L’écrivaine brésilienne Nelida Piñón, traduite dans plus de 30 pays, première femme présidente de l’Académie brésilienne des Lettres (ABL) et lauréate de nombreux prix, est décédée samedi à 85 ans, a annoncé sa maison d’édition.
« Nelida Piñón est décédée aujourd’hui dans un hôpital à Lisbonne. La cause de la mort n’a pas encore été confirmée », a expliqué la maison d’édition Record dans un communiqué. Son corps sera rapatrié au Brésil et elle sera inhumée au mausolée de l’Académie brésilienne des Lettres, dans un cimetière de Rio de Janeiro. « C’est une grande perte pour la littérature brésilienne. Elle était probablement la plus grande écrivaine brésilienne vivante », a déclaré le président de l’ABL, Merval Pereira, sur la chaîne Globonews, où il est chroniqueur.
Née à Rio de Janeiro en 1937, elle a reçu en 2005 le Prix Prince des Asturies pour la littérature, considéré comme le Nobel espagnol, pour l’ensemble de son œuvre. Nelida Piñon, dont le prénom est l’anagramme de celui de son grand-père, Daniel, a publié une vingtaine de livres, dont les romans La Maison de la passion (1972) et la République des rêves (1984), inspiré de l’histoire de sa famille qui a émigré au Brésil depuis la Galice, en Espagne. Elle a également écrit des recueils de contes, comme Le Temps des fruits (1966).
Pionnière à plusieurs titres, l’écrivaine brésilienne est devenue en 1998 la première femme docteure honoris causa de l’Université de Saint-Jacques de Compostelle. Nelida Piñon est entrée à l’Académie brésilienne des lettres, équivalent brésilien de l’Académie française, en 1989, et est devenue sept ans plus tard la première femme à la présider depuis sa fondation, un siècle plus tôt.
AFP
« Nelida Piñón est décédée aujourd’hui dans un hôpital à Lisbonne. La cause de la mort n’a pas encore été confirmée », a expliqué la maison d’édition Record dans un communiqué. Son corps sera rapatrié au Brésil et elle sera inhumée au mausolée de l’Académie brésilienne des Lettres, dans un cimetière de Rio de Janeiro. « C’est une grande perte pour la littérature brésilienne. Elle était probablement la plus grande écrivaine brésilienne vivante », a déclaré le président de l’ABL, Merval Pereira, sur la chaîne Globonews, où il est chroniqueur.
Née à Rio de Janeiro en 1937, elle a reçu en 2005 le Prix Prince des Asturies pour la littérature, considéré comme le Nobel espagnol, pour l’ensemble de son œuvre. Nelida Piñon, dont le prénom est l’anagramme de celui de son grand-père, Daniel, a publié une vingtaine de livres, dont les romans La Maison de la passion (1972) et la République des rêves (1984), inspiré de l’histoire de sa famille qui a émigré au Brésil depuis la Galice, en Espagne. Elle a également écrit des recueils de contes, comme Le Temps des fruits (1966).
Pionnière à plusieurs titres, l’écrivaine brésilienne est devenue en 1998 la première femme docteure honoris causa de l’Université de Saint-Jacques de Compostelle. Nelida Piñon est entrée à l’Académie brésilienne des lettres, équivalent brésilien de l’Académie française, en 1989, et est devenue sept ans plus tard la première femme à la présider depuis sa fondation, un siècle plus tôt.
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