La démission du principal négociateur israélien remonte à la semaine dernière.
Il n’y pas que Benjamin Netanyahu, principal adversaire politique du Premier ministre israélien, Yaïr Lapid, qui soit opposé à l’accord que Tel Aviv serait sur le point de conclure avec le Liban au sujet de la délimitation des frontières maritimes.
Le chef de la délégation israélienne aux pourparlers indirects avec le Liban sur ce dossier, Udi Adiri, également ancien directeur général du ministère de l'Énergie, a présenté sa démission la semaine dernière, quelques jours seulement avant que le médiateur américain, Amos Hochstein, ne présente aux autorités libanaises (samedi) et israéliennes (dimanche) les propositions de son pays pour un accord bilatéral sur la prospection gazière en Méditerranée, a rapporté mardi le quotidien israélien, The Jerusalem Post.
La démission n’a cependant été rendue publique que lundi.
Selon le quotidien israélien, Udi Adiri aurait exprimé son opposition à l’accord qui était en cours de préparation avant de démissionner pour protester contre la façon dont le conseiller israélien à la sécurité nationale, Eyal Hulata, avait mené les pourparlers, une fois que la gestion du dossier a été transférée au bureau du Premier ministre.
Le journal a aussi expliqué qu’en vertu des propositions américaines, Israël devra accorder au Liban le secteur qui faisait l’objet d’un litige entre les deux pays entre 2012 et 2021. Beyrouth pourra ainsi exploiter la totalité du champ de Cana dont une partie s’étend jusqu’aux eaux territoriales israéliennes.
Yaïr Lapid s’était félicité de l’accord en voie de conclusion, en indiquant sur son compte Twitter que les besoins d’Israël en carburant «seront couverts à 100% grâce au champ de Karish» et que son pays est également supposé bénéficier des revenus provenant de celui de Cana, en allusion aux redevances que Total devrait lui payer en fonction des quantités de gaz qui seraient extraites de Cana.
Plus tard dans la journée, le Premier ministre israélien a réaffirmé, toujours sur son compte Twitte,r que son pays va « continuer à œuvrer calmement pour une mise en œuvre de l’accord avec le Liban », en estimant que son prédécesseur, Benjamin Netanyahu, commente le document sans en connaître les détails ».
Les propositions américaines doivent être examinées jeudi par le Cabinet restreint israélien, toujours selon le JP.
Lundi, le directeur général du ministère israélien de l’Énergie, Lior Schillat, se trouvait à Paris pour négocier un accord avec Total au sujet des redevances qui seraient payées à Tel Aviv, au cas où la compagnie française extrairait du gaz de Cana, a précisé le JP en reprenant une information de Reuters.
Citant la ministre israélienne de la Justice, Gideon Sa'ar, le Jerusalem Post a indiqué qu’une fois conclu, l'accord serait soumis à la Knesset, répondant ainsi aux responsables israéliens qui redoutaient que Yaïr Lapid ne le garde confidentiel.
Il n’y pas que Benjamin Netanyahu, principal adversaire politique du Premier ministre israélien, Yaïr Lapid, qui soit opposé à l’accord que Tel Aviv serait sur le point de conclure avec le Liban au sujet de la délimitation des frontières maritimes.
Le chef de la délégation israélienne aux pourparlers indirects avec le Liban sur ce dossier, Udi Adiri, également ancien directeur général du ministère de l'Énergie, a présenté sa démission la semaine dernière, quelques jours seulement avant que le médiateur américain, Amos Hochstein, ne présente aux autorités libanaises (samedi) et israéliennes (dimanche) les propositions de son pays pour un accord bilatéral sur la prospection gazière en Méditerranée, a rapporté mardi le quotidien israélien, The Jerusalem Post.
La démission n’a cependant été rendue publique que lundi.
Selon le quotidien israélien, Udi Adiri aurait exprimé son opposition à l’accord qui était en cours de préparation avant de démissionner pour protester contre la façon dont le conseiller israélien à la sécurité nationale, Eyal Hulata, avait mené les pourparlers, une fois que la gestion du dossier a été transférée au bureau du Premier ministre.
Le journal a aussi expliqué qu’en vertu des propositions américaines, Israël devra accorder au Liban le secteur qui faisait l’objet d’un litige entre les deux pays entre 2012 et 2021. Beyrouth pourra ainsi exploiter la totalité du champ de Cana dont une partie s’étend jusqu’aux eaux territoriales israéliennes.
Yaïr Lapid s’était félicité de l’accord en voie de conclusion, en indiquant sur son compte Twitter que les besoins d’Israël en carburant «seront couverts à 100% grâce au champ de Karish» et que son pays est également supposé bénéficier des revenus provenant de celui de Cana, en allusion aux redevances que Total devrait lui payer en fonction des quantités de gaz qui seraient extraites de Cana.
Plus tard dans la journée, le Premier ministre israélien a réaffirmé, toujours sur son compte Twitte,r que son pays va « continuer à œuvrer calmement pour une mise en œuvre de l’accord avec le Liban », en estimant que son prédécesseur, Benjamin Netanyahu, commente le document sans en connaître les détails ».
Les propositions américaines doivent être examinées jeudi par le Cabinet restreint israélien, toujours selon le JP.
Lundi, le directeur général du ministère israélien de l’Énergie, Lior Schillat, se trouvait à Paris pour négocier un accord avec Total au sujet des redevances qui seraient payées à Tel Aviv, au cas où la compagnie française extrairait du gaz de Cana, a précisé le JP en reprenant une information de Reuters.
Citant la ministre israélienne de la Justice, Gideon Sa'ar, le Jerusalem Post a indiqué qu’une fois conclu, l'accord serait soumis à la Knesset, répondant ainsi aux responsables israéliens qui redoutaient que Yaïr Lapid ne le garde confidentiel.
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