Le commandement du mouvement Amal a déploré samedi les attaques dont fait l’objet le chef du Parlement, Nabih Berry, «de la part de parties connues par tous» qui «tantôt prétextent que le président de la Chambre n’a pas le droit de convoquer un dialogue» et «tantôt l’accusent de paralyser la formation du gouvernement». Le mouvement Amal fait ainsi allusion au président sortant de la République, Michel Aoun, qui a, dans une interview accordée récemment à la chaîne LBCI, jugé «anticonstitutionnelle» l’initiative de M. Berry d’appeler, la semaine prochaine, à un dialogue autour de la présidentielle, estimant que le président de la Chambre n’a pas le droit de convoquer un dialogue national qui relève de la compétence du chef de l’État.
Dans un communiqué, le commandement du mouvement Amal a répondu à M. Aoun, sans le nommer, qu’il «fait semblant d’oublier» le dialogue convoqué par M. Berry en 2006 et auquel «il avait participé». «Il avait alors réclamé de participer au gouvernement», peut-on lire dans le communiqué. Amal affirme en outre que M. Berry «continue de déployer des efforts pour former le gouvernement». D’après le mouvement, ce sont les parties qui accusent M. Berry qui «empêchent en réalité la formation du cabinet». «Elles veulent nommer la majorité des ministres sans lui accorder la confiance», insiste-t-on dans le communiqué. «Qui sont donc les nouveaux judas?» s’est interrogé le mouvement Amal, en réponse à un tweet du chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, qui a accusé «les nouveaux judas» d’avoir «cédé les seules prérogatives du président préservées dans l’accord de Taëf» et de «s’être abstenus jusqu’à présent d’exécuter ce qu’il y a de mieux dans cet accord». «Ils s’apprêtent, après le 31 octobre (fin du mandat de Michel Aoun, NDLR) de céder tout ce qui reste comme prérogatives à (Najib) Mikati et Nabih Berry, a-t-il écrit samedi sur son compte Twitter. Nous avons lutté pendant 15 ans et nous avons restitué les droits pour préserver le Liban. Nous sommes prêts à lutter pour empêcher qu’ils ne les dérobent… Nous avons mis en garde.»
Se penchant sur l’accord sur la délimitation de la frontière maritime entre le Liban et Israël, qui a été conclu jeudi à Ras Naqoura, le commandement du mouvement Amal a déploré le fait que ces parties «essaient de dissimuler le rôle qu’a joué Nabih Berry» à cet égard, affirmant que c’était lui «qui avait pavé la voie» à cet accord.
Dans un communiqué, le commandement du mouvement Amal a répondu à M. Aoun, sans le nommer, qu’il «fait semblant d’oublier» le dialogue convoqué par M. Berry en 2006 et auquel «il avait participé». «Il avait alors réclamé de participer au gouvernement», peut-on lire dans le communiqué. Amal affirme en outre que M. Berry «continue de déployer des efforts pour former le gouvernement». D’après le mouvement, ce sont les parties qui accusent M. Berry qui «empêchent en réalité la formation du cabinet». «Elles veulent nommer la majorité des ministres sans lui accorder la confiance», insiste-t-on dans le communiqué. «Qui sont donc les nouveaux judas?» s’est interrogé le mouvement Amal, en réponse à un tweet du chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, qui a accusé «les nouveaux judas» d’avoir «cédé les seules prérogatives du président préservées dans l’accord de Taëf» et de «s’être abstenus jusqu’à présent d’exécuter ce qu’il y a de mieux dans cet accord». «Ils s’apprêtent, après le 31 octobre (fin du mandat de Michel Aoun, NDLR) de céder tout ce qui reste comme prérogatives à (Najib) Mikati et Nabih Berry, a-t-il écrit samedi sur son compte Twitter. Nous avons lutté pendant 15 ans et nous avons restitué les droits pour préserver le Liban. Nous sommes prêts à lutter pour empêcher qu’ils ne les dérobent… Nous avons mis en garde.»
Se penchant sur l’accord sur la délimitation de la frontière maritime entre le Liban et Israël, qui a été conclu jeudi à Ras Naqoura, le commandement du mouvement Amal a déploré le fait que ces parties «essaient de dissimuler le rôle qu’a joué Nabih Berry» à cet égard, affirmant que c’était lui «qui avait pavé la voie» à cet accord.
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