©Nasser Yassine (à gauche) et Jean-Christophe Carret signant le projet de «réduction des polluants organiques persistants non intentionnels grâce à la gestion des déchets dans une économie circulaire». ©DR
Mardi matin, le ministre de l’Environnement, Nasser Yassine, et le directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) pour le département Moyen-Orient, Jean-Christophe Carret, ont signé le projet de «réduction des polluants organiques persistants non intentionnels grâce à la gestion des déchets dans une économie circulaire». Ce projet est d’une valeur totale de 8,86 millions de dollars, qui seront versés au Liban par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). L’objectif est de permettre au Liban de réduire les émissions nocives provenant de la combustion à l’air libre des déchets solides, d’améliorer la gestion de ces déchets (recyclage, compostage au niveau municipal…) et de réduire l’exposition des habitants du Liban-Nord et du Liban-Sud du pays aux substances dangereuses dégagées par les décharges à ciel ouvert.
«Malgré de nombreux défis croissants, le Liban a fait des progrès dans l’élaboration d’une base juridique solide pour la gestion intégrée des déchets solides et d’un projet de stratégie nationale basée sur les principes de l’économie circulaire, a déclaré M. Carret. À l’avenir, le Liban doit renforcer la gouvernance environnementale avec la mise en œuvre de réformes sectorielles pour réaliser des opportunités de récupération des ressources et assurer la viabilité financière des investissements dans les infrastructures susceptibles de créer des emplois verts.» En 2018, le coût annuel de la dégradation de l’environnement a atteint 4,4 % du PIB, soit l’équivalent de 2,39 milliards de dollars.
«Ce projet empêchera le déversement à ciel ouvert de déchets solides, principalement au Liban-Nord et au Liban-Sud où il sera mis en œuvre, a souligné de son côté M. Yassine. À cet effet, un système intégré de gestion des déchets solides sera mis en place dans ces régions. Des évaluations de ces zones et des décharges seront menées pour s’assurer de la faisabilité technique, financière et institutionnelle des interventions, sur base de la stratégie du ministère de l’Environnement pour une gestion intégrée du secteur.»
Le projet bénéficiera directement aux habitants du Liban-Nord et du Liban-Sud vivant dans les zones entourant les décharges à ciel ouvert et qui sont exposées à leurs effets néfastes.
«Malgré de nombreux défis croissants, le Liban a fait des progrès dans l’élaboration d’une base juridique solide pour la gestion intégrée des déchets solides et d’un projet de stratégie nationale basée sur les principes de l’économie circulaire, a déclaré M. Carret. À l’avenir, le Liban doit renforcer la gouvernance environnementale avec la mise en œuvre de réformes sectorielles pour réaliser des opportunités de récupération des ressources et assurer la viabilité financière des investissements dans les infrastructures susceptibles de créer des emplois verts.» En 2018, le coût annuel de la dégradation de l’environnement a atteint 4,4 % du PIB, soit l’équivalent de 2,39 milliards de dollars.
«Ce projet empêchera le déversement à ciel ouvert de déchets solides, principalement au Liban-Nord et au Liban-Sud où il sera mis en œuvre, a souligné de son côté M. Yassine. À cet effet, un système intégré de gestion des déchets solides sera mis en place dans ces régions. Des évaluations de ces zones et des décharges seront menées pour s’assurer de la faisabilité technique, financière et institutionnelle des interventions, sur base de la stratégie du ministère de l’Environnement pour une gestion intégrée du secteur.»
Le projet bénéficiera directement aux habitants du Liban-Nord et du Liban-Sud vivant dans les zones entourant les décharges à ciel ouvert et qui sont exposées à leurs effets néfastes.
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