©Crédit photo: Ali Fawaz
Presque sans surprise, la seconde séance parlementaire convoquée pour élire un chef de l’État n’a pas pu se tenir faute de quorum. Une troisième aura lieu le jeudi 20 octobre, à 11h, a annoncé le président de la Chambre, Nabih Berry, qui n’a pas trop attendu avant de lever la réunion, quand bien même des députés se trouvaient dans le hall du Parlement.
Sur les 86 parlementaires présents, place de l’Étoile, seuls 71 sont entrés dans l’hémicycle. Plusieurs députés du Hezbollah sont restés soit dans leurs bureaux, soit dans un des salons du Parlement. Ceux qui sont entrés dans l’hémicycle, notamment Mohammad Raad, Ali Ammar, Amine Cherri, Hassan Fadlallah et Raed Berro, en sont ressortis au bout de deux minutes. En tout, la séance a duré une dizaine de minutes.
Les députés arméniens l’ont aussi boycottée, tout comme ceux du Liban fort (Courant patriotique libre). Ces derniers avaient annoncé depuis quelques jours qu’ils n’envisageaient pas de venir, pour protester contre le choix de la date par Nabih Berry : le 13 octobre marque la commémoration du départ forcé de Michel Aoun, alors chef d’un gouvernement intérimaire, de Baabda, lors de l’offensive militaire syrienne de 1990. « Une date qui doit leur faire honte, parce que les soldats (qui combattaient sur le front de Souk el-Gharb pour faire barrage à l’avancée des troupes syriennes), avaient été lâchés par Michel Aoun », a commenté le député Marwan Hamadé pour Ici Beyrouth. Pour lui, « le pays se dirige à grands pas vers un vide présidentiel». Un vide de toute évidence voulu par le bloc du 8 Mars qui, faute de pouvoir hisser son candidat à la tête de l’État, pratique de nouveau le blocage pour essayer d’imposer le choix d’une personnalité qui ne soit pas hostile à sa ligne politique. Ce qui, en d’autres termes, équivaut à faire perdurer la crise politique dans laquelle le pays s’enfonce.
Peu avant l’ouverture de la séance, Hassan Fadlallah, député du Hezbollah, a d’ailleurs donné le ton, en considérant le candidat de l’opposition, Michel Moawad, comme un « candidat de défi ». Des propos auxquels Michel Moawad a répondu à l’issue de la séance, en soulignant la nécessité pour toutes les parties de «retourner dans le giron de l’État». « Depuis quand l’attachement à la souveraineté et au respect des lois et de la Constitution est considéré comme un défi », a-t-il lancé, en accusant ceux qui « refusent de se rallier au projet de l’État de représenter un défi ».
Sur les 86 parlementaires présents, place de l’Étoile, seuls 71 sont entrés dans l’hémicycle. Plusieurs députés du Hezbollah sont restés soit dans leurs bureaux, soit dans un des salons du Parlement. Ceux qui sont entrés dans l’hémicycle, notamment Mohammad Raad, Ali Ammar, Amine Cherri, Hassan Fadlallah et Raed Berro, en sont ressortis au bout de deux minutes. En tout, la séance a duré une dizaine de minutes.
Les députés arméniens l’ont aussi boycottée, tout comme ceux du Liban fort (Courant patriotique libre). Ces derniers avaient annoncé depuis quelques jours qu’ils n’envisageaient pas de venir, pour protester contre le choix de la date par Nabih Berry : le 13 octobre marque la commémoration du départ forcé de Michel Aoun, alors chef d’un gouvernement intérimaire, de Baabda, lors de l’offensive militaire syrienne de 1990. « Une date qui doit leur faire honte, parce que les soldats (qui combattaient sur le front de Souk el-Gharb pour faire barrage à l’avancée des troupes syriennes), avaient été lâchés par Michel Aoun », a commenté le député Marwan Hamadé pour Ici Beyrouth. Pour lui, « le pays se dirige à grands pas vers un vide présidentiel». Un vide de toute évidence voulu par le bloc du 8 Mars qui, faute de pouvoir hisser son candidat à la tête de l’État, pratique de nouveau le blocage pour essayer d’imposer le choix d’une personnalité qui ne soit pas hostile à sa ligne politique. Ce qui, en d’autres termes, équivaut à faire perdurer la crise politique dans laquelle le pays s’enfonce.
Peu avant l’ouverture de la séance, Hassan Fadlallah, député du Hezbollah, a d’ailleurs donné le ton, en considérant le candidat de l’opposition, Michel Moawad, comme un « candidat de défi ». Des propos auxquels Michel Moawad a répondu à l’issue de la séance, en soulignant la nécessité pour toutes les parties de «retourner dans le giron de l’État». « Depuis quand l’attachement à la souveraineté et au respect des lois et de la Constitution est considéré comme un défi », a-t-il lancé, en accusant ceux qui « refusent de se rallier au projet de l’État de représenter un défi ».
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