©Karim Ezzeddine est l’un des meilleurs joueurs libanais en activité.
Dans un entretien exclusif avec Ici Beyrouth, Karim Ezzeddine (25 ans, 2,06 mètres), joueur de Dynamo et de l’équipe nationale du Liban, révèle avoir des ambitions élevées pour la saison en cours, aussi bien en club qu’en sélection.
Ici Beyrouth: Raconte-nous en bref ton histoire et ton parcours sportif.
Karim Ezzeddine: Je suis franco-libanais de nationalité, sachant que ma mère est congolaise et mon père libanais. Je suis né au Congo, avant de vivre en France de 2 à 16 ans, puis aux États-Unis pendant sept ans (formation sport-études). Je suis rentré au Liban pour continuer ma carrière de basketteur à 21 ans. Durant les trois dernières années marquées par les différentes crises, j’ai joué en Pro B au Paris Basket, en Arabie Saoudite et au Bahreïn. J’ai rejoint Dynamo en fin de saison 2021/2022 et je continue à défendre leurs couleurs cette saison.
IB: Comment ont eu lieu tes débuts dans le basket?
KE: Mon frère était influencé par la culture hip-hop et faisait du basket. Il m’a incité à m’orienter vers ce sport, et, dès que j’ai débuté, à 11 ans, j’ai compris que je voulais continuer sur cette voie. J’avais la vitesse nécessaire à la réussite dans ce sport. De plus, j’apprenais vite. J’ai rejoint les centres de formation de Nanterre puis d'Orléans. Et, à 16 ans, je suis allé aux États-Unis. J’ai moi-même contacté les 10 meilleurs lycées de sport-études des USA à qui j'ai envoyé mes vidéos. Et j’ai été sélectionné pour rejoindre une équipe.
IB: Le Liban n’a jamais passé le premier tour du Mondial de basket lors de ses 3 premières participations (2002, 2006 et 2010). Le Liban peut-il faire mieux en 2023?
KE: Je pense qu’il n’y aucune limite au potentiel du Liban à cette coupe du monde. Bien-sûr, nous devons régler la question relative au joueur étranger qui jouera avec l’équipe. L’état d’esprit est très bon dans l’équipe. Quand Wael Arakji a pris les choses en main à la fin des matches, nous étions tous derrière lui. Et, à l’avenir, quand Arakji sera dans un contexte où il ne pourra pas faire la différence tout seul, d’autres joueurs pourraient être amenés à le faire pour l’équipe. Personnellement, je rêve de la finale du Mondial 2023. Finalement, ce n’est que du basket. Il faut mettre le ballon dans un panier et défendre. Je pense qu’on ira loin au Mondial.
IB: Quel est l’objectif de Dynamo pour cette saison 2022/2023? Le titre de champion est-il une barre trop haute?
KE: Le titre n’est pas une barre trop haute, notamment avec un coach comme Jad el-Hajj. L’expérience de la saison dernière va beaucoup nous servir. Nous savons désormais ce qu’il ne faut pas faire. Personnellement, je me dois d’être plus agressif cette saison, sachant que la saison dernière, je revenais d'une blessure. Cette année, je suis en très bonne forme.
IB: Qui est le principal concurrent de Dynamo pour le titre de champion du Liban 2023?
KE: Il n’y a pas un seul concurrent à sortir du lot. Nous approchons nos trois principaux concurrents (Riyadi, Sagesse et SC Beirut) de la même façon. Le niveau du championnat est très bon cette saison.
Ici Beyrouth: Raconte-nous en bref ton histoire et ton parcours sportif.
Karim Ezzeddine: Je suis franco-libanais de nationalité, sachant que ma mère est congolaise et mon père libanais. Je suis né au Congo, avant de vivre en France de 2 à 16 ans, puis aux États-Unis pendant sept ans (formation sport-études). Je suis rentré au Liban pour continuer ma carrière de basketteur à 21 ans. Durant les trois dernières années marquées par les différentes crises, j’ai joué en Pro B au Paris Basket, en Arabie Saoudite et au Bahreïn. J’ai rejoint Dynamo en fin de saison 2021/2022 et je continue à défendre leurs couleurs cette saison.
IB: Comment ont eu lieu tes débuts dans le basket?
KE: Mon frère était influencé par la culture hip-hop et faisait du basket. Il m’a incité à m’orienter vers ce sport, et, dès que j’ai débuté, à 11 ans, j’ai compris que je voulais continuer sur cette voie. J’avais la vitesse nécessaire à la réussite dans ce sport. De plus, j’apprenais vite. J’ai rejoint les centres de formation de Nanterre puis d'Orléans. Et, à 16 ans, je suis allé aux États-Unis. J’ai moi-même contacté les 10 meilleurs lycées de sport-études des USA à qui j'ai envoyé mes vidéos. Et j’ai été sélectionné pour rejoindre une équipe.
IB: Le Liban n’a jamais passé le premier tour du Mondial de basket lors de ses 3 premières participations (2002, 2006 et 2010). Le Liban peut-il faire mieux en 2023?
KE: Je pense qu’il n’y aucune limite au potentiel du Liban à cette coupe du monde. Bien-sûr, nous devons régler la question relative au joueur étranger qui jouera avec l’équipe. L’état d’esprit est très bon dans l’équipe. Quand Wael Arakji a pris les choses en main à la fin des matches, nous étions tous derrière lui. Et, à l’avenir, quand Arakji sera dans un contexte où il ne pourra pas faire la différence tout seul, d’autres joueurs pourraient être amenés à le faire pour l’équipe. Personnellement, je rêve de la finale du Mondial 2023. Finalement, ce n’est que du basket. Il faut mettre le ballon dans un panier et défendre. Je pense qu’on ira loin au Mondial.
IB: Quel est l’objectif de Dynamo pour cette saison 2022/2023? Le titre de champion est-il une barre trop haute?
KE: Le titre n’est pas une barre trop haute, notamment avec un coach comme Jad el-Hajj. L’expérience de la saison dernière va beaucoup nous servir. Nous savons désormais ce qu’il ne faut pas faire. Personnellement, je me dois d’être plus agressif cette saison, sachant que la saison dernière, je revenais d'une blessure. Cette année, je suis en très bonne forme.
IB: Qui est le principal concurrent de Dynamo pour le titre de champion du Liban 2023?
KE: Il n’y a pas un seul concurrent à sortir du lot. Nous approchons nos trois principaux concurrents (Riyadi, Sagesse et SC Beirut) de la même façon. Le niveau du championnat est très bon cette saison.
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