«Je n’ai pas vu le chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, depuis plus de deux ans.» L’ancien ministre de l’Intérieur Ziad Baroud dément dans une interview accordée à Ici Beyrouth une information qui circule avec insistance depuis quelques jours et selon laquelle il serait le candidat de M. Bassil à la présidentielle. Une information que le CPL a également démentie.
«Je fais l’objet d’une cabale depuis plusieurs semaines», avance-t-il. «De mes trois ans passés au ministère de l’Intérieur, j’ai appris que rien ne se cache dans le pays», insiste M. Baroud en affirmant ne pas se laisser impressionner par ces «manœuvres de mauvaise foi».
D’après lui, les auteurs de ces rumeurs chercheraient à «déformer une réalité, celle de (son) indépendance politique». Une action «préventive», comme il la décrit, et qui vise à l’«empêcher de se porter candidat à la présidentielle», si la question de sa candidature venait à être tranchée.
À l’heure où la course à Baabda se fait de plus en plus intense, M. Baroud rappelle qu’il n’a pas encore «annoncé officiellement sa candidature», une option qu’il n’exclut toutefois pas. L’ancien ministre pourrait bénéficier dans ce cas non pas du soutien de Gebran Bassil, mais de celui des treize députés dits du changement qui, rappelle-t-on, considèrent Ziad Baroud comme étant un de leurs candidats potentiels à la tête de l’État, avec l’ancien député Salah Honein et l’ancien chef de la diplomatie Nassif Hitti.
Dans le cadre d’une réunion qu’il a tenue, il y a dix jours, avec les élus issus de la contestation à la demande de ces derniers, M. Baroud avait émis le souhait «de bénéficier de l’appui unanime des treize députés sans exception», au cas où sa candidature serait confirmée. «Ce bloc a une symbolique nationale. Il est porteur d’un message», affirme-t-il. Cette rencontre, M. Baroud l’avait annoncée publiquement. «Si je m’étais entretenu avec M. Bassil, je l’aurais indubitablement fait savoir. Mais je peux vous confirmer n’avoir même pas reçu un émissaire de sa part», soutient-il, en insistant: «Je n’ai rien à cacher. Lorsque je veux m’associer à quelqu’un, je le fais ouvertement.»
L’ancien ministre s’était pourtant allié au CPL lors des élections parlementaires de 2018, une alliance qu’il semble regretter aujourd’hui. «Je n’ai jamais fait partie du CPL. Je me suis allié avec eux, en 2018, en tant que candidat indépendant, un faux pas peut-être», souligne-t-il, en insistant sur la libanisation de l’échéance». «C’est aux Libanais de choisir leur président», martèle-t-il, répondant ainsi indirectement à d’autres informations selon lesquelles la France soutiendrait sa candidature à la tête de l’État. Ziad Baroud poursuit en disant regretter «cette diversion, alors que nous nous approchons de la date du 31 octobre». «On dirait qu’on cherche par tous les moyens à éviter que l’élection se tienne», commente-t-il, sans cacher qu’il n’est pas très optimiste quant à l’organisation du scrutin dans les délais.
De source proche du CPL, on a également démenti l’appui de Gebran Bassil à Ziad Baroud. «Nous ne sommes pas encore entrés dans la phase de désignation d’un candidat», a-t-on précisé de même source, avant d’annoncer que «cela se fera probablement dans le courant de la semaine prochaine», soit à quelques jours de la fin du mandat du président Aoun.
Dans la matinée de mardi, des informations avaient circulé dans les médias et sur les réseaux sociaux, selon laquelle le chef du CPL, Gebran Bassil, appuierait la candidature de M. Baroud à la présidence de la République. Selon ces mêmes informations, l’ancien ministre et le député de Batroun auraient tenu une réunion loin des feux de la rampe, pour discuter, entre autres, de la présidentielle, des nominations administratives et diplomatiques et du décret de la naturalisation… (Dés)information à mettre sur le compte de la course à la présidentielle qui pousserait des candidats potentiels – dont les chances de remplacer Michel Aoun à la tête de l’État sont pratiquement nulles –, à procéder à de telles manœuvres pour essayer de «carboniser» celles d’autres parmi leurs adversaires. Dans ce contexte, il est intéressant de relever que le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, qui fait partie des personnes dont le nom est avancé parmi les personnalités pressenties pour succéder à Michel Aoun, a été la cible d’une campagne politique visant à neutraliser ses chances d’accéder à Baabda. Celle-ci avait été notamment menée contre lui par le Hezbollah et par le CPL.
