
Un nouveau poste de contrôle frontalier a été inauguré à la frontière est du Liban, fruit d’un projet soutenu par le Fonds de sécurité intégré du Royaume-Uni. Cette infrastructure s’inscrit dans un programme plus large visant à renforcer les capacités opérationnelles des Forces armées libanaises (FAL) pour lutter contre la contrebande et les activités illégales transfrontalières.
Cette visite sur le terrain a marqué la fin d’une mission officielle de deux jours, les 14 et 15 octobre, du vice-amiral Edward Ahlgren, conseiller militaire supérieur britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, au Liban.
Accompagné par l’ambassadeur britannique Hamish Cowell, le vice-amiral Ahlgren a souligné l’importance du partenariat entre Londres et Beyrouth. «Nous avons réaffirmé le soutien du Royaume-Uni à l’armée libanaise dans sa mission de protection des frontières et de maintien de la stabilité, notamment au Liban-Sud», a déclaré l’ambassadeur. Pour sa part, le vice-amiral a insisté sur les progrès réalisés grâce à cette coopération: «Les postes d’observation frontaliers que nous construisons ensemble sont une preuve concrète de notre engagement. Le Royaume-Uni reste un partenaire indéfectible dans le renforcement des institutions de sécurité libanaises et le soutien aux FAL en tant que seule défense légitime des frontières du pays.»
Depuis 2010, le Royaume-Uni a financé la construction de plus de 82 postes de contrôle et bases d’opérations avancées le long de la frontière libanaise, contribuant ainsi à renforcer la sécurité nationale et la présence militaire dans tout le pays.
Lors de son séjour, le vice-amiral Edward Ahlgren a rencontré plusieurs hauts responsables libanais, dont le président Joseph Aoun, le chef du Parlement Nabih Berry, le ministre de la Défense Michel Menassa, le commandant en chef de l’armée, le général Rodolphe Haykal, ainsi que le commandant de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le général Diodato Abagnara.
Commentaires