Après une nouvelle victoire de l'opposition aux élections législatives, un nouveau gouvernement a été formé au Koweït, dans un pays en proie à une grave crise politique.
Un nouveau gouvernement au Koweït, le sixième en trois ans, a prêté serment lundi, deux semaines après la victoire de l'opposition aux élections législatives dans ce riche État pétrolier du Golfe, englué dans une interminable crise politique entre le Parlement et l'exécutif.
Ce remaniement intervient à la demande des députés récemment élus, protestant contre la formation annoncée début octobre, car elle comprenait des ministres ayant déjà eu des fonctions gouvernementales par le passé.
Le prince héritier Mechaal al-Ahmad al-Jaber Al-Sabah "a reçu le Premier ministre et les ministres qui ont prêté serment", a annoncé l'agence de presse officielle koweïtienne Kuna.
Le gouvernement du Premier ministre Ahmad Nawaf al-Ahmad Al-Sabah devra s'emparer des "dossiers prioritaires", a déclaré le prince hériter, cité par Kuna, évoquant notamment "les projets de développement", "les investissements" et la "lutte contre la corruption", perpétuel sujet de discorde avec le Parlement.
Des électeurs koweïtiens votent pour choisir leurs députés (AFP)
Le gouvernement comprend 15 ministres, dont deux femmes, avec notamment de nouveaux noms aux postes clés comme Salem Al-Sabah aux Affaires étrangères, et Bader al-Mulla pour le Pétrole, le Koweït figurant parmi les principaux exportateurs de brut au monde.
Fin septembre, l'opposition qui avait boycotté les élections législatives ces dix dernières années, a remporté la majorité des sièges. La première session du nouveau Parlement doit se tenir mardi.
En dépit de sa vie politique agitée, le Koweït reste étroitement dirigé par la famille régnante des Al-Sabah, l'émir actuel, Nawaf al-Ahmad Al-Sabah, âgé de 85 ans, restant en retrait au profit du prince héritier.
Les dissensions entre certains parlementaires et membres de l'exécutif ont refroidi l'appétit des investisseurs et entravé les réformes dans ce pays, certes riche, mais qui peine à diversifier son économie.
Avec AFP
Un nouveau gouvernement au Koweït, le sixième en trois ans, a prêté serment lundi, deux semaines après la victoire de l'opposition aux élections législatives dans ce riche État pétrolier du Golfe, englué dans une interminable crise politique entre le Parlement et l'exécutif.
Ce remaniement intervient à la demande des députés récemment élus, protestant contre la formation annoncée début octobre, car elle comprenait des ministres ayant déjà eu des fonctions gouvernementales par le passé.
Le prince héritier Mechaal al-Ahmad al-Jaber Al-Sabah "a reçu le Premier ministre et les ministres qui ont prêté serment", a annoncé l'agence de presse officielle koweïtienne Kuna.
Le gouvernement du Premier ministre Ahmad Nawaf al-Ahmad Al-Sabah devra s'emparer des "dossiers prioritaires", a déclaré le prince hériter, cité par Kuna, évoquant notamment "les projets de développement", "les investissements" et la "lutte contre la corruption", perpétuel sujet de discorde avec le Parlement.
Des électeurs koweïtiens votent pour choisir leurs députés (AFP)
Le gouvernement comprend 15 ministres, dont deux femmes, avec notamment de nouveaux noms aux postes clés comme Salem Al-Sabah aux Affaires étrangères, et Bader al-Mulla pour le Pétrole, le Koweït figurant parmi les principaux exportateurs de brut au monde.
Fin septembre, l'opposition qui avait boycotté les élections législatives ces dix dernières années, a remporté la majorité des sièges. La première session du nouveau Parlement doit se tenir mardi.
En dépit de sa vie politique agitée, le Koweït reste étroitement dirigé par la famille régnante des Al-Sabah, l'émir actuel, Nawaf al-Ahmad Al-Sabah, âgé de 85 ans, restant en retrait au profit du prince héritier.
Les dissensions entre certains parlementaires et membres de l'exécutif ont refroidi l'appétit des investisseurs et entravé les réformes dans ce pays, certes riche, mais qui peine à diversifier son économie.
Avec AFP
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