Le vice-président de la Chambre Élias Bou Saab a déclaré dimanche que "le Liban acceptera, par le biais d’une réponse écrite, les termes de la proposition américaine sur la délimitation de la frontière maritime avec Israël, soumise par l’envoyé US Amos Hochstein".
"Nous recevrons l’accord le 26 ou le 27 octobre prochain à Naqoura (Liban Sud) sous l’égide des Nations Unies", a indiqué M. Bou Saab, dans le cadre d’un entretien accorde à la chaîne télévisée al-Hurra.
Interrogé sur les dispositifs liés à la signature de l’accord, le député du Metn a précisé que cette décision revenait au chef de l’État Michel Aoun, car "il lui revient de choisir l’équipe qui ira réceptionner le document de Naqoura".
Commentant l’appel téléphonique du président américain Joe Biden à son homologue libanais, Élias Bou Saab a dévoilé que "la conversation entre les deux chefs d’États était longue et importante". "Joe Biden a promis au président Aoun que les États-Unis seront les garants de cet accord et veilleront à ce qu’il soit respecté par Israël. Il lui a également assuré que cet accord sera bénéfique pour le Liban, car il lui ouvrira la voie à des investissements étrangers et permettra la création d’emplois", a-t-il expliqué.
"Le Conseil de sécurité publiera un communiqué lundi ou mardi prochain pour saluer cette réussite et pour réitérer que cet accord constitue une opportunité d'espoir pour les Libanais, ainsi que pour leur économie et leur prospérité", a révélé le vice-président de la Chambre, ajoutant que "les efforts déployés par l’administration du président américain, ainsi que les compétences de négociations d’Amos Hochstein ont permis l’obtention d’un accord historique, basé sur les intérêts de chaque partie". "L’alternative aurait pu être l’escalade des tensions voire la guerre", a insisté M. Bou Saab. "Les menaces de l’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’annuler l’accord si jamais il est réélu ne sont que des propos de campagne électorale". Et de poursuivre : "L’accord prévient contre la provocation aux frontières, que ce soit de la part du Hezbollah ou de la part de toute autre partie".
Par ailleurs, M. Bou Saab a confié qu’au lendemain de la déclaration du président de la République Michel Aoun (qui a eu lieu jeudi soir) dans laquelle il a annoncé vouloir étudier la délimitation de la frontière maritime avec Chypre, "le ministre sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a reçu une lettre de son homologue chypriote demandant un début des négociations à ce sujet".
Quant à la démarcation des frontières avec la Syrie, Élias Bou Saab a considéré que "ce dossier serait moins difficile à gérer", appelant les politiques libanais "à mettre leurs différends avec Damas de côté pour pouvoir lancer des tractations avec le régime syrien autour du retour des réfugiés et de la délimitation de la frontière maritime, qui seront mutuellement bénéfiques au niveau économique". "Un accord avec la Syrie facilitera l’acheminement du gaz égyptien et de l’électricité jordanienne, c’est pourquoi nous travaillons activement sur ce plan avec la même équipe américaine" (qui a géré les négociations indirectes avec Israël, NDLR), a-t-il annoncé.
Concernant le rôle de la France dans la délimitation de la frontière maritime avec Israël, Élias Bou Saab a affirmé que "le soutien français est nécessaire pour faciliter les travaux qu’entreprendra Total pour l’extraction du gaz", notant que "le Liban ne paiera aucune indemnité de ses revenus générés par le champ de Cana à l’État hébreu". "Ces paiements incomberont à Total, a-t-il rassuré.
M. Bou Saab a toutefois tenu à clarifier que "les quantités de gaz existant dans le champ de Cana équivalent approximativement à celles de Karish, selon des études préliminaires effectuées par Total". "Le forage devrait commencer dans les prochains mois et l’extraction dans quatre ans", a estimé le vice-président de la Chambre.
Interrogé sur la création d’un fonds souverain, Élias Bou Saab a assuré que "la communauté internationale refusera que cet argent soit manipulé", concluant que "la France, l’Europe, les `États-Unis et le monde entier garderont un œil sur le Liban concernant cette affaire".
