Dans son installation en céramique _On a Sidewalk_, Moutran élabore l’idée d’histoires inachevées, disposant un amas de volets survolés par 220 cœurs, en hommage aux victimes du 4 août 2020 et à leurs vies désormais suspendues dans le temps.
Créée par la céramiste émergeante Cybelle Moutran, l'exposition a été conçue suite à l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020. Dans la lignée de sa participation aux secours et au déblayage des quartiers les plus endommagés de la ville, Moutran a gardé une photo d’une pile de volets au bord d’un trottoir qui l’a particulièrement touchée. Pour elle, cette photo représente l’amour des habitants de Beyrouth qui se sont soudés dans un élan de solidarité et d’entraide sans précédent face à cette innommable tragédie.
Les volets symbolisent une ville vibrante et évoquent le bonheur qu’abritaient ces maisons détruites. «Ce sont des portes qui donnaient sur des balcons ensoleillés; des portes qui se refermaient après de longues journées; des fenêtres d’où un voisin interpellait un autre, l’invitant à un café; ces fenêtres depuis lesquelles les mamans attendaient leurs enfants», confie l’artiste. Ces volets représentent désormais la beauté fracturée de la ville – caractéristique typique de l’architecture beyrouthine –, ainsi que les histoires individuelles des habitants.
Dans son installation en céramique, Moutran élabore l’idée d’histoires inachevées, disposant un amas de volets survolés par 220 cœurs, en hommage aux victimes et à leurs vies désormais suspendues dans le temps. Les cœurs flottent au-dessus des débris, transcendant le chaos dans un envol éthéré. Une représentation anatomique des cœurs contraste avec une forme plus abstraite, plus épurée; elles se mélangent dans une formation méditative collective.
Placée au sein de Beit Beirut, cet édifice iconique qui porte les cicatrices de la guerre civile libanaise, l’installation prend racine dans l’histoire de la ville et s’inscrit dans sa mémoire. Moutran canalise des émotions comme la douleur, la tristesse et la colère, placées dans son œuvre. Son installation est également une lettre d’amour à sa ville et ses habitants, un hommage mais aussi un rappel vital, à savoir que toutes ces victimes attendent (encore) que justice soit faite!
On a Sidewalk de Cybelle Moutran, Installation permanente à Beit Beirut, Sodeco.
@cybellemoutranceramics
Créée par la céramiste émergeante Cybelle Moutran, l'exposition a été conçue suite à l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020. Dans la lignée de sa participation aux secours et au déblayage des quartiers les plus endommagés de la ville, Moutran a gardé une photo d’une pile de volets au bord d’un trottoir qui l’a particulièrement touchée. Pour elle, cette photo représente l’amour des habitants de Beyrouth qui se sont soudés dans un élan de solidarité et d’entraide sans précédent face à cette innommable tragédie.
Les volets symbolisent une ville vibrante et évoquent le bonheur qu’abritaient ces maisons détruites. «Ce sont des portes qui donnaient sur des balcons ensoleillés; des portes qui se refermaient après de longues journées; des fenêtres d’où un voisin interpellait un autre, l’invitant à un café; ces fenêtres depuis lesquelles les mamans attendaient leurs enfants», confie l’artiste. Ces volets représentent désormais la beauté fracturée de la ville – caractéristique typique de l’architecture beyrouthine –, ainsi que les histoires individuelles des habitants.
Dans son installation en céramique, Moutran élabore l’idée d’histoires inachevées, disposant un amas de volets survolés par 220 cœurs, en hommage aux victimes et à leurs vies désormais suspendues dans le temps. Les cœurs flottent au-dessus des débris, transcendant le chaos dans un envol éthéré. Une représentation anatomique des cœurs contraste avec une forme plus abstraite, plus épurée; elles se mélangent dans une formation méditative collective.
Placée au sein de Beit Beirut, cet édifice iconique qui porte les cicatrices de la guerre civile libanaise, l’installation prend racine dans l’histoire de la ville et s’inscrit dans sa mémoire. Moutran canalise des émotions comme la douleur, la tristesse et la colère, placées dans son œuvre. Son installation est également une lettre d’amour à sa ville et ses habitants, un hommage mais aussi un rappel vital, à savoir que toutes ces victimes attendent (encore) que justice soit faite!
On a Sidewalk de Cybelle Moutran, Installation permanente à Beit Beirut, Sodeco.
@cybellemoutranceramics
Lire aussi
Commentaires