
La troisième phase du plan gouvernemental pour le retour volontaire des déplacés syriens a été lancée. Jeudi matin, 59 Syriens se sont rassemblés au niveau du secteur de la Quarantaine, à Beyrouth, avant de prendre la route pour Damas.
Dans un communiqué qu’avait publié, mercredi, la direction générale de la Sûreté générale, il avait été précisé que l’opération devait se dérouler jeudi dès 6h et qu’elle s’effectuera via le poste-frontière de Masnaa, en coordination avec les autorités syriennes et avec le concours de plusieurs partenaires internationaux et humanitaires, dont le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Croix-Rouge libanaise ainsi que d’autres organismes non gouvernementaux, actifs sur le terrain.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan graduel engagé par le Liban et le HCR pour faciliter le retour des déplacés syriens présents sur son territoire. La deuxième phase, lancée en août dernier, avait marqué une reprise des retours, après plusieurs mois d’interruption, avec 280 déplacés ayant quitté le territoire libanais.
Cependant, le chiffre – dérisoire – soulève des interrogations quant à l’efficacité du mécanisme prévu par le HCR et le Liban pour encourager les centaines de milliers de Syriens (près de deux millions) qui se trouvent dans le pays, à rentrer chez eux. Le HCR avait prévu, entre autres, de leur accorder des aides et le Liban de faciliter le retour des sans-papiers. Beyrouth envisage aussi de retirer le statut de réfugiés à ceux qui s’étaient inscrits comme tels, auprès du HCR.
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