Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a rejeté mardi la proposition du ministre sortant de l’Énergie, Walid Fayad, d'augmenter le nombre de membres de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité.
Il convient de rappeler dans ce contexte que M. Fayad a insisté à plusieurs reprises pour qu'il y ait six membres au lieu de cinq, pour respecter la parité confessionnelle. Najib Mikati a toutefois rejeté cet amendement et a informé M. Fayad de sa décision par une note dans laquelle il lui rappelle qu'il est tenu d'appliquer la loi telle quelle, et que la responsabilité de sa violation lui incombera.
Vendredi dernier, le ministère de l’Énergie avait lancé un appel aux candidatures aux postes de membres de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité au Liban et avait publié un communiqué à cet effet pour accélérer le processus de nomination. La sélection des membres de l’Autorité est la seule condition qui reste, aux yeux de la Banque mondiale et de la communauté internationale, pour financer la mise en œuvre des accords conclus avec l’Égypte, la Jordanie et la Syrie pour l’approvisionnement du Liban en gaz et en électricité.
«La loi prévoit la nomination de cinq membres, et non six. Si cette clause fait l'objet d'un amendement, cela signifie qu'il existe une tentative supplémentaire d'obstruction de la mise en place de l'Autorité de régulation du secteur de l'électricité», ont affirmé des sources proches du Sérail à l'agence d'informations libanaise al-Markaziya.
C’est également l'avis de Laury Haytayan, experte en pétrole et gaz, qui a estimé que la loi impose l’application de cette loi telle quelle et que d’éventuels amendements devraient y être apportés ultérieurement. «Le ministère de l'Énergie et le Courant patriotique libre veulent un amendement immédiat, avant sa mise en œuvre», a-t-elle précisé.
«La voie pour former l'Autorité de régulation de l'électricité n’est pas toute tracée; à moins que le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, ne la considère comme une urgence et convoque une réunion du Conseil des ministres pour répondre aux conditions de la Banque mondiale afin d'obtenir les fonds pour l’électricité», a-t-elle conclu.
Il convient de rappeler dans ce contexte que M. Fayad a insisté à plusieurs reprises pour qu'il y ait six membres au lieu de cinq, pour respecter la parité confessionnelle. Najib Mikati a toutefois rejeté cet amendement et a informé M. Fayad de sa décision par une note dans laquelle il lui rappelle qu'il est tenu d'appliquer la loi telle quelle, et que la responsabilité de sa violation lui incombera.
Vendredi dernier, le ministère de l’Énergie avait lancé un appel aux candidatures aux postes de membres de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité au Liban et avait publié un communiqué à cet effet pour accélérer le processus de nomination. La sélection des membres de l’Autorité est la seule condition qui reste, aux yeux de la Banque mondiale et de la communauté internationale, pour financer la mise en œuvre des accords conclus avec l’Égypte, la Jordanie et la Syrie pour l’approvisionnement du Liban en gaz et en électricité.
«La loi prévoit la nomination de cinq membres, et non six. Si cette clause fait l'objet d'un amendement, cela signifie qu'il existe une tentative supplémentaire d'obstruction de la mise en place de l'Autorité de régulation du secteur de l'électricité», ont affirmé des sources proches du Sérail à l'agence d'informations libanaise al-Markaziya.
C’est également l'avis de Laury Haytayan, experte en pétrole et gaz, qui a estimé que la loi impose l’application de cette loi telle quelle et que d’éventuels amendements devraient y être apportés ultérieurement. «Le ministère de l'Énergie et le Courant patriotique libre veulent un amendement immédiat, avant sa mise en œuvre», a-t-elle précisé.
«La voie pour former l'Autorité de régulation de l'électricité n’est pas toute tracée; à moins que le Premier ministre démissionnaire, Najib Mikati, ne la considère comme une urgence et convoque une réunion du Conseil des ministres pour répondre aux conditions de la Banque mondiale afin d'obtenir les fonds pour l’électricité», a-t-elle conclu.
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