Le leader du Courant patriotique libre Gebran Bassil était particulièrement agressif lors de son entretien sur la chaîne télévisée libanaise LBCI, essayant à la fois d’arrondir les angles avec le Hezbollah (après s’être fait taper sur les doigts par la formation chiite jeudi dernier) et d’attaquer ses détracteurs.
Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a estimé dimanche que "l’accord de Mar Mikhaël (accord conclu entre le CPL et le Hezbollah en février 2006, NDLR) est actuellement en jeu", notant que "les fondements du Liban reposent sur l’idée d’un partenariat équitable".
Dans un entretien accordé à la chaîne télévisée libanaise LBCI, le député de Batroun a déclaré que "ce qui s’est passé suite à la réunion du Conseil des ministres lundi dernier a pris de larges proportions", soulignant qu’il n’était "pas nécessaire pour un gouvernement chargé de l’expédition des affaires courantes de s’entretenir pour discuter d’un ordre du jour qui n’est pas urgent, surtout lorsque huit ministres détenteurs de portefeuilles importants ne sont pas présents et en pleine période de vacance présidentielle".
Interrogé sur le communiqué que le CPL avait publié à l’issue de sa réunion hebdomadaire, Gebran Bassil a tenu à clarifier que la teneur du document "n’était pas dirigé contre le secrétaire-général du Hezbollah, Hassan Nasrallah", indiquant par ailleurs qu’aucun accord n’a été conclu personnellement avec ce dernier en ce qui concerne les réunions gouvernementales.
Il convient de rappeler dans ce contexte que le Hezbollah avait répondu jeudi aux allégations de Gebran Bassil, qui s’en était pris violemment au "parti de Dieu", l’accusant de l’avoir trahi. La formation chiite a alors ouvertement critiqué le CPL, rejetant ses insinuations et les considérant "imprudentes et inappropriées entre alliés". Le Hezbollah a également affirmé que les "interprétations politiques liées à la participation de ses ministres à la réunion du cabinet de lundi sont infondées".
"Les décrets émis par le cabinet constituent une tentative du Premier ministre sortant Najib Mikati d’accaparer le siège de la présidence ; alors que la Constitution est claire à ce sujet : seul le Conseil des ministres exerce les prérogatives du président de la République, en cas de vacance, et non pas le Premier ministre", a dénoncé M. Bassil. "Il ne faut pas normaliser les réunions du Conseil des ministres en l’absence d’un chef de l’État. C’est pourquoi je demande que l’erreur qui a été commise soit rectifiée. La signature du Premier ministre ne doit pas figurer sur les décrets car ce sont celles des 24 ministres réunis qui doivent y être apposées", a-t-il martelé.
Abordant le sujet de l’échéance présidentielle, le leader aouniste a assuré qu’il n’était "pas candidat à la magistrature suprême", insistant toutefois que "son bloc parlementaire – le Mandat fort - ne soutiendra ni la candidature de l’ancien ministre et député, Sleiman Frangieh, ni celle du commandant-en-chef de l’armée, Joseph Aoun". "Nous ne continuerons plus à voter blanc lors des séances électorales, car nous nous concertons sérieusement au sein du parti pour choisir un candidat à la présidence", a-t-il précisé. "Personne ne pourra nous imposer un candidat et nous ne soumettrons pas ni aux pressions étrangères ni aux compromis. Mais, comment voulez-vous que le Hezb appuie une candidature que nous ne soutenons pas ? " s’est-il interrogé. "Cependant, nous sommes contre l’idée de choisir un président qui protège la Résistance, car celle-ci fait partie du système".
Gebran Bassil a en outre annoncé que son parti prendra part à l’initiative du dialogue lancée par le président de la Chambre, Nabih Berry, afin de ne pas causer de tensions avec la formation pro-iranienne. "Le CPL a beaucoup enduré et souffert pour parvenir à un accord avec le Hezbollah", a-t-il conclu.
Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a estimé dimanche que "l’accord de Mar Mikhaël (accord conclu entre le CPL et le Hezbollah en février 2006, NDLR) est actuellement en jeu", notant que "les fondements du Liban reposent sur l’idée d’un partenariat équitable".
Dans un entretien accordé à la chaîne télévisée libanaise LBCI, le député de Batroun a déclaré que "ce qui s’est passé suite à la réunion du Conseil des ministres lundi dernier a pris de larges proportions", soulignant qu’il n’était "pas nécessaire pour un gouvernement chargé de l’expédition des affaires courantes de s’entretenir pour discuter d’un ordre du jour qui n’est pas urgent, surtout lorsque huit ministres détenteurs de portefeuilles importants ne sont pas présents et en pleine période de vacance présidentielle".
Interrogé sur le communiqué que le CPL avait publié à l’issue de sa réunion hebdomadaire, Gebran Bassil a tenu à clarifier que la teneur du document "n’était pas dirigé contre le secrétaire-général du Hezbollah, Hassan Nasrallah", indiquant par ailleurs qu’aucun accord n’a été conclu personnellement avec ce dernier en ce qui concerne les réunions gouvernementales.
Il convient de rappeler dans ce contexte que le Hezbollah avait répondu jeudi aux allégations de Gebran Bassil, qui s’en était pris violemment au "parti de Dieu", l’accusant de l’avoir trahi. La formation chiite a alors ouvertement critiqué le CPL, rejetant ses insinuations et les considérant "imprudentes et inappropriées entre alliés". Le Hezbollah a également affirmé que les "interprétations politiques liées à la participation de ses ministres à la réunion du cabinet de lundi sont infondées".
"Les décrets émis par le cabinet constituent une tentative du Premier ministre sortant Najib Mikati d’accaparer le siège de la présidence ; alors que la Constitution est claire à ce sujet : seul le Conseil des ministres exerce les prérogatives du président de la République, en cas de vacance, et non pas le Premier ministre", a dénoncé M. Bassil. "Il ne faut pas normaliser les réunions du Conseil des ministres en l’absence d’un chef de l’État. C’est pourquoi je demande que l’erreur qui a été commise soit rectifiée. La signature du Premier ministre ne doit pas figurer sur les décrets car ce sont celles des 24 ministres réunis qui doivent y être apposées", a-t-il martelé.
Abordant le sujet de l’échéance présidentielle, le leader aouniste a assuré qu’il n’était "pas candidat à la magistrature suprême", insistant toutefois que "son bloc parlementaire – le Mandat fort - ne soutiendra ni la candidature de l’ancien ministre et député, Sleiman Frangieh, ni celle du commandant-en-chef de l’armée, Joseph Aoun". "Nous ne continuerons plus à voter blanc lors des séances électorales, car nous nous concertons sérieusement au sein du parti pour choisir un candidat à la présidence", a-t-il précisé. "Personne ne pourra nous imposer un candidat et nous ne soumettrons pas ni aux pressions étrangères ni aux compromis. Mais, comment voulez-vous que le Hezb appuie une candidature que nous ne soutenons pas ? " s’est-il interrogé. "Cependant, nous sommes contre l’idée de choisir un président qui protège la Résistance, car celle-ci fait partie du système".
Gebran Bassil a en outre annoncé que son parti prendra part à l’initiative du dialogue lancée par le président de la Chambre, Nabih Berry, afin de ne pas causer de tensions avec la formation pro-iranienne. "Le CPL a beaucoup enduré et souffert pour parvenir à un accord avec le Hezbollah", a-t-il conclu.
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