Le député Ghassan Hasbani (Forces libanaises) a estimé samedi que c'est « le non-Etat (le Hezbollah, ndlr) qui a négocié la délimitation de la frontière maritime avec Israël et obligé l’Etat, mis sous le fait accompli, de signer » l’accord avec l’Etat hébreu. « L’Etat libanais a malheureusement été contraint de reconnaitre l’entité israélienne comme Etat, meme indirectement, ce qui constitue un précédent dangereux dont les forces de la moumanaa en particulier (le Hezbollah, ndlr) sont responsables », a-t-il déclaré.
Il a estimé toutefois que l’accord « ne conduira pas à une normalisation avec Israël, mais s’est imposé pour renflouer le Courant patriotique libre » aux derniers jours du mandat du président de la République Michel Aoun.
Estimant que cet accord « ne mérite pas toutes ces acclamations, car censé avoir été signé il y a 10 ans », l’ancien vice-président du Conseil des ministres a en outre déclaré dans une interview en ligne que « nous avons officiellement perdu, avec la signature du président de la République, la capacité du Liban à réclamer des droits supplémentaires », en référence à la ligne 29, demande maximaliste, ainsi qu’à une partie de Cana auxquelles le Liban a finalement renoncées.
Et le député FL d’ajouter : « Ni je ne critiquerai ni ne cautionnerai cet accord dont je ne possède pas les détails », vu qu’il « n'a pas été soumis à l’examen de la Chambre comme le prévoit la Constitution ».
Critiquant l’optimisme excessif de certaines parties, M. Hasbani a par ailleurs souligné que « si nous supposons que la part du Liban est de 40 %, soit environ 7 milliards de dollars, et si l'extraction totale s’étale sur environ 20 ou 30 ans, la part annuelle du Liban sera d'environ 300 millions de dollars dans le meilleur des cas ».
« Cette somme censée être placée dans un fonds souverain et préservée pour les générations futures n’est pas suffisante », a-t-il estimé.
Le député FL s’est également interrogé sur le bloc 4 dont le gaz n’a toujours pas été extrait après 4 ans d'octroi de la licence d’exploitation.
Il a estimé toutefois que l’accord « ne conduira pas à une normalisation avec Israël, mais s’est imposé pour renflouer le Courant patriotique libre » aux derniers jours du mandat du président de la République Michel Aoun.
Estimant que cet accord « ne mérite pas toutes ces acclamations, car censé avoir été signé il y a 10 ans », l’ancien vice-président du Conseil des ministres a en outre déclaré dans une interview en ligne que « nous avons officiellement perdu, avec la signature du président de la République, la capacité du Liban à réclamer des droits supplémentaires », en référence à la ligne 29, demande maximaliste, ainsi qu’à une partie de Cana auxquelles le Liban a finalement renoncées.
Et le député FL d’ajouter : « Ni je ne critiquerai ni ne cautionnerai cet accord dont je ne possède pas les détails », vu qu’il « n'a pas été soumis à l’examen de la Chambre comme le prévoit la Constitution ».
Critiquant l’optimisme excessif de certaines parties, M. Hasbani a par ailleurs souligné que « si nous supposons que la part du Liban est de 40 %, soit environ 7 milliards de dollars, et si l'extraction totale s’étale sur environ 20 ou 30 ans, la part annuelle du Liban sera d'environ 300 millions de dollars dans le meilleur des cas ».
« Cette somme censée être placée dans un fonds souverain et préservée pour les générations futures n’est pas suffisante », a-t-il estimé.
Le député FL s’est également interrogé sur le bloc 4 dont le gaz n’a toujours pas été extrait après 4 ans d'octroi de la licence d’exploitation.
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