©(Crédit photo: US Marine Corps)
L'armée américaine a annoncé avoir mené jeudi un raid visant "un haut responsable" du groupe Etat islamique dans une zone du nord-est de la Syrie sous contrôle du régime de Damas.
Washington est à la tête d'une coalition antijihadiste qui continue de combattre les cellules dormantes de l'EI après sa défaite en Irak et en Syrie.
"Les forces du commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom) ont mené un raid dans le nord-est de la Syrie qui a visé un haut responsable de l'EI", a indiqué un porte-parole, le colonel Joe Buccino, dans un communiqué transmis à l'AFP.
Selon la télévision d'Etat syrienne, "les forces d'occupation américaines" ont mené une opération héliportée dans la nuit qui a fait un mort.
Il s'agit de la première opération héliportée des troupes américaines depuis le début de la guerre en Syrie en 2011 dans une zone tenue par le gouvernement, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni qui dispose d'un large réseau de sources.
L'attaque s'est déroulée dans une enclave tenue par des forces supplétives du régime syrien à 17 kilomètres au sud de Qamichli, une ville sous contrôle des forces kurdes alliées aux troupes américaines, selon des sources concordantes.
Le Centcom n'a pas précisé si le responsable de l'EI avait été tué et a promis de révéler d'autres détails plus tard.
"Trois hélicoptères américains transportant des troupes ont atterri à l'aube" près du village de Moulouk Saray, a indiqué à l'AFP un habitant de la localité.
Les militaires américains "ont appelé à l'aide de hauts-parleurs les habitants à rester chez eux", avant de perquisitionner une maison, a ajouté ce villageois qui a requis l'anonymat.
Selon lui, ils y ont "tué une personne et en ont enlevé deux autres" qui se trouvaient dans cette maison.
Un point de contrôle conjoint entre les armées syrienne et russe à Qamichli, au nord-est du pays, sous les regards bienveillants des deux tyrans...
Le témoin a affirmé que la victime était un déplacé de la province de Hassaké, dans laquelle se trouve le village, peu connu des habitants et qui se faisait appeler Abou Hayel.
Avant sa défaite en 2019, l'EI contrôlait de vastes pans de territoires dans le nord de la Syrie.
D'après l'habitant du village, un échange de tirs a opposé les soldats américains à une force supplétive du régime dans la localité, et un membre de cette force a été également enlevé.
L'OSDH a aussi fait état de deux personnes enlevées, qui seraient un Irakien et un Syrien.
Un véhicule de l'armée russe passant dans un village syrien devant deux Syriens indifférents.
Des centaines de soldats américains sont déployés dans le nord-est de la Syrie dans le cadre de la coalition antijihadiste chargée de combattre, avec ses alliés kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), les restes du groupe EI.
Le 16 juin, l'armée américaine avait annoncé avoir capturé un chef de l'EI lors d'une opération héliportée dans un village du nord de la Syrie échappant au contrôle des forces de Damas.
L'EI a été vaincu en Irak en 2017 et en Syrie deux ans plus tard, mais des cellules dormantes du groupe mènent toujours des attaques dans les deux pays.
Avec AFP
Washington est à la tête d'une coalition antijihadiste qui continue de combattre les cellules dormantes de l'EI après sa défaite en Irak et en Syrie.
"Les forces du commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom) ont mené un raid dans le nord-est de la Syrie qui a visé un haut responsable de l'EI", a indiqué un porte-parole, le colonel Joe Buccino, dans un communiqué transmis à l'AFP.
Selon la télévision d'Etat syrienne, "les forces d'occupation américaines" ont mené une opération héliportée dans la nuit qui a fait un mort.
Il s'agit de la première opération héliportée des troupes américaines depuis le début de la guerre en Syrie en 2011 dans une zone tenue par le gouvernement, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni qui dispose d'un large réseau de sources.
L'attaque s'est déroulée dans une enclave tenue par des forces supplétives du régime syrien à 17 kilomètres au sud de Qamichli, une ville sous contrôle des forces kurdes alliées aux troupes américaines, selon des sources concordantes.
Le Centcom n'a pas précisé si le responsable de l'EI avait été tué et a promis de révéler d'autres détails plus tard.
"Trois hélicoptères américains transportant des troupes ont atterri à l'aube" près du village de Moulouk Saray, a indiqué à l'AFP un habitant de la localité.
Les militaires américains "ont appelé à l'aide de hauts-parleurs les habitants à rester chez eux", avant de perquisitionner une maison, a ajouté ce villageois qui a requis l'anonymat.
Selon lui, ils y ont "tué une personne et en ont enlevé deux autres" qui se trouvaient dans cette maison.
Un point de contrôle conjoint entre les armées syrienne et russe à Qamichli, au nord-est du pays, sous les regards bienveillants des deux tyrans...
Le témoin a affirmé que la victime était un déplacé de la province de Hassaké, dans laquelle se trouve le village, peu connu des habitants et qui se faisait appeler Abou Hayel.
Avant sa défaite en 2019, l'EI contrôlait de vastes pans de territoires dans le nord de la Syrie.
D'après l'habitant du village, un échange de tirs a opposé les soldats américains à une force supplétive du régime dans la localité, et un membre de cette force a été également enlevé.
L'OSDH a aussi fait état de deux personnes enlevées, qui seraient un Irakien et un Syrien.
Un véhicule de l'armée russe passant dans un village syrien devant deux Syriens indifférents.
Des centaines de soldats américains sont déployés dans le nord-est de la Syrie dans le cadre de la coalition antijihadiste chargée de combattre, avec ses alliés kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), les restes du groupe EI.
Le 16 juin, l'armée américaine avait annoncé avoir capturé un chef de l'EI lors d'une opération héliportée dans un village du nord de la Syrie échappant au contrôle des forces de Damas.
L'EI a été vaincu en Irak en 2017 et en Syrie deux ans plus tard, mais des cellules dormantes du groupe mènent toujours des attaques dans les deux pays.
Avec AFP
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