©Dalati et Nohra
Le ministère de la Santé lancera le vendredi 13 janvier l’application MedLeb, qui permet au patient de connaître le prix d’un médicament donné et son (ses) générique(s). Le ministère lancera également à la fin du mois courant sa nouvelle stratégie de santé, basée essentiellement sur la rationalisation de la facture médicale.
Rationaliser la facture médicale tout en continuant à assurer des soins de qualité. Telle est le maître-mot de la stratégie de santé que lancera le ministère de la Santé, le 31 janvier, au Grand Sérail. C’est ce qu’a annoncé mardi le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, lors d’une rencontre avec des journalistes. Lors de cette rencontre, il est revenu sur les décisions prises depuis quelques mois afin d’assurer les médicaments, notamment pour le traitement du cancer et des maladies incurables.
M. Abiad a également annoncé la levée des subventions, depuis lundi, sur le lait infantile. Il a justifié cette décision par le fait que depuis plus d’un an, ce lait reste introuvable en pharmacies, «bien que d’énormes quantités, qui peuvent suffire deux pays, aient été importées». «Il n’y a aucun moyen d’appliquer un système de traçabilité du lait infantile», a-t-il expliqué, soulignant que tant qu’il est subventionné, ce produit continuera d'être vendu au marché noir ou à passer en contrebande. «Le ministère encourage, bien sûr, l’allaitement, mais toutes les femmes ne peuvent pas le faire pour de multiples raisons, poursuit-il. Au ministère, nous essayons de trouver, avec nos partenaires à l’étranger, un moyen de fournir du lait infantile aux familles moins nanties. De même, certaines ONG continueront de l’assurer.»
Revenant sur les moyens préconisés par le ministère pour un meilleur accès aux médicaments, notamment du cancer et des maladies incurables, M. Abiad a rappelé que celui-ci avait commencé par créer un identifiant unique pour chaque patient qui comprend toutes ses données médicales. «Cela nous a permis d’identifier les patients non Libanais qui se faisaient traiter aux frais du ministère alors qu’ils étaient aidés par des organisations internationales, avance M. Abiad. Ce système nous a également permis d’identifier les patients qui bénéficiaient d’une double couverture, du ministère et des assurances.»
La plateforme MediTrack permet de suivre chaque étape du parcours d’un médicament, depuis sa commande depuis l’étranger jusqu’à sa livraison au patient. «Depuis la mise en place de ce système de traçabilité, nous arrivons à couvrir près de 70% des patients», se félicite M. Abiad. Il a souligné qu’à ce jour, 40 médicaments sont assurés dans les hôpitaux et 11 autres en pharmacies, via cette plateforme. «De plus, nous avons décidé de lever la subvention sur neuf traitements pour le cancer et les maladies incurables et de subventionner leurs biosimilaires, qui sont de bonne qualité et fabriqués par des laboratoires internationalement reconnus, note-t-il. Les princeps continueront d'être importés, mais ne seront pas couverts par le ministère. En revanche, ils seront soumis au système de traçabilité.»
La plateforme Aman, enfin, «permet de contrôler les abus dans les prescriptions qui se font en dehors des protocoles de traitement». Sur cette plateforme, le médecin saisit toutes les données médicales du patient et le traitement qu’il suit. «Notre objectif n’est pas d’interdire la mise sur le marché et la prescription de médicaments innovateurs, mais de mieux organiser le secteur», insiste-t-il.
Et M. Abiad de conclure en annonçant que le vendredi 13 janvier, le ministère lancera l’application MedLeb qui permet au patient de connaître le prix d’un médicament donné et son (ses) générique(s).
Rationaliser la facture médicale tout en continuant à assurer des soins de qualité. Telle est le maître-mot de la stratégie de santé que lancera le ministère de la Santé, le 31 janvier, au Grand Sérail. C’est ce qu’a annoncé mardi le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, lors d’une rencontre avec des journalistes. Lors de cette rencontre, il est revenu sur les décisions prises depuis quelques mois afin d’assurer les médicaments, notamment pour le traitement du cancer et des maladies incurables.
M. Abiad a également annoncé la levée des subventions, depuis lundi, sur le lait infantile. Il a justifié cette décision par le fait que depuis plus d’un an, ce lait reste introuvable en pharmacies, «bien que d’énormes quantités, qui peuvent suffire deux pays, aient été importées». «Il n’y a aucun moyen d’appliquer un système de traçabilité du lait infantile», a-t-il expliqué, soulignant que tant qu’il est subventionné, ce produit continuera d'être vendu au marché noir ou à passer en contrebande. «Le ministère encourage, bien sûr, l’allaitement, mais toutes les femmes ne peuvent pas le faire pour de multiples raisons, poursuit-il. Au ministère, nous essayons de trouver, avec nos partenaires à l’étranger, un moyen de fournir du lait infantile aux familles moins nanties. De même, certaines ONG continueront de l’assurer.»
Revenant sur les moyens préconisés par le ministère pour un meilleur accès aux médicaments, notamment du cancer et des maladies incurables, M. Abiad a rappelé que celui-ci avait commencé par créer un identifiant unique pour chaque patient qui comprend toutes ses données médicales. «Cela nous a permis d’identifier les patients non Libanais qui se faisaient traiter aux frais du ministère alors qu’ils étaient aidés par des organisations internationales, avance M. Abiad. Ce système nous a également permis d’identifier les patients qui bénéficiaient d’une double couverture, du ministère et des assurances.»
La plateforme MediTrack permet de suivre chaque étape du parcours d’un médicament, depuis sa commande depuis l’étranger jusqu’à sa livraison au patient. «Depuis la mise en place de ce système de traçabilité, nous arrivons à couvrir près de 70% des patients», se félicite M. Abiad. Il a souligné qu’à ce jour, 40 médicaments sont assurés dans les hôpitaux et 11 autres en pharmacies, via cette plateforme. «De plus, nous avons décidé de lever la subvention sur neuf traitements pour le cancer et les maladies incurables et de subventionner leurs biosimilaires, qui sont de bonne qualité et fabriqués par des laboratoires internationalement reconnus, note-t-il. Les princeps continueront d'être importés, mais ne seront pas couverts par le ministère. En revanche, ils seront soumis au système de traçabilité.»
La plateforme Aman, enfin, «permet de contrôler les abus dans les prescriptions qui se font en dehors des protocoles de traitement». Sur cette plateforme, le médecin saisit toutes les données médicales du patient et le traitement qu’il suit. «Notre objectif n’est pas d’interdire la mise sur le marché et la prescription de médicaments innovateurs, mais de mieux organiser le secteur», insiste-t-il.
Et M. Abiad de conclure en annonçant que le vendredi 13 janvier, le ministère lancera l’application MedLeb qui permet au patient de connaître le prix d’un médicament donné et son (ses) générique(s).
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