
Le Front souverainiste pour le Liban a dénoncé, mercredi, la lenteur du processus judiciaire, au lendemain du dépôt d’une plainte, le 27 août dernier, contre le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem.
Lors d’une conférence de presse tenue dans la matinée, le député Achraf Rifi a déclaré que «l’affaire reste entre les mains du procureur général près la Cour de cassation, Jamal Hajjar, et qu’elle n’a pas encore été transmise à la police judiciaire». «Plus de 24 jours après le dépôt, cette inertie est inacceptable», a-t-il ajouté, annonçant qu’un «dernier examen auprès du parquet sera effectué pour clarifier le sort de la plainte avant de décider des prochaines démarches».
«Si le retard persiste, nous n’excluons pas d’engager des poursuites pénales», a averti M. Rifi, soulignant la nécessité de faire respecter la loi. «Nous prendrons toutes les mesures, judiciaires et politiques, pour sanctionner cette violation flagrante de la Constitution libanaise», a-t-il conclu.
Pour rappel, le 27 août dernier, plusieurs députés et personnalités politiques avaient déposé une plainte pénale contre Naïm Kassem après ses menaces de «confrontation» si le gouvernement poursuivait son plan de désarmement du Hezbollah.
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