«Je fais l’objet d’une cabale depuis plusieurs semaines», avance-t-il. «De mes trois ans passés au ministère de l’Intérieur, j’ai appris que rien ne se cache dans le pays», insiste M. Baroud en affirmant ne pas se laisser impressionner par ces «manœuvres de mauvaise foi».
D’après lui, les auteurs de ces rumeurs chercheraient à «déformer une réalité, celle de (son) indépendance politique». Une action «préventive», comme il la décrit, et qui vise à l’«empêcher de se porter candidat à la présidentielle», si la question de sa candidature venait à être tranchée.
À l’heure où la course à Baabda se fait de plus en plus intense, M. Baroud rappelle qu’il n’a pas encore «annoncé officiellement sa candidature», une option qu’il n’exclut toutefois pas. L’ancien ministre pourrait bénéficier dans ce cas non pas du soutien de Gebran Bassil, mais de celui des treize députés dits du changement qui, rappelle-t-on, considèrent Ziad Baroud comme étant un de leurs candidats potentiels à la tête de l’État, avec l’ancien député Salah Honein et l’ancien chef de la diplomatie Nassif Hitti.
Dans le cadre d’une réunion qu’il a tenue, il y a dix jours, avec les élus issus de la contestation à la demande de ces derniers, M. Baroud avait émis le souhait «de bénéficier de l’appui unanime des treize députés sans exception», au cas où sa candidature serait confirmée. «Ce bloc a une symbolique nationale. Il est porteur d’un message», affirme-t-il. Cette rencontre, M. Baroud l’avait annoncée publiquement. «Si je m’étais entretenu avec M. Bassil, je l’aurais indubitablement fait savoir. Mais je peux vous confirmer n’avoir même pas reçu un émissaire de sa part», soutient-il, en insistant: «Je n’ai rien à cacher. Lorsque je veux m’associer à quelqu’un, je le fais ouvertement.»
L’ancien ministre s’était pourtant allié au CPL lors des élections parlementaires de 2018, une alliance qu’il semble regretter aujourd’hui. «Je n’ai jamais fait partie du CPL. Je me suis allié avec eux, en 2018, en tant que candidat indépendant, un faux pas peut-être», souligne-t-il, en insistant sur la libanisation de l’échéance». «C’est aux Libanais de choisir leur président», martèle-t-il, répondant ainsi indirectement à d’autres informations selon lesquelles la France soutiendrait sa candidature à la tête de l’État. Ziad Baroud poursuit en disant regretter «cette diversion, alors que nous nous approchons de la date du 31 octobre». «On dirait qu’on cherche par tous les moyens à éviter que l’élection se tienne», commente-t-il, sans cacher qu’il n’est pas très optimiste quant à l’organisation du scrutin dans les délais.
De source proche du CPL, on a également démenti l’appui de Gebran Bassil à Ziad Baroud. «Nous ne sommes pas encore entrés dans la phase de désignation d’un candidat», a-t-on précisé de même source, avant d’annoncer que «cela se fera probablement dans le courant de la semaine prochaine», soit à quelques jours de la fin du mandat du président Aoun.
Dans la matinée de mardi, des informations avaient circulé dans les médias et sur les réseaux sociaux, selon laquelle le chef du CPL, Gebran Bassil, appuierait la candidature de M. Baroud à la présidence de la République. Selon ces mêmes informations, l’ancien ministre et le député de Batroun auraient tenu une réunion loin des feux de la rampe, pour discuter, entre autres, de la présidentielle, des nominations administratives et diplomatiques et du décret de la naturalisation… (Dés)information à mettre sur le compte de la course à la présidentielle qui pousserait des candidats potentiels – dont les chances de remplacer Michel Aoun à la tête de l’État sont pratiquement nulles –, à procéder à de telles manœuvres pour essayer de «carboniser» celles d’autres parmi leurs adversaires. Dans ce contexte, il est intéressant de relever que le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, qui fait partie des personnes dont le nom est avancé parmi les personnalités pressenties pour succéder à Michel Aoun, a été la cible d’une campagne politique visant à neutraliser ses chances d’accéder à Baabda. Celle-ci avait été notamment menée contre lui par le Hezbollah et par le CPL.
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