Le président sortant Michel Aoun a estimé, à trois jours de l'expiration de son mandat, que la formation d'un nouveau gouvernement, dans un contexte de vacance présidentielle, "paraît impossible". Dans une interview à la chaîne satellitaire "el-Mayadine", il a déclaré sur ce plan: "Je ne sais pas quelles sont les intentions des autres parties, mais la formation d'un (nouveau) gouvernement paraît impossible. Rien dans la Constitution empêche la publication du décret acceptant la démission du gouvernement" (sortant). Dans ce cadre, selon plusieurs sources d'information, les services de la présidence de la République auraient préparé le décret portant sur l'acceptation de la démission du Cabinet de Najib Mikati. Le décret serait signé et rendu public le dernier jour du mandat, lundi prochain.
Notons dans ce contexte que le président Aoun poursuivit ses attaques contre le Premier ministre sortant (et désigné) Najib Mikati. Jeudi soir, le chef de l’État a accordé une interview télévisée à la chaîne LBCI, dans laquelle il a fait le point sur son mandat et a attaqué Najib Mikati, l’accusant de " vouloir exercer une tutelle sur le nouveau cabinet".
Par ailleurs, au cours d’une discussion à bâtons rompus avec les journalistes accrédités au palais présidentiel, le président Aoun a déclaré qu’il allait "faire face à l’absence de critères uniformes pour la formation du gouvernement". "Najib Mikati et son équipe, a-t-il souligné, n’ont aucune volonté de former un gouvernement et ils n’adoptent pas avec le bloc du Liban fort et le Courant patriotique libre les mêmes critères qu’avec le mouvement Amal, le Hezbollah, le Parti socialiste progressistes et les autres partis."
Il a également précisé "qu’aucun texte constitutionnel empêche d’accepter la démission d’un gouvernement avant la formation d’un nouveau Cabinet". Jeudi soir, il avait annoncé qu’il est " prêt à signer le décret de démission du gouvernement ", alors que le pays s’oriente vers un vide au niveau de la présidence, en raison de l’incapacité du Parlement à élire un nouveau chef de l’État dans les délais constitutionnels.
Concernant l’accord sur la démarcation des frontières maritimes avec Israël, le président a précisé qu’ " il n’y avait aucune clause secrète" et "qu’un accord de paix n’est pas prévu". Au sujet de la délimitation des frontières maritimes avec la Syrie et le report de la visite de la délégation libanaise à Damas, prévue initialement mercredi dernier, Michel Aoun a estimé que " la partie syrienne n’est pas encore prête", soulignant que "les négociations, même avec des amis, sont difficiles". Et d’ajouter : "Si les contacts avec le président Bachar el-Assad n’étaient pas positifs, nous n’aurions pas demandé de rendez-vous pour envoyer la délégation."
Revenant sur son mandat à deux jours de son départ, le président a accusé les responsables politiques de ne pas l’avoir aidé à combattre la corruption au Liban, en utilisant le célèbre slogan de la Thawra, Kellon yaane kellon (Tous ça veut dire tous). Et de poursuivre : "Je n’ai accepté aucune tutelle et aucun pots-de-vin d’autres États comme de nombreux autres responsables. J’ai fait face à des médias hostiles et à des catastrophes graves durant mon mandat."
Notons dans ce contexte que le président Aoun poursuivit ses attaques contre le Premier ministre sortant (et désigné) Najib Mikati. Jeudi soir, le chef de l’État a accordé une interview télévisée à la chaîne LBCI, dans laquelle il a fait le point sur son mandat et a attaqué Najib Mikati, l’accusant de " vouloir exercer une tutelle sur le nouveau cabinet".
Par ailleurs, au cours d’une discussion à bâtons rompus avec les journalistes accrédités au palais présidentiel, le président Aoun a déclaré qu’il allait "faire face à l’absence de critères uniformes pour la formation du gouvernement". "Najib Mikati et son équipe, a-t-il souligné, n’ont aucune volonté de former un gouvernement et ils n’adoptent pas avec le bloc du Liban fort et le Courant patriotique libre les mêmes critères qu’avec le mouvement Amal, le Hezbollah, le Parti socialiste progressistes et les autres partis."
Il a également précisé "qu’aucun texte constitutionnel empêche d’accepter la démission d’un gouvernement avant la formation d’un nouveau Cabinet". Jeudi soir, il avait annoncé qu’il est " prêt à signer le décret de démission du gouvernement ", alors que le pays s’oriente vers un vide au niveau de la présidence, en raison de l’incapacité du Parlement à élire un nouveau chef de l’État dans les délais constitutionnels.
Concernant l’accord sur la démarcation des frontières maritimes avec Israël, le président a précisé qu’ " il n’y avait aucune clause secrète" et "qu’un accord de paix n’est pas prévu". Au sujet de la délimitation des frontières maritimes avec la Syrie et le report de la visite de la délégation libanaise à Damas, prévue initialement mercredi dernier, Michel Aoun a estimé que " la partie syrienne n’est pas encore prête", soulignant que "les négociations, même avec des amis, sont difficiles". Et d’ajouter : "Si les contacts avec le président Bachar el-Assad n’étaient pas positifs, nous n’aurions pas demandé de rendez-vous pour envoyer la délégation."
Revenant sur son mandat à deux jours de son départ, le président a accusé les responsables politiques de ne pas l’avoir aidé à combattre la corruption au Liban, en utilisant le célèbre slogan de la Thawra, Kellon yaane kellon (Tous ça veut dire tous). Et de poursuivre : "Je n’ai accepté aucune tutelle et aucun pots-de-vin d’autres États comme de nombreux autres responsables. J’ai fait face à des médias hostiles et à des catastrophes graves durant mon mandat."
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