
Le Festival international du film de Byblos (BIFF) tiendra sa première édition du 29 au 31 août 2025, proposant des projections gratuites en plein air de courts-métrages libanais et internationaux dans le cadre historique du vieux souk de Jbeil.
Le Festival international du film de Byblos (BIFF) s’apprête à lancer sa toute première édition du 29 au 31 août 2025, proposant une nouvelle célébration du cinéma dans l’une des plus anciennes villes habitées au monde.
Ce festival se déroulera en plein air, dans l’atmosphère unique du Jardin des artisans, au cœur du vieux souk de Jbeil (Byblos) avec une programmation de courts-métrages libanais et internationaux, tout en mettant en valeur le riche patrimoine historique et culturel de la ville.
Fondé par la réalisatrice Alexandra Karam et le professionnel du tourisme Antoine Sfeir, le BIFF est organisé avec le soutien de la municipalité de Jbeil, sous le patronage du ministère de la Culture, via la Direction générale des antiquités.
La mission du festival est de créer un lien entre le cinéma et les lieux historiques, de mettre en lumière les cinéastes émergents et de favoriser les échanges culturels et professionnels à travers projections, discussions et ateliers.
«Organiser ce festival à Byblos, une ville qui incarne à la fois l’histoire et la créativité, est un hommage au patrimoine libanais et au pouvoir du récit de relier les cultures», ont déclaré les cofondateurs.
Temps forts du festival
Le festival ouvrira ses portes ce vendredi 29 août avec un tapis rouge et une réception d’accueil, suivis d’une projection spéciale en plein air du documentaire Liban, les secrets du royaume de Byblos de Philippe Aractingi. Coproduit avec GEDEON Programmes et Arte France, en partenariat avec le ministère de la Culture et le musée du Louvre, ce film explore les racines historiques profondes de la région.
Tout au long du week-end, le BIFF proposera une sélection de courts-métrages nationaux et internationaux, ainsi que des projections spéciales, notamment: Sous le ciel d’Alice de Chloé Mazlo, le 30 août et Three Summers de Sandra Kogut, le 31 août.
Chaque projection sera suivie d’un échange avec les réalisateurs présents.
Notons que le 30 août, une session en intérieur, intitulée «Heritage Session», sera consacrée au rôle du cinéma dans la préservation du patrimoine, illustrant l’engagement du festival à croiser création artistique et mémoire historique.
Compétition, jury et prix
Un jury composé de personnalités reconnues du cinéma et des arts au Liban évaluera les films en compétition. Pour cette première édition, il réunira l’actrice Julia Kassar, l’actrice et chanteuse Stéphanie Atallah, l’actrice Isabelle Zighondi, le réalisateur et comédien Assaad Rechdan, le président de la Beirut Film Society Sam Lahoud, ainsi que le professeur de cinéma Josef Chemaly.
Quant aux prix, ils seront annoncés lors de la cérémonie de clôture, le dimanche 31 août, et récompenseront le meilleur court-métrage libanais, le meilleur court-métrage international, des œuvres distinguées par des mentions spéciales du jury, ainsi qu’un film plébiscité par le public.
Un festival ancré dans le patrimoine
Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, la ville de Jbeil porte en elle plus de 7.000 ans d’histoire ininterrompue. À la croisée de l’archéologie, de la culture maritime et de l’héritage architectural, la ville constitue un cadre unique pour ce nouveau rendez-vous culturel.
Le festival célèbrera cette richesse à travers des projections en plein air et des sessions en salle explorant les liens entre cinéma et patrimoine.
Un accès libre et ouvert à tous
Toutes les projections et activités du BIFF sont gratuites et ouvertes au public, affirmant la volonté du festival de promouvoir l’accessibilité, le tourisme culturel et un amour partagé du cinéma.
Alors que Jbeil s’apprête à accueillir cinéastes, cinéphiles et passionnés de culture, le BIFF 2025 s’annonce comme une nouvelle plateforme vibrante dédiée au récit, à la créativité et au patrimoine.
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