Le Liban fait face à une montée des tensions, alors que les divergences persistent avec Israël et les États-Unis, et que le Hezbollah refuse toujours de se désarmer.
Selon des sources officielles libanaises, Israël insiste sur l’ouverture de négociations directes avec le Liban, allant jusqu’à proposer une rencontre entre le président Joseph Aoun et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Les autorités libanaises ont écarté cette possibilité, affirmant que tout dialogue doit suivre le même processus utilisé lors des négociations sur la frontière maritime entre les deux pays; un scénario qu’Israël refuse catégoriquement.
Le comité du mécanisme supervise et veille au respect du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Les discussions sur l’inclusion de responsables civils dans les délégations des parties concernées restent purement théoriques, avec peu de chances de se concrétiser à ce stade.
L’Égypte cherche également une solution au conflit entre le Hezbollah et Israël, en s’inspirant partiellement des dispositifs adoptés à Gaza, avec des forces internationales opérant aux côtés de l’Armée libanaise pour assurer la sécurité dans le sud du Litani. Le principal obstacle au plan égyptien est qu’il vise à neutraliser les armes du Hezbollah sans réellement désarmer le groupe.
L’initiative égyptienne est rejetée par le Hezbollah, qui refuse la présence de forces étrangères dans le sud après la fin de la mission de la Finul. Israël refuse également tout arrangement permettant au Hezbollah de conserver ses armes. Cette position permet à Tel Aviv de mener des opérations militaires contre le groupe et de faire escalader les tensions. Cela pourrait conduire à une intervention d’envergure avec le soutien évident des États-Unis, pour lesquels la sécurité d’Israël reste une priorité absolue.




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