Dans un sentiment mélangé de colère et de frustration, les chauffeurs affiliés aux fédérations et syndicats du secteur des transports terrestres au Liban ont pour la deuxième fois en une semaine, organisé des sit-in et bloqué des routes aux quatre coins du pays. L'objectif de ce mouvement est de faire pression sur le gouvernement afin qu’il donne une suite à leurs revendications sociales.
De part et d’autre des axes routiers principaux, les remorques des camions sont levées. Des camions, des bus sont garés des deux côtés des routes. La pluie n'a pas empêché les manifestants de se rassembler. Le mouvement est ample. Les protestataires sont encadrés par des agents de la police et des services de renseignements, et des militaires. Les propriétaires d’entreprises importatrices de pétrole se joignent à la protestation. Les chauffeurs des camions-citernes d’essence sillonnent conjointement avec les conducteurs de bus et de camions les rues de la capitale.
« Nous nous sommes déjà entretenus avec le Premier ministre et les ministres de l’intérieur, des Finances et des Travaux publics et du Transport. Ils avaient promis de venir en aide au secteur du transport, mais leurs promesses sont vaines. Nous n’avons pas encore su pourquoi ils ne les tiennent pas, » fulmine le président du syndicat des camionneurs, Chafic Kassis, rencontré par Ici Beyrouth à Dora.
Même son de cloche du côté du président du syndicat des chauffeurs de bus et de taxis, Mansour Silva : « Nous endurons beaucoup à cause de la situation dans le pays. Nous en parlons avec insistance, mais personne ne nous répond. »
Dans les lieux de rassemblement, des chauffeurs manifestent leur désarroi. Ils sont incapables de subvenir à leurs besoins essentiels. Des conducteurs bloquent avec leurs voitures l’accès à la place des martyrs. La circulation est détournée, créant un embouteillage au niveau du Ring. Ils insistent sur le fait que leur démarche a été prise pour des raisons vitales: « On ne peut pas acheter une bouteille de gaz dont le prix s’élève à 300 ou 320 mille LL. On nous a promis un bidon d’essence par jour à 100 mille LL. On nous a promis des aides… Ma maison est en location. Je dois payer 1 million 500 mille LL. » « Comment peut-on vivre ? Comment peut-on vivre ? » répète un manifestant. Et de marteler « Promesses, promesses… Nous n’entendons que des promesses. Chaque jeudi nous manifesterons. »
A Tripoli, une partie de la route de Palma est occupée par les manifestants. A Aley, des pneus sont brûlés. Le mouvement est temporaire. Il n’a duré que 4 heures. Le vacarme matinal des klaxons forts a cessé aux alentours de 10h, mais les chauffeurs sont résolus de rester en grève toute la journée.
Les conducteurs veulent surtout être exemptés de la taxe « mécanique ». Jeudi passé, le président du syndicat des distributeurs de carburants, Fadi Abou Chakra, confiait à Ici Beyrouth qu’une « taxe de près de 40.000 livres libanaises est prélevée par l’État à chaque bidon d’essence vendu ».
De part et d’autre des axes routiers principaux, les remorques des camions sont levées. Des camions, des bus sont garés des deux côtés des routes. La pluie n'a pas empêché les manifestants de se rassembler. Le mouvement est ample. Les protestataires sont encadrés par des agents de la police et des services de renseignements, et des militaires. Les propriétaires d’entreprises importatrices de pétrole se joignent à la protestation. Les chauffeurs des camions-citernes d’essence sillonnent conjointement avec les conducteurs de bus et de camions les rues de la capitale.
« Nous nous sommes déjà entretenus avec le Premier ministre et les ministres de l’intérieur, des Finances et des Travaux publics et du Transport. Ils avaient promis de venir en aide au secteur du transport, mais leurs promesses sont vaines. Nous n’avons pas encore su pourquoi ils ne les tiennent pas, » fulmine le président du syndicat des camionneurs, Chafic Kassis, rencontré par Ici Beyrouth à Dora.
Même son de cloche du côté du président du syndicat des chauffeurs de bus et de taxis, Mansour Silva : « Nous endurons beaucoup à cause de la situation dans le pays. Nous en parlons avec insistance, mais personne ne nous répond. »
Dans les lieux de rassemblement, des chauffeurs manifestent leur désarroi. Ils sont incapables de subvenir à leurs besoins essentiels. Des conducteurs bloquent avec leurs voitures l’accès à la place des martyrs. La circulation est détournée, créant un embouteillage au niveau du Ring. Ils insistent sur le fait que leur démarche a été prise pour des raisons vitales: « On ne peut pas acheter une bouteille de gaz dont le prix s’élève à 300 ou 320 mille LL. On nous a promis un bidon d’essence par jour à 100 mille LL. On nous a promis des aides… Ma maison est en location. Je dois payer 1 million 500 mille LL. » « Comment peut-on vivre ? Comment peut-on vivre ? » répète un manifestant. Et de marteler « Promesses, promesses… Nous n’entendons que des promesses. Chaque jeudi nous manifesterons. »
A Tripoli, une partie de la route de Palma est occupée par les manifestants. A Aley, des pneus sont brûlés. Le mouvement est temporaire. Il n’a duré que 4 heures. Le vacarme matinal des klaxons forts a cessé aux alentours de 10h, mais les chauffeurs sont résolus de rester en grève toute la journée.
Les conducteurs veulent surtout être exemptés de la taxe « mécanique ». Jeudi passé, le président du syndicat des distributeurs de carburants, Fadi Abou Chakra, confiait à Ici Beyrouth qu’une « taxe de près de 40.000 livres libanaises est prélevée par l’État à chaque bidon d’essence vendu ».
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