Les hôpitaux de Tripoli et du Liban-Nord ont commencé à se préparer en prévision d’une hausse des cas de choléra, actuellement au nombre de 14, comme l’a confirmé lundi le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, à Ici Beyrouth.
Les administrations hospitalières ont demandé à leur personnel médical d'être en état d’alerte, et commencent à développer leur stock de remèdes pour lutter contre cette maladie.
Des appels ont été parallèlement lancés par des députés et des responsables du Liban-nord, afin qu’une commission chargée d’évaluer et de prévenir les risques sanitaires soit formée.
Parmi leurs revendications également, figure la nécessité de mettre à la disposition des hôpitaux les médicaments, matériels et équipements sanitaires indispensables pour limiter la prolifération du bacille responsable de la maladie.
Dimanche, le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, avait effectué une tournée dans le Akkar et confirmé la volonté de son département à collaborer étroitement et par tous les moyens avec les instances médicales de la région. Des campagnes de sensibilisation sont prévues à cet effet. Le ministre avait averti qu’« en l’absence d’eau salubre, la propagation de l’épidémie se fera de façon plus importante ». Raison pour laquelle il avait insisté sur la priorité d’« assurer l’électricité à la station de traitement des eaux usées de Tripoli, pour permettre le pompage de l’eau », faute de quoi « les citoyens se verront dans l’obligation de recourir à des moyens non sûrs ».
Rappelons qu’une réunion ministérielle est prévue dans ce sens, dans le courant de la semaine. Le Premier ministre désigné, Najib Mikati, avait convoqué dimanche, les ministres de la Santé, de l’Intérieur, de l’Agriculture et de l’Energie et des Ressources hydrauliques pour discuter de la stratégie à adopter pour éviter une prolifération des cas et surveiller les arrivées de la Syrie où le choléra gagne du terrain.
Maladie infectieuse causée par le Vibrio cholerae, un bacille qui vit dans l’eau, « le choléra se caractérise par une diarrhée sévère, souvent accompagnée de vomissements, entraînant une déshydratation et une perte des sels minéraux », comme l’a expliqué précédemment à Ici Beyrouth, Jacques Mokhbat, spécialiste en maladies infectieuses. Il se transmet par voie féco-orale, soit d’une personne à une autre à la suite d'un contact avec des mains contaminées, soit après l’ingestion d’eau ou d’aliments infectés.
Les administrations hospitalières ont demandé à leur personnel médical d'être en état d’alerte, et commencent à développer leur stock de remèdes pour lutter contre cette maladie.
Des appels ont été parallèlement lancés par des députés et des responsables du Liban-nord, afin qu’une commission chargée d’évaluer et de prévenir les risques sanitaires soit formée.
Parmi leurs revendications également, figure la nécessité de mettre à la disposition des hôpitaux les médicaments, matériels et équipements sanitaires indispensables pour limiter la prolifération du bacille responsable de la maladie.
Dimanche, le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, avait effectué une tournée dans le Akkar et confirmé la volonté de son département à collaborer étroitement et par tous les moyens avec les instances médicales de la région. Des campagnes de sensibilisation sont prévues à cet effet. Le ministre avait averti qu’« en l’absence d’eau salubre, la propagation de l’épidémie se fera de façon plus importante ». Raison pour laquelle il avait insisté sur la priorité d’« assurer l’électricité à la station de traitement des eaux usées de Tripoli, pour permettre le pompage de l’eau », faute de quoi « les citoyens se verront dans l’obligation de recourir à des moyens non sûrs ».
Rappelons qu’une réunion ministérielle est prévue dans ce sens, dans le courant de la semaine. Le Premier ministre désigné, Najib Mikati, avait convoqué dimanche, les ministres de la Santé, de l’Intérieur, de l’Agriculture et de l’Energie et des Ressources hydrauliques pour discuter de la stratégie à adopter pour éviter une prolifération des cas et surveiller les arrivées de la Syrie où le choléra gagne du terrain.
Maladie infectieuse causée par le Vibrio cholerae, un bacille qui vit dans l’eau, « le choléra se caractérise par une diarrhée sévère, souvent accompagnée de vomissements, entraînant une déshydratation et une perte des sels minéraux », comme l’a expliqué précédemment à Ici Beyrouth, Jacques Mokhbat, spécialiste en maladies infectieuses. Il se transmet par voie féco-orale, soit d’une personne à une autre à la suite d'un contact avec des mains contaminées, soit après l’ingestion d’eau ou d’aliments infectés.
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