Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a affirmé mercredi que les frappes israéliennes contre le Hezbollah ne constituent pas une violation de la souveraineté libanaise, estimant au contraire que la formation pro-iranienne est le principal facteur d’atteinte à cette souveraineté.
Dans un entretien accordé à Al Arabiya English, M. Saar a assuré qu’Israël n’avait que des différends «mineurs» avec le Liban, imputant l’essentiel des tensions au Hezbollah et à l’Iran.
Le chef de la diplomatie israélienne a également déclaré qu’Israël souhaitait normaliser ses relations avec le Liban et parvenir à la paix, tout en jugeant nécessaire de «neutraliser» le Hezbollah afin de garantir la sécurité d’Israël et, selon ses termes, de «rendre le Liban à son peuple».
Évoquant la Syrie, M. Saar a indiqué qu’Israël cherchait à conclure un accord sécuritaire avec Damas, tout en affirmant que son pays n’avait aucune ambition territoriale sur le territoire syrien. Il a souligné que l’objectif d’un tel accord serait d’empêcher toute activité hostile depuis la Syrie.
Sur le dossier iranien, M. Saar a affirmé que la menace nucléaire de Téhéran concernait l’ensemble de la région, rappelant la participation des États-Unis aux frappes contre des sites nucléaires iraniens lors du conflit de douze jours en juin dernier.
Enfin, concernant Gaza, le ministre israélien a dit espérer un passage à la deuxième phase du cessez-le-feu, tout en soulignant que le désarmement du Hamas restait un obstacle majeur, Israël refusant, selon lui, «l’existence d’un État terroriste à sa frontière».
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