Les Bourses mondiales suspendues à la décision de la Fed
Les Bourses mondiales retiennent leur souffle mercredi avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) ©Ici Beyrouth

Les Bourses mondiales retiennent leur souffle mercredi avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui devrait marquer la première baisse de taux de l'année, largement anticipée par les marchés.

Vers 11H45 GMT, la Bourse de Paris perdait 0,24%, Londres gagnait 0,25% quand Francfort restait stable (+0,01%).

A Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d'une ouverture à l'équilibre.

“Les investisseurs suivent de près la réunion de la Fed à la recherche d'indices sur les prochains mouvements de taux, qui influenceront les perspectives économiques des prochains mois", commente Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group.

La décision de la Fed "de ce soir est l'une des plus attendues de l'année jusqu'à présent", souligne Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.

L'institution monétaire devrait opter pour une baisse de ses taux d'intérêt mercredi, qui sera annoncée à 18H00 GMT, une première pour 2025 "après des données sur l'emploi signalant un ralentissement significatif aux États-Unis", relève Grégoire Kounowski, conseiller en investissements chez Norman K.

"En plus de la stabilité des prix, le plein emploi constitue un mandat central de la Fed, ce qui laisse entrevoir plusieurs baisses de taux d'ici la fin de l'année", poursuit-il.

Les taux de la Fed se situent actuellement dans une fourchette entre 4,25% et 4,50%.

Kathleen Brooks rappelle également que la "Maison Blanche exerce une forte pression sur Jerome Powell et la Fed pour qu'ils baissent les taux" et que "Donald Trump cherche à réformer le comité de politique monétaire de la Fed afin de mieux refléter ses idées sur les taux".

La réunion se tient dans une configuration particulière avec Stephen Miran, un conseiller de Donald Trump devenu gouverneur in extremis après la démission surprise de la gouverneure Adriana Kugler, siégeant à la même table que Lisa Cook, une responsable que l'exécutif cherche à éjecter.

Une cour d'appel américaine a confirmé lundi qu'elle pouvait rester temporairement en fonction mais l'administration Trump devrait porter l'affaire devant la Cour suprême.

"On pourrait donc voir les gouverneurs nommés par Trump voter pour de fortes baisses de taux, tandis que les gouverneurs nommés par les démocrates pourraient adopter une approche plus prudente", estime Kathleen Brooks.

Sur le marché des changes, le dollar hésite après ses lourdes pertes de la veille. Vers 11H45 GMT, le billet vert prenait 0,19% face à la monnaie unique, à 1,1844 dollar pour un euro.

BMW fait du surplace

Le constructeur allemand BMW (-0,79% vers 11H45 GMT) a annoncé mercredi le début, fin octobre, de la production de sa BMW iX3, sa voiture électrique dernier cri, d

ans son usine de Debrecen, en Hongrie.

L'or reprend son souffle

"L'or consolide ses gains grâce à la faiblesse du dollar" et reste perché au sommet après avoir touché la veille un nouveau record à 3.703,07 dollars l'once, note Mme Ozkardeskaya.

Vers 11H45 GMT, l'once d'or évoluait à 3.665,64 dollars, en baisse de 0,65%.

Le pétrole hésite

Les prix du pétrole fléchissent légèrement avant la décision de politique monétaire de la Fed, malgré le regain de tensions géopolitiques et les discussions entre les Européens et Washington au sujet de nouvelles sanctions contre la Russie.

Les achats par l'Inde de pétrole russe, et sa participation à un exercice militaire organisé par Moscou, pourraient nuire au renforcement de ses liens avec l'Union européenne, a prévenu mercredi la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord glissait de 0,65% à 68,02 dollars, et son équivalent américain, le WTI, cédait 0,66% à 64,09 dollars le baril vers 11H45 GMT.

Avec AFP

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