À première vue, rien ne différencie le magasin Souk Okaz, à Mansourieh, des autres magasins de vêtements: produits de qualité, diversifiés et aux multiples couleurs, pièces de luxe et d’autres à des prix plus accessibles. Sauf qu’en réalité, tous les produits exposés à Souk Okaz sont de seconde main.
«Vraiment, ce sont des vêtements d’occasion? On dirait du neuf! Je n’aurais jamais dit que c’était de seconde main», s’étonne une cliente, vêtue d’un ensemble chatoyant, sans aucune imperfection. «Il y a trois ans, je n’aurais jamais acheté de vêtements d’occasion, mais maintenant, avec la crise, on pense davantage à notre porte-monnaie. En plus, ici, les vêtements sont vraiment de bonne qualité», explique-t-elle, enthousiasmée par le concept du magasin.
Tous les produits de Souk Okaz proviennent de Fabric Aid, entreprise sociale, qui collecte les vêtements usagers et leur insuffle une nouvelle vie. Fondée en 2018, l’ONG est aujourd’hui établie au Liban et en Jordanie, avec 117 employés et près de sept à dix tonnes de vêtements traités par mois. «Notre modèle économique est contre-cyclique, explique Loulya Halwany, responsable marketing de l’entreprise. La crise est pour nous une opportunité, car de nombreux Libanais ont découvert le marché des vêtements d’occasion avec la perte de leur pouvoir d’achat.»
FabricAid possède trois magasins, aux concepts différents. Alors que Second Base est tournée vers le marché du vintage, Souk Okaz propose des produits de haute qualité, vendus cependant à des prix bien inférieurs à ceux pratiqués dans les enseignes traditionnelles. Des ventes qui permettent à l’entreprise d’être profitable, et de financer son action sociale à travers le magasin Souk Khlanj: les vêtements y sont vendus entre 6 et 25.000 livres libanaises à des communautés marginalisées à travers le pays.
«D’une part, le vintage est devenu à la mode, et d’autre part, les gens veulent continuer à acheter des vêtements comme avant, mais à des prix réduits, constate une vendeuse de Second Base, à Gemmayzé. C’est ce que notre magasin propose, il y a en a vraiment pour tous les goûts et toutes les couleurs.» À Second Base, pas question de voir les vêtements d’occasion comme des produits de seconde zone: les pièces de marque ne sont pas rares, et les tissus d’une qualité irréprochable.
Un véritable exemple d’économie circulaire qui insuffle de nouvelles pratiques de consommation à une population rendue exsangue par la crise économique. Le but: apporter une «expérience de shopping dans la dignité pour tous».
«Vraiment, ce sont des vêtements d’occasion? On dirait du neuf! Je n’aurais jamais dit que c’était de seconde main», s’étonne une cliente, vêtue d’un ensemble chatoyant, sans aucune imperfection. «Il y a trois ans, je n’aurais jamais acheté de vêtements d’occasion, mais maintenant, avec la crise, on pense davantage à notre porte-monnaie. En plus, ici, les vêtements sont vraiment de bonne qualité», explique-t-elle, enthousiasmée par le concept du magasin.
Tous les produits de Souk Okaz proviennent de Fabric Aid, entreprise sociale, qui collecte les vêtements usagers et leur insuffle une nouvelle vie. Fondée en 2018, l’ONG est aujourd’hui établie au Liban et en Jordanie, avec 117 employés et près de sept à dix tonnes de vêtements traités par mois. «Notre modèle économique est contre-cyclique, explique Loulya Halwany, responsable marketing de l’entreprise. La crise est pour nous une opportunité, car de nombreux Libanais ont découvert le marché des vêtements d’occasion avec la perte de leur pouvoir d’achat.»
FabricAid possède trois magasins, aux concepts différents. Alors que Second Base est tournée vers le marché du vintage, Souk Okaz propose des produits de haute qualité, vendus cependant à des prix bien inférieurs à ceux pratiqués dans les enseignes traditionnelles. Des ventes qui permettent à l’entreprise d’être profitable, et de financer son action sociale à travers le magasin Souk Khlanj: les vêtements y sont vendus entre 6 et 25.000 livres libanaises à des communautés marginalisées à travers le pays.
«D’une part, le vintage est devenu à la mode, et d’autre part, les gens veulent continuer à acheter des vêtements comme avant, mais à des prix réduits, constate une vendeuse de Second Base, à Gemmayzé. C’est ce que notre magasin propose, il y a en a vraiment pour tous les goûts et toutes les couleurs.» À Second Base, pas question de voir les vêtements d’occasion comme des produits de seconde zone: les pièces de marque ne sont pas rares, et les tissus d’une qualité irréprochable.
Un véritable exemple d’économie circulaire qui insuffle de nouvelles pratiques de consommation à une population rendue exsangue par la crise économique. Le but: apporter une «expérience de shopping dans la dignité pour tous».
Lire aussi
Commentaires