Quel privilège de déambuler dans les multiples étages et circulations du Moma: architecture écrin pour une des plus impressionnantes collections d’art moderne et contemporain, et portant si bien sa dénomination: Museum Of Modern Art.
Dans cette éblouissante ruche artistique, deux expositions parallèles et temporaires nous nourrissent de leur beauté et s’ inscrivent dans la recherche même de celle-là.
La première est consacrée à Alexander Calder, peintre, sculpteur, ingénieur de formation qui, de fil de fer pour dessiner et sculpter, entre équilibre et équilibre, tel un funambule de l’air, créera mobiles et stabiles, sculptant le vide, celui-ci devenant l’équilibre parfait projeté en ombre. Lumière sculptée par le vide et, tout d’un coup, dans cette musicalité tridimensionnelle, le silence devient souffle de vie.
La seconde exposition met en scène chronologiquement toute la démarche artistique de la fabuleuse Sophie Taeuber Arp. Née en 1889 à Davos, cette artiste peintre, sculptrice et même danseuse, aura participé, avec son mari Jean Arp, aux mouvements Dada puis surréaliste. Son œuvre est marquée par le développement et le rythme d’une géométrie graphique, musicale, imposant même une chorégraphie des couleurs – une vision ultramoderniste à une époque ultraclassique; tous les supports nouveaux seront ainsi utilisés. En outre, elle s’essaiera au tissage, exerçant en ce sens une influence sur l’industrie textile et décorative et entraînant dans son sillage son amie Sonia Delaunay et tant d’autres qu’elle aura inspirés.
Il s’agit de deux artistes majeurs, respirant et créant dans une perpétuelle évolution et une constante recherche. Leur parallèle est d’autant plus marquant qu’ils sont différents dans leur vision et choix d’expression. Cependant, ce même plaisir du jeu que procure la création, ce même regard empreint de découverte et d’émerveillement que seule une perception intacte de l’enfance permet et attise, auront permis une ouverture illimitée à l’art moderne.
Au Moma, New York:
Alexander Calder, Modern from the Start, jusqu’au 15 janvier 2022.
Sophie Taeuber Arp, Living Abstraction, jusqu’au 12 mars 2022.
Dans cette éblouissante ruche artistique, deux expositions parallèles et temporaires nous nourrissent de leur beauté et s’ inscrivent dans la recherche même de celle-là.
La première est consacrée à Alexander Calder, peintre, sculpteur, ingénieur de formation qui, de fil de fer pour dessiner et sculpter, entre équilibre et équilibre, tel un funambule de l’air, créera mobiles et stabiles, sculptant le vide, celui-ci devenant l’équilibre parfait projeté en ombre. Lumière sculptée par le vide et, tout d’un coup, dans cette musicalité tridimensionnelle, le silence devient souffle de vie.
La seconde exposition met en scène chronologiquement toute la démarche artistique de la fabuleuse Sophie Taeuber Arp. Née en 1889 à Davos, cette artiste peintre, sculptrice et même danseuse, aura participé, avec son mari Jean Arp, aux mouvements Dada puis surréaliste. Son œuvre est marquée par le développement et le rythme d’une géométrie graphique, musicale, imposant même une chorégraphie des couleurs – une vision ultramoderniste à une époque ultraclassique; tous les supports nouveaux seront ainsi utilisés. En outre, elle s’essaiera au tissage, exerçant en ce sens une influence sur l’industrie textile et décorative et entraînant dans son sillage son amie Sonia Delaunay et tant d’autres qu’elle aura inspirés.
Il s’agit de deux artistes majeurs, respirant et créant dans une perpétuelle évolution et une constante recherche. Leur parallèle est d’autant plus marquant qu’ils sont différents dans leur vision et choix d’expression. Cependant, ce même plaisir du jeu que procure la création, ce même regard empreint de découverte et d’émerveillement que seule une perception intacte de l’enfance permet et attise, auront permis une ouverture illimitée à l’art moderne.
Au Moma, New York:
Alexander Calder, Modern from the Start, jusqu’au 15 janvier 2022.
Sophie Taeuber Arp, Living Abstraction, jusqu’au 12 mars 2022.
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