitation des frontières maritimes avec Israël, alors que les États-Unis qui ont mené une médiation à ce niveau, viennent de remettre à Beyrouth et à Tel Aviv, leurs propositions pour un accord libano-israélien sur la prospection gazière et pétrolière offshore. M. Bou Saab a cependant relevé que le diable réside dans les détails. « Nous sommes venus à bout des grands diables. Reste les petits », a-t-il commenté, en minimisant l’importance des éléments qui doivent encore être résolus.
M. Bou Saad a souligné dans ce cadre l’importance de « la position unifiée libanaise qui a permis d’aboutir à cet accord », ainsi que l’action menée au niveau diplomatique, pour aplanir les obstacles qui empêchaient Beyrouth et Tel Aviv de s’entendre sur une formule pour un accord sur la prospection gazière offshore. Il faisait ainsi allusion à la médiation menée notamment par l’émissaire américain, Amos Hochstein.
En réponse à une question, le vice-président de la Chambre a également minimisé l’importance du débat local autour de la délimitation de la frontière maritime, entre ceux qui estiment que le Liban aurait dû s’accrocher à la ligne 29 comme marquer sa frontière avec Israël, ce qui lui aurait permis d’exploiter une partie du champ de Karish et ceux qui jugent que c’est la ligne 23, enregistrée auprès de l’Onu, qui doit être retenue.
Les propos de M. Bou Saab interviennent quelques heures avant la réunion technique qui doit se tenir à 13h au Palais présidentiel de Baabda, sous la présidence du chef de l’État, Michel Aoun, et à laquelle il doit participer aux côtés du directeur de la Sûreté générale Abbas Ibrahim, et du conseiller du chef du Législatif Nabih Berry, Ali Hamdan, pour discuter des propositions américaines.
M. Aoun tiendra à 15h, une seconde réunion sur le même thème, en présence du président de la Chambre, Nabih Berry, et du Premier ministre sortant, Najib Mikati. Le but de cette réunion est d’élaborer une réponse officielle à ces propositions, qui lui avaient été soumises samedi par l’ambassadrice des États-Unis au Liban Dorothy Shea.
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