« Ce qui compte, c’est vivre des trucs forts, qui griffent » : Vincent Delerm retrace ses 20 ans de carrière dans deux disques et un beau livret, entre évocations de Jean Rochefort, Alain Souchon ou Franck Ribéry.
L’ensemble, qui sort ce vendredi, s’appelle « Comme une histoire/Sans paroles ». Il y a d’abord ce livret plein de photos, d’annotations du chanteur ou de lettres. Comme celles envoyées au musicien par Jean-Louis Trintignant ou Patrick Modiano, sujets des chansons « Deauville sans Trintignant » ou « Le baiser Modiano ». Et il y a deux disques. « Comme une histoire » comprend des morceaux inédits ou des documents sonores. « Sans paroles » propose des instrumentaux. Le premier est une mine d’or. On entend ainsi dans une séquence tirée d’un making-of de clip le rire de Jean Rochefort (disparu en 2017) et un message très émouvant de l’acteur laissé sur le répondeur du musicien.
La première fois que les deux hommes se voient, c’est pour le clip de « Sous les avalanches ». « Je lui avais envoyé une lettre, lui demandant s’il voudrait tourner dans un clip, le prévenant qu’il y aurait des chemises hawaïennes et des tongs », se souvient, amusé, Vincent Delerm. D’autres projets les réuniront, comme « Léonard a une sensibilité de gauche ». « Jean me taquinait pour mes idées de gauche, et un jour, sa voix et celle de l’enfant n’étaient pas raccord et il avait lâché dans un fou rire “et bien la gauche n’est pas près de passer” ! ».
Le 28 avril, Vincent Delerm avait donné le premier d’une série de concerts dans la salle parisienne de L’Européen, celle qui avait lancé sa carrière il y a 20 ans. Il y partageait alors l’affiche avec Jeanne Cherhal, sa « sœur » dans le métier, à qui il rend hommage dans la chanson « Avec Jeanne ». Il y a six mois, le soir de la première de ce show-anniversaire, il y avait Claude Lelouch dans la salle. Une présence marquante, qui touche.
Mais Vincent Delerm avoue que « rien ne fait plus d’effet que, quand tu es chanteur, un autre chanteur que tu admires est dans la salle ». Ce qui s’est passé quand Alain Souchon est venu au premier Olympia de l’auteur de « Fanny Ardant et moi ». « Apprenant ça, 20 minutes avant le concert, je me suis dit “il faut que je fasse une chanson de Souchon, que tout le monde connaît, pas trop dure : ‘Allô maman bobo’”. “En la répétant dans ma loge, ça m’a ému et ça m’a noué la gorge... alors que je devais être sur scène juste après (rires)”. Le show se passera bien et Alain Souchon viendra se montrer sur un côté de la scène à ce moment-là.
Vincent Delerm aime le foot. Dans son livret, revenant sur l’enregistrement de son troisième album, “Les piqûres d’araignée”, aux côtés du musicien Peter von Poehl dans un coin perdu de la campagne suédoise, Vincent Delerm se souvient d’un but. Celui, commenté en suédois à la télé de Franck Ribéry avec l’équipe de France contre l’Espagne au Mondial-2006. “Dans le foot, je cherche toujours un truc un peu lyrique, pour ce match-là, c’est le cas, les Espagnols avaient dit qu’ils voulaient mettre Zidane à la retraite”. La France battra l’Espagne, puis ira en finale (perdue).
Lors de la soirée après le concert du 28 avril, un ami du musicien lui offre un maillot de l’équipe de France floqué du numéro 20, pour 20 ans de carrière. C’était aussi le maillot de David Trezeguet au Mondial-1998. “Lui et Thierry Henry étaient les deux petits jeunes de l’équipe de France à ce moment, et après France-Brésil (finale gagnée par les Bleus) Henry remonte le col du maillot de Trezeguet, je m’accroche à ce genre de détail”. Comme dans ses chansons, où la touche pointilliste fait le tableau.
AFP
L’ensemble, qui sort ce vendredi, s’appelle « Comme une histoire/Sans paroles ». Il y a d’abord ce livret plein de photos, d’annotations du chanteur ou de lettres. Comme celles envoyées au musicien par Jean-Louis Trintignant ou Patrick Modiano, sujets des chansons « Deauville sans Trintignant » ou « Le baiser Modiano ». Et il y a deux disques. « Comme une histoire » comprend des morceaux inédits ou des documents sonores. « Sans paroles » propose des instrumentaux. Le premier est une mine d’or. On entend ainsi dans une séquence tirée d’un making-of de clip le rire de Jean Rochefort (disparu en 2017) et un message très émouvant de l’acteur laissé sur le répondeur du musicien.
La première fois que les deux hommes se voient, c’est pour le clip de « Sous les avalanches ». « Je lui avais envoyé une lettre, lui demandant s’il voudrait tourner dans un clip, le prévenant qu’il y aurait des chemises hawaïennes et des tongs », se souvient, amusé, Vincent Delerm. D’autres projets les réuniront, comme « Léonard a une sensibilité de gauche ». « Jean me taquinait pour mes idées de gauche, et un jour, sa voix et celle de l’enfant n’étaient pas raccord et il avait lâché dans un fou rire “et bien la gauche n’est pas près de passer” ! ».
Le 28 avril, Vincent Delerm avait donné le premier d’une série de concerts dans la salle parisienne de L’Européen, celle qui avait lancé sa carrière il y a 20 ans. Il y partageait alors l’affiche avec Jeanne Cherhal, sa « sœur » dans le métier, à qui il rend hommage dans la chanson « Avec Jeanne ». Il y a six mois, le soir de la première de ce show-anniversaire, il y avait Claude Lelouch dans la salle. Une présence marquante, qui touche.
Mais Vincent Delerm avoue que « rien ne fait plus d’effet que, quand tu es chanteur, un autre chanteur que tu admires est dans la salle ». Ce qui s’est passé quand Alain Souchon est venu au premier Olympia de l’auteur de « Fanny Ardant et moi ». « Apprenant ça, 20 minutes avant le concert, je me suis dit “il faut que je fasse une chanson de Souchon, que tout le monde connaît, pas trop dure : ‘Allô maman bobo’”. “En la répétant dans ma loge, ça m’a ému et ça m’a noué la gorge... alors que je devais être sur scène juste après (rires)”. Le show se passera bien et Alain Souchon viendra se montrer sur un côté de la scène à ce moment-là.
Vincent Delerm aime le foot. Dans son livret, revenant sur l’enregistrement de son troisième album, “Les piqûres d’araignée”, aux côtés du musicien Peter von Poehl dans un coin perdu de la campagne suédoise, Vincent Delerm se souvient d’un but. Celui, commenté en suédois à la télé de Franck Ribéry avec l’équipe de France contre l’Espagne au Mondial-2006. “Dans le foot, je cherche toujours un truc un peu lyrique, pour ce match-là, c’est le cas, les Espagnols avaient dit qu’ils voulaient mettre Zidane à la retraite”. La France battra l’Espagne, puis ira en finale (perdue).
Lors de la soirée après le concert du 28 avril, un ami du musicien lui offre un maillot de l’équipe de France floqué du numéro 20, pour 20 ans de carrière. C’était aussi le maillot de David Trezeguet au Mondial-1998. “Lui et Thierry Henry étaient les deux petits jeunes de l’équipe de France à ce moment, et après France-Brésil (finale gagnée par les Bleus) Henry remonte le col du maillot de Trezeguet, je m’accroche à ce genre de détail”. Comme dans ses chansons, où la touche pointilliste fait le tableau.
AFP
Lire aussi
Commentaires