Avec douze ans de retard sur le calendrier initial, l'autorité nucléaire finlandaise a autorisé jeudi le démarrage dans les prochains jours du réacteur EPR d'Olkiluoto 3 construit par le consortium franco-allemand Areva-Siemens.
Au terme de ce chantier situé dans le sud-ouest de la Finlande, devenu un fiasco miné par les retards et les dérives financières, l'exploitant de la centrale table désormais sur une première production d'électricité fin janvier et une production régulière en juin.
"La réaction nucléaire dans le réacteur OL3 va être déclenchée pour la première fois au cours du mois de décembre", a annoncé le producteur finlandais d'électricité TVO.
L'autorité de sûreté nucléaire (Stuk) a accordé "l'autorisation de procéder à la divergence et effectuer des tests à faible puissance", a-t-il précisé.
L'EPR finlandais, dont le début de chantier remonte à 2005 et devait initialement être terminé en 2009, arrive dans la dernière ligne droite.
Areva s'est réjoui jeudi "du franchissement de cette étape clé".
En mars, le Stuk avait déjà donné son autorisation pour le chargement du combustible nucléaire dans le réacteur, alors synonyme de prochains premiers essais "à chaud".
"Nous avançons maintenant pas à pas, en privilégiant la sécurité, vers le moment que nous attendons depuis longtemps", s'est félicitée Marjo Mustonen, l'une des responsables de la production d'électricité chez TVO.
Les tests menés ces derniers temps "démontrent que le réacteur fonctionne comme prévu", souligne le groupe.
Confiée au départ à un consortium entre Areva et l'allemand Siemens, la construction de l'EPR finlandais avait commencé en 2005.
C'était le premier réacteur de ce type à être construit et le symbole de ce qui devait être à l'époque une "renaissance" de l'atome civil, restée depuis largement lettre morte.
Mais le chantier a accumulé d'importants retards et surcoûts qui se sont étendus sur plus d'une décennie, créant de fortes tensions entre TVO et Areva. Dernièrement, le planning a été affecté par des problèmes techniques, mais aussi par la pandémie de Covid-19.
Le démarrage d'OL3, autorisé à faible puissance, se fera par étapes encore soumises à des autorisations du régulateur pour passer à 5%, puis 30%, puis 60% de la capacité de 1.650 mégawatts du réacteur.
La dernière mise en service d'un réacteur en Finlande, qui comprend quatre réacteurs actifs pour environ 30% de sa production totale d'électricité, remonte à 1980.
Olkiluoto-3, qui s'ajoute à une centrale comportant deux réacteurs en activité, est le premier chantier d'un réacteur nucléaire à avoir été commandé en Europe après la catastrophe de Tchernobyl en 1986.
Seuls deux réacteurs EPR sont à ce jour entrés en fonctionnement dans le monde, ceux de la centrale de Taishan en Chine.
La France construit pour sa part un exemplaire à Flamanville (Manche), qui a connu de nombreux retards et surcoûts. Mais le président Emmanuel Macron a récemment annoncé que le pays allait lancer un nouveau programme nucléaire, sans toutefois préciser le nombre d'exemplaires à ce stade.
Deux autres exemplaires sont en chantier en Angleterre.
Au terme de ce chantier situé dans le sud-ouest de la Finlande, devenu un fiasco miné par les retards et les dérives financières, l'exploitant de la centrale table désormais sur une première production d'électricité fin janvier et une production régulière en juin.
"La réaction nucléaire dans le réacteur OL3 va être déclenchée pour la première fois au cours du mois de décembre", a annoncé le producteur finlandais d'électricité TVO.
L'autorité de sûreté nucléaire (Stuk) a accordé "l'autorisation de procéder à la divergence et effectuer des tests à faible puissance", a-t-il précisé.
L'EPR finlandais, dont le début de chantier remonte à 2005 et devait initialement être terminé en 2009, arrive dans la dernière ligne droite.
Areva s'est réjoui jeudi "du franchissement de cette étape clé".
En mars, le Stuk avait déjà donné son autorisation pour le chargement du combustible nucléaire dans le réacteur, alors synonyme de prochains premiers essais "à chaud".
"Nous avançons maintenant pas à pas, en privilégiant la sécurité, vers le moment que nous attendons depuis longtemps", s'est félicitée Marjo Mustonen, l'une des responsables de la production d'électricité chez TVO.
Les tests menés ces derniers temps "démontrent que le réacteur fonctionne comme prévu", souligne le groupe.
Confiée au départ à un consortium entre Areva et l'allemand Siemens, la construction de l'EPR finlandais avait commencé en 2005.
C'était le premier réacteur de ce type à être construit et le symbole de ce qui devait être à l'époque une "renaissance" de l'atome civil, restée depuis largement lettre morte.
Mais le chantier a accumulé d'importants retards et surcoûts qui se sont étendus sur plus d'une décennie, créant de fortes tensions entre TVO et Areva. Dernièrement, le planning a été affecté par des problèmes techniques, mais aussi par la pandémie de Covid-19.
Le démarrage d'OL3, autorisé à faible puissance, se fera par étapes encore soumises à des autorisations du régulateur pour passer à 5%, puis 30%, puis 60% de la capacité de 1.650 mégawatts du réacteur.
La dernière mise en service d'un réacteur en Finlande, qui comprend quatre réacteurs actifs pour environ 30% de sa production totale d'électricité, remonte à 1980.
Olkiluoto-3, qui s'ajoute à une centrale comportant deux réacteurs en activité, est le premier chantier d'un réacteur nucléaire à avoir été commandé en Europe après la catastrophe de Tchernobyl en 1986.
Seuls deux réacteurs EPR sont à ce jour entrés en fonctionnement dans le monde, ceux de la centrale de Taishan en Chine.
La France construit pour sa part un exemplaire à Flamanville (Manche), qui a connu de nombreux retards et surcoûts. Mais le président Emmanuel Macron a récemment annoncé que le pays allait lancer un nouveau programme nucléaire, sans toutefois préciser le nombre d'exemplaires à ce stade.
Deux autres exemplaires sont en chantier en Angleterre.
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