L'ancien directeur général des douanes, Badri Daher, reste cependant détenu dans l'affaire de l'enquête sur l'explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth.
La chambre de mise en accusation de Beyrouth, présidée par le juge Maher Cheïto, a rendu jeudi une décision dans laquelle elle ordonne la remise en liberté sous caution du directeur général des douanes, Badri Daher, qui avait été inculpé en 2015 dans l'affaire du "prince du Captagon", en allusion à un prince saoudien qui avait été arrêté avec des quantités de drogue à bord de son avion privé.
Poursuivi dans le cadre de cette affaire pour corruption, détournements de fonds publics et abus de biens sociaux, Badri Daher avait été arrêté parce qu'il avait été accusé d'avoir permis au prince saoudien, Abdel Mohsen ben Walid ben Abdelaziz de quitter le Liban sans payer au préalable une caution qui s’élève à plusieurs millions de dollars, alors qu’il était interdit de voyager, sur base d’un mandat judiciaire. Il avait ainsi levé illégalement l’interdiction de voyager du « Prince du Captagon ».
Ce dernier avait tenté de quitter le pays à bord d'un avion privé, avec 1900 kilos de pilules de Captagon, pour une valeur estimée à 250 millions de dollars.
Le directeur des douanes avait à l’époque rejeté les accusations portées contre lui. L’avocat Georges Khoury, représentant légal de M. Daher, avait fait appel de la décision du premier juge d’instruction par intérim, Charbel Abou Samra, qui avait rejeté la demande de libération.
L’ordonnance de la chambre de mise en accusation ne permettra cependant pas à M. Daher de sortir de prison puisqu’il est toujours poursuivi dans le cadre de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020. Il s’agit bien entendu de deux dossiers complètement distincts. "La décision rendue jeudi n’affecte en aucun cas sa situation au regard du dossier pris en charge par le juge Tarek Bitar", explique l'avocat Chucri Haddad.
La chambre de mise en accusation de Beyrouth, présidée par le juge Maher Cheïto, a rendu jeudi une décision dans laquelle elle ordonne la remise en liberté sous caution du directeur général des douanes, Badri Daher, qui avait été inculpé en 2015 dans l'affaire du "prince du Captagon", en allusion à un prince saoudien qui avait été arrêté avec des quantités de drogue à bord de son avion privé.
Poursuivi dans le cadre de cette affaire pour corruption, détournements de fonds publics et abus de biens sociaux, Badri Daher avait été arrêté parce qu'il avait été accusé d'avoir permis au prince saoudien, Abdel Mohsen ben Walid ben Abdelaziz de quitter le Liban sans payer au préalable une caution qui s’élève à plusieurs millions de dollars, alors qu’il était interdit de voyager, sur base d’un mandat judiciaire. Il avait ainsi levé illégalement l’interdiction de voyager du « Prince du Captagon ».
Ce dernier avait tenté de quitter le pays à bord d'un avion privé, avec 1900 kilos de pilules de Captagon, pour une valeur estimée à 250 millions de dollars.
Le directeur des douanes avait à l’époque rejeté les accusations portées contre lui. L’avocat Georges Khoury, représentant légal de M. Daher, avait fait appel de la décision du premier juge d’instruction par intérim, Charbel Abou Samra, qui avait rejeté la demande de libération.
L’ordonnance de la chambre de mise en accusation ne permettra cependant pas à M. Daher de sortir de prison puisqu’il est toujours poursuivi dans le cadre de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020. Il s’agit bien entendu de deux dossiers complètement distincts. "La décision rendue jeudi n’affecte en aucun cas sa situation au regard du dossier pris en charge par le juge Tarek Bitar", explique l'avocat Chucri Haddad.
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