Téléphonie mobile: le syndicat saisit le Conseil d’État pour défendre ses droits
Le syndicat du secteur de téléphonie mobile passe à l’action: un recours a été déposé devant le Conseil d’État contre la décision du gouvernement jugée injuste envers les salariés. ©Touch/Alfa

Dans un communiqué au ton ferme, le syndicat des employés du secteur de la téléphonie mobile (Alfa et Touch) a annoncé avoir déposé, le 13 octobre 2025, un recours devant le Conseil d’État contre la décision du gouvernement datée du 6 octobre 2025, prolongeant d’un an la validité du certificat de décharge de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) au profit exclusif des deux opérateurs de téléphonie mobile, MIC1 SAL et MIC2 SAL.

Selon le syndicat, cette mesure crée une inégalité de traitement. L’action en justice vise à annuler le décret gouvernemental jugé «injustifié» et préjudiciable aux droits des employés des deux opérateurs, notamment ceux souhaitant liquider leurs indemnités de fin de service.

«Ce recours, explique le syndicat, découle de notre devoir de protéger les indemnités de retraite, fruit d’années de travail et unique filet de sécurité des salariés après le départ à la retraite. Il est impensable que des décisions politiques mettent en péril ces droits fondamentaux», souligne le communiqué.

Pour les représentants syndicaux, la décision du gouvernement ne repose sur aucun motif sérieux et fragilise davantage un système déjà exsangue. Le syndicat appelle enfin à une gestion équitable du secteur et à une transparence totale concernant les engagements des deux opérateurs envers la CNSS.

 

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