À l'image de Google, qui a annoncé vendredi la suppression d'environ 12.000 postes dans le monde, une vague de plans sociaux touche depuis l'été les géants de la tech.
Google
La maison mère de Google, a annoncé un plan social de grande envergue avec la suppression d'environ 12.000 postes dans le monde, soit 6% de ses effectifs totaux.
"Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaires", a indiqué Sundar Pichai, patron d'Alphabet, dans un courriel adressé aux employés du groupe.
"Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché dans un contexte économique différent de celui que nous connaissons aujourd'hui", a-t-il ajouté, précisant que la conjoncture contraignait l'entreprise à réduire ses effectifs.
Alphabet comptait près de 187.000 employés dans le monde fin septembre 2022.
Face à la baisse de croissance, la maison mère de Google a annoncé la suppression d'environ 12.000 postes (AFP)
Le géant du commerce électronique Amazon a annoncé le 5 janvier qu'il allait supprimer "un peu plus de 18.000" emplois dans le monde, y compris en Europe. Le plan de licenciements doit concerner principalement les magasins gérés par le groupe et les ressources humaines.
Le groupe de distribution avait recruté à tour de bras pendant la pandémie de Covid-19 pour répondre à l'explosion de la demande, doublant ainsi son personnel mondial entre début 2020 et début 2022. Il comptait fin septembre 1,54 million d'employés.
Meta, la maison-mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé en novembre dernier la suppression de 11.000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs.
Il s'agit du premier plan social de l'histoire du groupe.
Meta, qui comptait quelque 87.000 employés dans le monde fin septembre, a fait état de performances financières décevantes au troisième trimestre 2022 avec un net recul de son chiffre d'affaires et de ses profits et une stagnation de son nombre d'utilisateurs.
Le géant informatique américain Microsoft, invoquant l'incertitude économique et les changements de priorités de ses clients, a annoncé le 18 janvier qu'il allait licencier environ 10.000 employés d'ici fin mars, soit un peu moins de 5% de ses 221.000 employés.
La firme de Redwood (Etat du Washington) avait déjà procédé à deux séries de licenciements : une en juillet 2022, qui portait sur moins de 1% des effectifs, et une deuxième en octobre, qui visait moins de 1.000 personnes.
Twitter
Après son rachat de Twitter, Elon Musk a entrepris des licenciements massifs (AFP)
À peine racheté par Elon Musk, Twitter a entamé début novembre 2022 des licenciements massifs touchant environ la moitié des 7.500 employés du réseau social.
Pour financer son rachat à 44 milliards de dollars, le tempétueux milliardaire a lourdement endetté la société dont la santé financière était déjà fragile puisqu'elle a subi un déficit important aux deux premiers trimestres de l'année.
Evan Spiegel, le patron de Snap, maison-mère de la populaire application de messagerie Snapchat, a annoncé en août 2022 une restructuration conduisant à la suppression d'environ 20% des effectifs, soit plus de 1.200 employés.
Snapchat, qui compte de plus en plus d'utilisateurs, est malgré tout en difficultés, car il génère des revenus de plus en plus faibles. Le groupe n'a jamais dégagé de bénéfice net annuel.
Avec AFP
La maison mère de Google, a annoncé un plan social de grande envergue avec la suppression d'environ 12.000 postes dans le monde, soit 6% de ses effectifs totaux.
"Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaires", a indiqué Sundar Pichai, patron d'Alphabet, dans un courriel adressé aux employés du groupe.
"Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché dans un contexte économique différent de celui que nous connaissons aujourd'hui", a-t-il ajouté, précisant que la conjoncture contraignait l'entreprise à réduire ses effectifs.
Alphabet comptait près de 187.000 employés dans le monde fin septembre 2022.
Face à la baisse de croissance, la maison mère de Google a annoncé la suppression d'environ 12.000 postes (AFP)
Amazon
Le géant du commerce électronique Amazon a annoncé le 5 janvier qu'il allait supprimer "un peu plus de 18.000" emplois dans le monde, y compris en Europe. Le plan de licenciements doit concerner principalement les magasins gérés par le groupe et les ressources humaines.
Le groupe de distribution avait recruté à tour de bras pendant la pandémie de Covid-19 pour répondre à l'explosion de la demande, doublant ainsi son personnel mondial entre début 2020 et début 2022. Il comptait fin septembre 1,54 million d'employés.
Meta
Meta, la maison-mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé en novembre dernier la suppression de 11.000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs.
Il s'agit du premier plan social de l'histoire du groupe.
Meta, qui comptait quelque 87.000 employés dans le monde fin septembre, a fait état de performances financières décevantes au troisième trimestre 2022 avec un net recul de son chiffre d'affaires et de ses profits et une stagnation de son nombre d'utilisateurs.
Microsoft
Le géant informatique américain Microsoft, invoquant l'incertitude économique et les changements de priorités de ses clients, a annoncé le 18 janvier qu'il allait licencier environ 10.000 employés d'ici fin mars, soit un peu moins de 5% de ses 221.000 employés.
La firme de Redwood (Etat du Washington) avait déjà procédé à deux séries de licenciements : une en juillet 2022, qui portait sur moins de 1% des effectifs, et une deuxième en octobre, qui visait moins de 1.000 personnes.
Après son rachat de Twitter, Elon Musk a entrepris des licenciements massifs (AFP)
À peine racheté par Elon Musk, Twitter a entamé début novembre 2022 des licenciements massifs touchant environ la moitié des 7.500 employés du réseau social.
Pour financer son rachat à 44 milliards de dollars, le tempétueux milliardaire a lourdement endetté la société dont la santé financière était déjà fragile puisqu'elle a subi un déficit important aux deux premiers trimestres de l'année.
Snap
Evan Spiegel, le patron de Snap, maison-mère de la populaire application de messagerie Snapchat, a annoncé en août 2022 une restructuration conduisant à la suppression d'environ 20% des effectifs, soit plus de 1.200 employés.
Snapchat, qui compte de plus en plus d'utilisateurs, est malgré tout en difficultés, car il génère des revenus de plus en plus faibles. Le groupe n'a jamais dégagé de bénéfice net annuel.
Avec AFP
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