Les informations ayant circulé ces derniers jours au sujet d’une rencontre entre le président du Parlement Nabih Berry et le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, se sont avérées vraies, malgré la confusion autour de la photo des deux hommes, publiée sur les réseaux sociaux. Selon des sources médiatiques proches de MM. Berry et Nasrallah, cette réunion a effectivement eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth, dans un lieu tenu secret. De plus, la rencontre n’a pas été couverte par les médias pour des raisons évidentes de sécurité.
Le site Web du quotidien libanais an-Nahar avait mentionné que la photo en question, qui circulait sur les réseaux sociaux afin de confirmer que cette entrevue a bel et bien eu lieu, remonterait à mai 2018, sachant qu’aucune réunion ne s’est tenue entre les deux responsables chiites au cours des quatre dernières années. En effet, la communication entre les deux parties s'est toujours faite par l'intermédiaire des collaborateurs politiques de MM. Berry et Nasrallah, notamment Ali Hassan Khalil et Hussein Khalil.
Dans ce cadre, le timing choisi par Nabih Berry pour cette rencontre n’est pas anodin. La dernière entrevue entre les deux hommes remonte à quatre ans, à la suite des élections législatives remportées par le tandem chiite et ses alliés. Aujourd'hui, les dernières législatives ont changé la donne, en dépit de l'alliance solide entre le mouvement Amal et le Hezbollah qui ont raflé tous les sièges réservés à la communauté chiite au sein du Parlement. Les opposants chiites, quant à eux, n’ont remporté aucun siège dans les circonscriptions du sud, de la Békaa, de Beyrouth et du Mont-Liban.
Mais quid de la dernière rencontre entre MM. Berry et Nasrallah ?
Des milieux médiatiques ont précisé à notre confrère « Houna Loubnan » que la rencontre s’est articulée autour de deux dossiers majeurs : l'accord sur la démarcation des frontières maritimes entre le Liban et Israël, et l’élection présidentielle, deux dossiers pour lesquels le chef du Parlement est incontournable. M. Berry a informé le secrétaire général du Hezbollah des données dont il dispose concernant la médiation américaine. Le président de la Chambre a tenu à souligner l'importance de cette réalisation et le besoin de préserver cet acquis. M. Berry a insisté à cet égard sur le rôle crucial du chef du Hezbollah qui a permis que l'accord ne subisse aucun revers qui aurait pu le faire voler en éclat.
Au sujet de l’élection présidentielle, «le tandem chiite affiche une entente parfaite portant sur la choix d’un président de la République qui les satisferait», selon les milieux susmentionnés. De plus, M. Berry aurait promis que «les séances électorales seront suffisamment bien encadrées afin d’écarter la possibilité de l’élection d’un candidat qui serait susceptible de nuire aux intérêts d'Amal et du Hezbollah». Ainsi, les votes blancs des députés du tandem et de leurs alliés – au nombre de 63 lors de la première séance électorale du jeudi 29 septembre – avaient, et ont, pour but de barrer la route à tout président qui serait hors du cercle d'influence du tandem chiite.
Par ailleurs, les milieux en question affirment que le Hezbollah serait prêt, tout en respectant le délai constitutionnel qui court jusqu'à la fin de ce mois, à désigner le chef des «Marada», Sleiman Frangié, comme unique candidat qui trouve grâce à ses yeux. En revanche, Hassan Nasrallah s’abstiendrait d’appuyer ouvertement la candidature de M. Frangié, comme il l'a fait auparavant avec le président Michel Aoun avant que ce dernier ne soit élu à la tête de l’État il y a six ans.
En tout état de cause, à en croire les milieux précités, Nabih Berry a choisi de rencontrer personnellement Hassan Nasrallah en raison de l'importance des dossiers de la délimitation des frontières maritimes et de l’élection présidentielle. Le chef du Parlement «est persuadé de la nécessité d'élaborer une feuille de route avec son allié dans cette étape charnière de l’histoire du Liban».
Le site Web du quotidien libanais an-Nahar avait mentionné que la photo en question, qui circulait sur les réseaux sociaux afin de confirmer que cette entrevue a bel et bien eu lieu, remonterait à mai 2018, sachant qu’aucune réunion ne s’est tenue entre les deux responsables chiites au cours des quatre dernières années. En effet, la communication entre les deux parties s'est toujours faite par l'intermédiaire des collaborateurs politiques de MM. Berry et Nasrallah, notamment Ali Hassan Khalil et Hussein Khalil.
Dans ce cadre, le timing choisi par Nabih Berry pour cette rencontre n’est pas anodin. La dernière entrevue entre les deux hommes remonte à quatre ans, à la suite des élections législatives remportées par le tandem chiite et ses alliés. Aujourd'hui, les dernières législatives ont changé la donne, en dépit de l'alliance solide entre le mouvement Amal et le Hezbollah qui ont raflé tous les sièges réservés à la communauté chiite au sein du Parlement. Les opposants chiites, quant à eux, n’ont remporté aucun siège dans les circonscriptions du sud, de la Békaa, de Beyrouth et du Mont-Liban.
Mais quid de la dernière rencontre entre MM. Berry et Nasrallah ?
Des milieux médiatiques ont précisé à notre confrère « Houna Loubnan » que la rencontre s’est articulée autour de deux dossiers majeurs : l'accord sur la démarcation des frontières maritimes entre le Liban et Israël, et l’élection présidentielle, deux dossiers pour lesquels le chef du Parlement est incontournable. M. Berry a informé le secrétaire général du Hezbollah des données dont il dispose concernant la médiation américaine. Le président de la Chambre a tenu à souligner l'importance de cette réalisation et le besoin de préserver cet acquis. M. Berry a insisté à cet égard sur le rôle crucial du chef du Hezbollah qui a permis que l'accord ne subisse aucun revers qui aurait pu le faire voler en éclat.
Au sujet de l’élection présidentielle, «le tandem chiite affiche une entente parfaite portant sur la choix d’un président de la République qui les satisferait», selon les milieux susmentionnés. De plus, M. Berry aurait promis que «les séances électorales seront suffisamment bien encadrées afin d’écarter la possibilité de l’élection d’un candidat qui serait susceptible de nuire aux intérêts d'Amal et du Hezbollah». Ainsi, les votes blancs des députés du tandem et de leurs alliés – au nombre de 63 lors de la première séance électorale du jeudi 29 septembre – avaient, et ont, pour but de barrer la route à tout président qui serait hors du cercle d'influence du tandem chiite.
Par ailleurs, les milieux en question affirment que le Hezbollah serait prêt, tout en respectant le délai constitutionnel qui court jusqu'à la fin de ce mois, à désigner le chef des «Marada», Sleiman Frangié, comme unique candidat qui trouve grâce à ses yeux. En revanche, Hassan Nasrallah s’abstiendrait d’appuyer ouvertement la candidature de M. Frangié, comme il l'a fait auparavant avec le président Michel Aoun avant que ce dernier ne soit élu à la tête de l’État il y a six ans.
En tout état de cause, à en croire les milieux précités, Nabih Berry a choisi de rencontrer personnellement Hassan Nasrallah en raison de l'importance des dossiers de la délimitation des frontières maritimes et de l’élection présidentielle. Le chef du Parlement «est persuadé de la nécessité d'élaborer une feuille de route avec son allié dans cette étape charnière de l’histoire du Liban».
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