©Le Serbe Novak Djokovic célèbre sa victoire sur l'Autrichien Sebastian Ofner lors d'un match d'exhibition de la Ligue mondiale de tennis 2022 à Dubaï (Émirats arabes unis), le 23 décembre 2022. Ryan Lim/AFP
Le coup d'envoi de la saison 2023 de tennis va officiellement être donné jeudi en Australie, où affluent les meilleurs joueurs de la planète, dont Novak Djokovic, de retour dans le pays qui l'avait expulsé en janvier après un imbroglio politico-juridique sur son statut vaccinal.
Trente-neuf jours seulement après le Masters qui referme traditionnellement la saison, le ban et l'arrière-ban des circuits ATP et WTA ont déjà refait leurs bagages et écourté les fêtes de fin d'année en famille. Direction "Down Under", où se déroule à partir du 16 janvier le premier tournoi du Grand Chelem, l'Open d'Australie.
En attendant d'en découdre sur les courts du Melbourne Park, ils peaufineront leur préparation lors de tournois organisés en Australie, en Nouvelle-Zélande ou en Inde avec cette année un nouveau rendez-vous qui en rappelle... un ancien.
Comme l'Hopman Cup organisé jusqu'en 2018 à Perth, l'United Cup est un tournoi mixte, associant des joueurs et joueuses représentant leur pays. Disputé à Brisbane, Perth et Sydney, ce tournoi oppose 18 équipes avec à la clef des points pour les classements ATP et WTA et de beaux chèques grâce à une dotation globale de 15 millions de dollars.
"Je vais tenter d'oublier"
L'épreuve a séduit la N.1 mondiale Iga Swiatek, l'Espagnol Rafael Nadal (N.2), la Française Caroline Garcia (N.4), le Norvégien Casper Ruud (N.3) ou encore le Grec Stefanos Tsitsipas (N.4).
Si l'épreuve est nouvelle, Swiatek l'aborde avec appétit, consciente qu'elle est désormais "LA" joueuse à battre: "C'est comme si tout repartait de zéro (...) Je vais tenter d'oublier tout ce que j'ai accompli en 2022", a expliqué la Polonaise qui a survolé la saison dernière avec huit titres, dont deux majeurs (Roland-Garros et US Open).
Autre révélation de 2022, Ruud, finaliste malheureux à Roland-Garros et à l'US Open, qui vise en 2023 un premier sacre en Grand Chelem et ni plus ni moins que la place de N.1 mondial occupée par le prodige espagnol Carlos Alcaraz.
"Si je peux devenir (N.1 mondial), c'est peut-être dans un futur proche, si je réussis une bonne tournée" australienne, a estimé Ruud, qui affiche tout juste 1000 points de retard sur Alcaraz.
A 36 ans, Rafael Nadal a déjà tout gagné, dont 22 titres du Grand Chelem, mais n'est pas prêt à raccrocher malgré une douleur récurrente à un pied.
"Les derniers mois n'ont pas été faciles pour moi. Mon principal objectif est maintenant de retrouver de bonnes sensations sur le court, être compétitif", a assuré mercredi "Rafa" qui a balayé l'idée selon laquelle l'Open d'Australie 2023 serait le dernier de sa carrière.
"Je ne pense pas que ce soit ma dernière fois ici. Je suis heureux de faire ce que je fais. J'aimerais continuer de le faire", a-t-il insisté, tout en reconnaissant: "tu ne sais jamais quand ce sera la dernière fois".
"Bon pour le tennis"
Mais le joueur le plus attendu de ce début de saison ne participera pas à l'United Cup: Novak Djokovic est arrivé mardi en Australie et prendra part à partir de dimanche au tournoi d'Adelaïde.
Le Serbe retrouve l'Australie après y avoir vécu en 2022 l'épisode le plus sombre de sa carrière. Non vacciné contre le Covid-19, il avait tenté de contourner l'obligation vaccinale en vigueur alors en Australie avec une dérogation jugée injustifiée par les autorités australiennes, ce qui lui a valu d'être expulsé après un séjour dans un centre de rétention, les critiques de la classe politique australienne et un recours en justice.
Son retour ne semble (pour le moment) faire que des heureux.
"C'est bon pour le tennis, bon probablement pour les fans", a ainsi déclaré Nadal. "Il va redevenir le joueur à battre", a jugé de son côté le patron de l'Open d'Australie Craig Tiley.
