Nous avons reçu lundi du groupe TMT (Tajamo3 mouwekabet el-thawra), issu de la révolution du 17 octobre 2019, la déclaration suivante de soutien à l'ancien député Farès Souhaid :
Le Dr. Farès Souhaid a comparu ce matin devant la justice libanaise. Nous rappelons au juge d’instruction en charge de cette sinistre affaire que la demande a été faite par un parti hors-la-loi, qui viole tous les jours la Constitution libanaise en portant ses armes et en se substituant à l’Etat dans son monopole de la violence armée, de même qu’il viole le droit international par les interventions militaires de ses combattants libanais sans l’autorisation du gouvernement libanais ni celle des pays concernés.
Nous notons en outre le paradoxe qu’un parti, dont le chef déclare compter sur le soutien de "cent mille hommes armés", ouvertement sectaire par ses symboles religieux affichés, et anti-libanais par son inféodation officielle au leader de la République islamique d’Iran, ose attaquer en justice un leader libanais courageux, non-violent, ouvert et patriote, en l’accusant de prétendues attaques contre la paix civile. Nous ne pouvons que constater que le Liban s’enfonce encore plus dans la dictature imposée par les armes du Hezbollah, soutenu et épaulé de son propre aveu par le président de la République.
Cette action en justice est un scandale. La réaction normale de la justice libanaise n’aurait pas été seulement de rejeter la demande immédiatement, mais de convoquer les plaignants derechef pour s’expliquer d’une telle action orwellienne, et de les arrêter pour participation à un groupement armé non reconnu par la loi libanaise, un groupe illégal, sectaire et belligérant.
Au-delà des excuses et les réparations dues par le tribunal pour cette convocation intempestive, nous demandons à la justice libanaise, notamment le parquet, de réaffirmer la souveraineté de la loi, et la nécessité de traduire en justice les assassins d’un grand nombre de Libanais (ainsi que de ressortissants libanais, syriens et irakiens tombés sous les balles des militants du Hezbollah). Nous demandons la convocation par la justice libanaise du chef du "Parti de Dieu" pour ces violations flagrantes de la constitution libanaise et de notre législation pénale, ainsi que du droit international. Nul n’est au-dessus de la loi. Cette demande s’étend à tous les responsables convoqués par la justice pour le crime contre l’humanité commis le 4 Août, la tuerie de Aïn el-Remmané et le déploiement dans la rue des hommes armés des milices du "Parti de Dieu" et des ses alliés sectaires, ainsi que pour les assassinats de citoyens libanais et étrangers dans l’impunité la plus totale, le dernier en date étant celui de Lokman Slim.
Nous demandons également aux autorités libanaises compétentes de convoquer les ambassadeurs de la Syrie et de l’Iran afin de leur rappeler la responsabilité de leurs commettants libanais pour la violation du droit libanais, ainsi que du droit international, et nous les appelons à agir diplomatiquement et juridiquement pour engager les responsabilités en droit de ces deux gouvernements pour leur soutien armé au Hezbollah et à tout groupe portant les armes au Liban qui risque de causer des drames interminables, y compris récemment dans les camps de réfugiés palestiniens.
Le Liban ne se relèvera pas si la justice n’est pas établie/consolidée/redressée et tous les citoyens soumis à la loi. La situation surréaliste que révèle l’affaire Souhaid s’inscrit dans le droit chemin d’une dictature qui utilise la justice contre les citoyens libres. Le Dr. Souhaid est un héros de la justice, et le modèle citoyen pour notre société révolutionnaire non-violente exprimant librement son opinion, refusant le recours aux armes, et appelant à la souveraineté du pays.
Il a tout notre soutien.
Le Dr. Farès Souhaid a comparu ce matin devant la justice libanaise. Nous rappelons au juge d’instruction en charge de cette sinistre affaire que la demande a été faite par un parti hors-la-loi, qui viole tous les jours la Constitution libanaise en portant ses armes et en se substituant à l’Etat dans son monopole de la violence armée, de même qu’il viole le droit international par les interventions militaires de ses combattants libanais sans l’autorisation du gouvernement libanais ni celle des pays concernés.
Nous notons en outre le paradoxe qu’un parti, dont le chef déclare compter sur le soutien de "cent mille hommes armés", ouvertement sectaire par ses symboles religieux affichés, et anti-libanais par son inféodation officielle au leader de la République islamique d’Iran, ose attaquer en justice un leader libanais courageux, non-violent, ouvert et patriote, en l’accusant de prétendues attaques contre la paix civile. Nous ne pouvons que constater que le Liban s’enfonce encore plus dans la dictature imposée par les armes du Hezbollah, soutenu et épaulé de son propre aveu par le président de la République.
Cette action en justice est un scandale. La réaction normale de la justice libanaise n’aurait pas été seulement de rejeter la demande immédiatement, mais de convoquer les plaignants derechef pour s’expliquer d’une telle action orwellienne, et de les arrêter pour participation à un groupement armé non reconnu par la loi libanaise, un groupe illégal, sectaire et belligérant.
Au-delà des excuses et les réparations dues par le tribunal pour cette convocation intempestive, nous demandons à la justice libanaise, notamment le parquet, de réaffirmer la souveraineté de la loi, et la nécessité de traduire en justice les assassins d’un grand nombre de Libanais (ainsi que de ressortissants libanais, syriens et irakiens tombés sous les balles des militants du Hezbollah). Nous demandons la convocation par la justice libanaise du chef du "Parti de Dieu" pour ces violations flagrantes de la constitution libanaise et de notre législation pénale, ainsi que du droit international. Nul n’est au-dessus de la loi. Cette demande s’étend à tous les responsables convoqués par la justice pour le crime contre l’humanité commis le 4 Août, la tuerie de Aïn el-Remmané et le déploiement dans la rue des hommes armés des milices du "Parti de Dieu" et des ses alliés sectaires, ainsi que pour les assassinats de citoyens libanais et étrangers dans l’impunité la plus totale, le dernier en date étant celui de Lokman Slim.
Nous demandons également aux autorités libanaises compétentes de convoquer les ambassadeurs de la Syrie et de l’Iran afin de leur rappeler la responsabilité de leurs commettants libanais pour la violation du droit libanais, ainsi que du droit international, et nous les appelons à agir diplomatiquement et juridiquement pour engager les responsabilités en droit de ces deux gouvernements pour leur soutien armé au Hezbollah et à tout groupe portant les armes au Liban qui risque de causer des drames interminables, y compris récemment dans les camps de réfugiés palestiniens.
Le Liban ne se relèvera pas si la justice n’est pas établie/consolidée/redressée et tous les citoyens soumis à la loi. La situation surréaliste que révèle l’affaire Souhaid s’inscrit dans le droit chemin d’une dictature qui utilise la justice contre les citoyens libres. Le Dr. Souhaid est un héros de la justice, et le modèle citoyen pour notre société révolutionnaire non-violente exprimant librement son opinion, refusant le recours aux armes, et appelant à la souveraineté du pays.
Il a tout notre soutien.
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