
Le président Joseph Aoun a tenu, dimanche soir à New York, des discussions avec une délégation d’hommes d’affaires libano-américains. Le débat a porté sur les négociations en cours avec le Fonds monétaire international (FMI), la situation au Liban-Sud, la reconstruction des infrastructures, la transformation numérique et la participation des expatriés aux élections législatives de mai 2026.
En marge de l’Assemblée générale des Nations unies, qui marque cette année son 80ᵉ anniversaire, le chef de l’État a entamé, dimanche à New York, une série de rencontres avec des dirigeants et des chefs d’État. Accompagné du ministre des Affaires étrangères, Youssef Raggi, et de l’ambassadrice du Liban à Washington, Nada Hamadé Moawad, M. Aoun a évoqué, lors de ses entretiens, la situation régionale, en mettant l’accent sur le rôle et les responsabilités de l’armée libanaise dans la sécurité et la stabilité du pays, ainsi que sur les projets de reconstruction au Liban-Sud.
Il s’est, par ailleurs, penché sur les mesures engagées pour stabiliser l’économie et restaurer la confiance des investisseurs. Il a, dans ce contexte, insisté sur «la nécessité de se lancer dans un processus de réformes financières, économiques et judiciaires» afin de créer un climat propice au retour des capitaux. «Pour que le Liban puisse retrouver son rôle régional, il faut d’abord un retour des investissements», a-t-il souligné, appelant la diaspora à soutenir ce processus.
Saluant les efforts du nouveau gouvernement, les participants ont exprimé leur volonté de mobiliser leurs réseaux pour défendre les intérêts du Liban et accompagner sa relance.
Le président de la République devrait poursuivre lundi, à partir de midi (heure de New York) ses réunions au siège des Nations unies, avec un certain nombre de chefs d'État et de délégations participant aux réunions de l'Assemblée générale des Nations unies.
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