Selon le Washington Post, les documents conservés par Trump dans sa résidence en Floride comportaient des informations "très sensibles" et "top secrets" concernant le travail d'espionnage sur la Chine et l'Iran.
Des documents saisis en août dans la résidence de Floride de Donald Trump comprenaient des informations hautement sensibles sur l'Iran et la Chine qui auraient pu révéler au grand jour des méthodes d'espionnage américaines, a rapporté vendredi le Washington Post.
L'un des documents saisis par les enquêteurs fédéraux dépeignait le programme de missiles de l'Iran. Un autre "décrivait un travail de renseignement très sensible visant la Chine", selon le quotidien américain, citant une source proche du dossier.
En quittant la Maison Blanche, l'ancien président américain avait emporté des boîtes entières de documents. Or, une loi de 1978 oblige tout président américain à transmettre l'ensemble de ses emails, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales.
Les enquêteurs ont saisi près de 11.000 documents lors d'une perquisition spectaculaire sur la base d'un mandat pour "rétention de documents classifiés" et "entrave à une enquête fédérale".
Des documents saisis en août dans la résidence de Floride de Donald Trump comprenaient des informations hautement sensibles sur l'Iran et la Chine (AFP)
Parmi ces documents figuraient un peu plus de 100 documents classifiés, dont certains étaient classés top secret et normalement accessibles uniquement à un cercle très restreint et sous de drastiques conditions de sécurité.
Or, dans la luxueuse résidence de Mar-a-Lago, des documents étaient stockés en différents lieux, et notamment dans le bureau personnel de Donald Trump, des espaces peu sûrs, selon le ministère de la Justice, qui dirige l'enquête.
L'institution a justifié la perquisition de Mar-a-Lago par des questions de sécurité nationale, soutenant que Donald Trump était suspecté de violer l'Espionage Act de 1917, interdisant la détention et le partage de documents hautement sensibles relatifs à la défense nationale.
Donald Trump a également été suspecté d'entraver l'enquête, ses avocats ayant affirmé, avant la perquisition, qu'il n'y avait plus de documents gouvernementaux à Mar-a-Lago. Il n'a pas été inculpé.
Un tribunal a nommé, à la demande de Donald Trump, un expert indépendant chargé d'examiner les documents pour déterminer leur nature, confidentielle ou non.
La nature de seulement 15 d'entre-eux fait l'objet d'un désaccord entre les parties, a fait savoir jeudi le ministère dans un document judiciaire.
Avec AFP
Des documents saisis en août dans la résidence de Floride de Donald Trump comprenaient des informations hautement sensibles sur l'Iran et la Chine qui auraient pu révéler au grand jour des méthodes d'espionnage américaines, a rapporté vendredi le Washington Post.
L'un des documents saisis par les enquêteurs fédéraux dépeignait le programme de missiles de l'Iran. Un autre "décrivait un travail de renseignement très sensible visant la Chine", selon le quotidien américain, citant une source proche du dossier.
En quittant la Maison Blanche, l'ancien président américain avait emporté des boîtes entières de documents. Or, une loi de 1978 oblige tout président américain à transmettre l'ensemble de ses emails, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales.
Les enquêteurs ont saisi près de 11.000 documents lors d'une perquisition spectaculaire sur la base d'un mandat pour "rétention de documents classifiés" et "entrave à une enquête fédérale".
Des documents saisis en août dans la résidence de Floride de Donald Trump comprenaient des informations hautement sensibles sur l'Iran et la Chine (AFP)
Parmi ces documents figuraient un peu plus de 100 documents classifiés, dont certains étaient classés top secret et normalement accessibles uniquement à un cercle très restreint et sous de drastiques conditions de sécurité.
Or, dans la luxueuse résidence de Mar-a-Lago, des documents étaient stockés en différents lieux, et notamment dans le bureau personnel de Donald Trump, des espaces peu sûrs, selon le ministère de la Justice, qui dirige l'enquête.
L'institution a justifié la perquisition de Mar-a-Lago par des questions de sécurité nationale, soutenant que Donald Trump était suspecté de violer l'Espionage Act de 1917, interdisant la détention et le partage de documents hautement sensibles relatifs à la défense nationale.
Donald Trump a également été suspecté d'entraver l'enquête, ses avocats ayant affirmé, avant la perquisition, qu'il n'y avait plus de documents gouvernementaux à Mar-a-Lago. Il n'a pas été inculpé.
Un tribunal a nommé, à la demande de Donald Trump, un expert indépendant chargé d'examiner les documents pour déterminer leur nature, confidentielle ou non.
La nature de seulement 15 d'entre-eux fait l'objet d'un désaccord entre les parties, a fait savoir jeudi le ministère dans un document judiciaire.
Avec AFP
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