"Nous recevrons l’accord le 26 ou le 27 octobre prochain à Naqoura (Liban Sud) sous l’égide des Nations Unies", a indiqué M. Bou Saab, dans le cadre d’un entretien accorde à la chaîne télévisée al-Hurra.
Interrogé sur les dispositifs liés à la signature de l’accord, le député du Metn a précisé que cette décision revenait au chef de l’État Michel Aoun, car "il lui revient de choisir l’équipe qui ira réceptionner le document de Naqoura".
Commentant l’appel téléphonique du président américain Joe Biden à son homologue libanais, Élias Bou Saab a dévoilé que "la conversation entre les deux chefs d’États était longue et importante". "Joe Biden a promis au président Aoun que les États-Unis seront les garants de cet accord et veilleront à ce qu’il soit respecté par Israël. Il lui a également assuré que cet accord sera bénéfique pour le Liban, car il lui ouvrira la voie à des investissements étrangers et permettra la création d’emplois", a-t-il expliqué.
"Le Conseil de sécurité publiera un communiqué lundi ou mardi prochain pour saluer cette réussite et pour réitérer que cet accord constitue une opportunité d'espoir pour les Libanais, ainsi que pour leur économie et leur prospérité", a révélé le vice-président de la Chambre, ajoutant que "les efforts déployés par l’administration du président américain, ainsi que les compétences de négociations d’Amos Hochstein ont permis l’obtention d’un accord historique, basé sur les intérêts de chaque partie". "L’alternative aurait pu être l’escalade des tensions voire la guerre", a insisté M. Bou Saab. "Les menaces de l’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’annuler l’accord si jamais il est réélu ne sont que des propos de campagne électorale". Et de poursuivre : "L’accord prévient contre la provocation aux frontières, que ce soit de la part du Hezbollah ou de la part de toute autre partie".
Par ailleurs, M. Bou Saab a confié qu’au lendemain de la déclaration du président de la République Michel Aoun (qui a eu lieu jeudi soir) dans laquelle il a annoncé vouloir étudier la délimitation de la frontière maritime avec Chypre, "le ministre sortant des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib a reçu une lettre de son homologue chypriote demandant un début des négociations à ce sujet".
Quant à la démarcation des frontières avec la Syrie, Élias Bou Saab a considéré que "ce dossier serait moins difficile à gérer", appelant les politiques libanais "à mettre leurs différends avec Damas de côté pour pouvoir lancer des tractations avec le régime syrien autour du retour des réfugiés et de la délimitation de la frontière maritime, qui seront mutuellement bénéfiques au niveau économique". "Un accord avec la Syrie facilitera l’acheminement du gaz égyptien et de l’électricité jordanienne, c’est pourquoi nous travaillons activement sur ce plan avec la même équipe américaine" (qui a géré les négociations indirectes avec Israël, NDLR), a-t-il annoncé.
Concernant le rôle de la France dans la délimitation de la frontière maritime avec Israël, Élias Bou Saab a affirmé que "le soutien français est nécessaire pour faciliter les travaux qu’entreprendra Total pour l’extraction du gaz", notant que "le Liban ne paiera aucune indemnité de ses revenus générés par le champ de Cana à l’État hébreu". "Ces paiements incomberont à Total, a-t-il rassuré.
M. Bou Saab a toutefois tenu à clarifier que "les quantités de gaz existant dans le champ de Cana équivalent approximativement à celles de Karish, selon des études préliminaires effectuées par Total". "Le forage devrait commencer dans les prochains mois et l’extraction dans quatre ans", a estimé le vice-président de la Chambre.
Interrogé sur la création d’un fonds souverain, Élias Bou Saab a assuré que "la communauté internationale refusera que cet argent soit manipulé", concluant que "la France, l’Europe, les `États-Unis et le monde entier garderont un œil sur le Liban concernant cette affaire".
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