"Djoko" est retombé au 5e rang mondial après sa drôle de saison 2022 sans tournée américaine en raison encore de son statut vaccinal mais émaillée de cinq titres, dont Wimbledon et le Masters.
"Dans le passé, j'ai toujours eu la chance de démarrer très fort mes années en Australie", a-t-il prévenu la semaine dernière.
Trente-neuf jours seulement après le Masters qui referme traditionnellement la saison, le ban et l'arrière-ban des circuits ATP et WTA ont déjà refait leurs bagages et écourté les fêtes de fin d'année en famille. Direction "Down Under", où se déroule à partir du 16 janvier le premier tournoi du Grand Chelem, l'Open d'Australie.
En attendant d'en découdre sur les courts du Melbourne Park, ils peaufineront leur préparation lors de tournois organisés en Australie, en Nouvelle-Zélande ou en Inde avec cette année un nouveau rendez-vous qui en rappelle... un ancien.
Comme l'Hopman Cup organisé jusqu'en 2018 à Perth, l'United Cup est un tournoi mixte, associant des joueurs et joueuses représentant leur pays. Disputé à Brisbane, Perth et Sydney, ce tournoi oppose 18 équipes avec à la clef des points pour les classements ATP et WTA et de beaux chèques grâce à une dotation globale de 15 millions de dollars.
"Je vais tenter d'oublier"
L'épreuve a séduit la N.1 mondiale Iga Swiatek, l'Espagnol Rafael Nadal (N.2), la Française Caroline Garcia (N.4), le Norvégien Casper Ruud (N.3) ou encore le Grec Stefanos Tsitsipas (N.4).
Si l'épreuve est nouvelle, Swiatek l'aborde avec appétit, consciente qu'elle est désormais "LA" joueuse à battre: "C'est comme si tout repartait de zéro (...) Je vais tenter d'oublier tout ce que j'ai accompli en 2022", a expliqué la Polonaise qui a survolé la saison dernière avec huit titres, dont deux majeurs (Roland-Garros et US Open).
Autre révélation de 2022, Ruud, finaliste malheureux à Roland-Garros et à l'US Open, qui vise en 2023 un premier sacre en Grand Chelem et ni plus ni moins que la place de N.1 mondial occupée par le prodige espagnol Carlos Alcaraz.
"Si je peux devenir (N.1 mondial), c'est peut-être dans un futur proche, si je réussis une bonne tournée" australienne, a estimé Ruud, qui affiche tout juste 1000 points de retard sur Alcaraz.
A 36 ans, Rafael Nadal a déjà tout gagné, dont 22 titres du Grand Chelem, mais n'est pas prêt à raccrocher malgré une douleur récurrente à un pied.
"Les derniers mois n'ont pas été faciles pour moi. Mon principal objectif est maintenant de retrouver de bonnes sensations sur le court, être compétitif", a assuré mercredi "Rafa" qui a balayé l'idée selon laquelle l'Open d'Australie 2023 serait le dernier de sa carrière.
"Je ne pense pas que ce soit ma dernière fois ici. Je suis heureux de faire ce que je fais. J'aimerais continuer de le faire", a-t-il insisté, tout en reconnaissant: "tu ne sais jamais quand ce sera la dernière fois".
"Bon pour le tennis"
Mais le joueur le plus attendu de ce début de saison ne participera pas à l'United Cup: Novak Djokovic est arrivé mardi en Australie et prendra part à partir de dimanche au tournoi d'Adelaïde.
Le Serbe retrouve l'Australie après y avoir vécu en 2022 l'épisode le plus sombre de sa carrière. Non vacciné contre le Covid-19, il avait tenté de contourner l'obligation vaccinale en vigueur alors en Australie avec une dérogation jugée injustifiée par les autorités australiennes, ce qui lui a valu d'être expulsé après un séjour dans un centre de rétention, les critiques de la classe politique australienne et un recours en justice.
Son retour ne semble (pour le moment) faire que des heureux.
"C'est bon pour le tennis, bon probablement pour les fans", a ainsi déclaré Nadal. "Il va redevenir le joueur à battre", a jugé de son côté le patron de l'Open d'Australie Craig Tiley.
"Djoko" est retombé au 5e rang mondial après sa drôle de saison 2022 sans tournée américaine en raison encore de son statut vaccinal mais émaillée de cinq titres, dont Wimbledon et le Masters.
"Dans le passé, j'ai toujours eu la chance de démarrer très fort mes années en Australie", a-t-il prévenu la semaine dernière.
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