C’était la petite phrase de feu l’ancien secrétaire général du Hezbollah à l’issue de la catastrophique guerre de 2006. Sauf que la milice pro-iranienne, c’est plus fort qu’elle, est toujours prête à «aider son prochain», surtout quand c’est le Liban qui trinque.
Et voilà donc qu’on a remis ça en octobre 2023. L’idée était brillante: soutenir le Hamas en déclenchant une «guerre de soutien».
Conséquence ? Les villages du Sud réduits en gravats, les familles à la rue, et Israël qui prend position à l’intérieur des frontières libanaises. Chapeau l’artiste.
Le plus stupéfiant dans cette tragédie est l’ironie: le Hamas, objet de ce grand geste militaire totalement inutile, a signé un accord avec Israël pendant que le Liban-Sud est toujours en ruines. Bref, la guerre servait… à quoi déjà ? Ah oui, à «libérer Jérusalem». Résultat: 4 000 morts officiels, 16 000 blessés et 14 milliards de dollars de dégâts… Au Liban!
Et maintenant, cerise sur le gâteau: les mêmes «stratèges» demandent à l’État de reconstruire. Imaginez la scène: dans une crise d’hystérie, vous cassez votre vaisselle et vous tendez la facture au voisin pour réparer. La reconstruction, c’est l’État qui doit payer pour l’irréflexion d’autrui, tandis que ceux qui ont déclenché la tempête restent confortablement campés dans leur rôle de «résistance victorieuse divine » autoproclamée.
Et ça continue… Comme si ce spectacle absurde n’était pas suffisant, le Hezbollah refuse toujours de désarmer, refuse que l’armée légale soit le garant du sol libanais et refuse tout dialogue avec Israël. En l’écrivant noir sur blanc.
Comme si rien ne s’était passé.
Et le peuple, lui, assiste à ce spectacle absurde: une guerre inutile, des victimes civiles et des chefs miliciens qui applaudissent leurs propres catastrophes avant de tendre le balai aux autres.
Si la guerre était un art, le Hezbollah serait Dali: maître du chaos et des destructions incompréhensibles (avec toutes mes excuses pour les fans de l’immense artiste concernant la comparaison).
Maintenant que les tambours de guerre résonnent de nouveau, que va décider de «libérer» la milice pro-iranienne cette fois ? On craint le pire. Mais cette fois… ils savent !




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