Trump au Royaume-Uni: le britannique GSK annonce investir 30 milliards de dollars aux États-Unis
Le président américain Donald Trump et la première dame Melania Trump descendent d'Air Force One après avoir atterri à l'aéroport de Stansted, dans l'est de l'Angleterre, le 16 septembre 2025, lors du premier jour d'une visite de deux jours au Royaume-Uni. ©Paul ELLIS / AFP

Le laboratoire pharmaceutique britannique GSK a annoncé mercredi un investissement de 30 milliards de dollars (environ 25 milliards d’euros) sur cinq ans aux États-Unis, au premier jour de la visite d’État de Donald Trump au Royaume-Uni.

Cet argent sera engagé dans la recherche et le développement ainsi que dans les capacités de production, précise le groupe dans un communiqué, au moment où les entreprises pharmaceutiques font face aux pressions du président américain, qui veut les pousser à investir et produire dans son pays.

GSK fait aussi partie des 17 entreprises à qui Donald Trump a demandé de présenter des «engagements fermes» pour abaisser le prix de leurs produits aux États-Unis d’ici le 29 septembre, sous peine de représailles.

La visite d’État de l’Américain mercredi et jeudi au Royaume-Uni a déjà donné lieu à plusieurs annonces de partenariats et d’investissements entre les entreprises des deux pays.

Londres a notamment enregistré mardi un investissement de 30 milliards de dollars (25 milliards d’euros) de Microsoft et un autre de 5 milliards de livres (5,8 milliards d’euros) de la part de Google.

L’investissement de GSK est le premier annoncé en direction des États-Unis.

Parmi les 30 milliards de dollars engagés par le britannique, 1,2 milliard sera investi «dans des installations de production avancées ainsi que dans l’IA et les technologies numériques», est-il précisé dans le communiqué.

GSK dit vouloir développer aux États-Unis des «usines et laboratoires biopharmaceutiques de nouvelle génération». Il prévoit notamment la construction à partir de 2026 d’une usine en Pennsylvanie «pour fournir de nouveaux médicaments» contre les maladies respiratoires et le cancer.

Cet investissement renforce «encore notre chaîne d’approvisionnement et notre R&D déjà solides dans le pays», se félicite Emma Walmsley, la directrice générale de GSK, citée dans le communiqué.

«La visite d’État de cette semaine rassemble deux pays qui ont toujours été des leaders mondiaux en matière de science et d’innovation dans la santé. Nous sommes fiers de faire partie de ces deux pays», ajoute-t-elle.

Le rival britannique de GSK, AstraZeneca, avait annoncé fin juillet vouloir investir 50 milliards de dollars pour la fabrication de médicaments et la recherche et développement d’ici 2030 aux États-Unis.

D’autres grands groupes pharmaceutiques ont amorcé ces derniers mois un mouvement d’investissement et de relocalisation de la production aux États-Unis, premier marché mondial du médicament, à coups de dizaines de milliards de dollars.

 

Avec AFP

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