Les importations de médicaments ont enregistré une forte baisse de 2018 à 2022. Celle-ci est de 64,4%, au niveau des montants, et de 39,6%, au niveau des quantités.
L'importation de médicaments a enregistré une baisse importante en 2022, au Liban. En effet, le montant des importations est passé de 964,6 millions de dollars en 2018 à 343,2 millions de dollars en 2022 soit une baisse de 621,4 millions de dollars, ou de 64,4%.
Quant aux quantités, elles ont enregistré une baisse de 4 048 tonnes, soit 39,6%, baissant de 10.129 tonnes en 2018 à 6.171 tonnes en 2022, selon la société de recherche Information International.
Commentant ces chiffres sur la chaine de télévision MTV, le président du Syndicat des importateurs de médicaments, Karim Jebara, a indiqué que la consommation de médicaments pendant l’année écoulée est plus importante que les importations et «nous disposons de statistiques sur la consommation, réalisées par une entreprise internationale», précise-t-il.
Les statistiques montrent que la consommation de médicaments au Liban en 2022 a diminué de 50% par rapport à ce qu'elle était avant la crise. Cette étude montre également que la baisse ne concerne pas seulement les médicaments pris pour traiter certaines maladies, mais s'applique également à d'autres remèdes.
M. Jebara explique que les raisons de la baisse des importations de médicaments sont d’abord liées aux produits pharmaceutiques subventionnés complètement ou partiellement. «Le problème est que les fonds disponibles pour la subvention ne sont pas suffisants et les quantités qui arrivent au Liban sont inférieures aux besoins du marché», déplore-t-il.
La deuxième raison, selon M. Jebara, est que le prix des médicaments non subventionnés a augmenté à cause de l'effondrement de la livre libanaise, et le citoyen ne peut plus se les permettre. La troisième raison, poursuit-il, «est qu'une partie du marché est illégale. Les médicaments sont introduits en contrebande au Liban. Certains sont contrefaits et nous ne pouvons pas les comptabiliser parce qu’il s’agit d’un marché noir». Il a d’ailleurs mis en garde contre le danger que ces médicaments représentent.
M. Jebara estime que la seule solution pour les médicaments subventionnés réside dans l'obtention de fonds suffisants pour une subvention à court terme afin de répondre aux besoins des citoyens. Pour ce qui est du long terme, la solution la plus appropriée consiste à transférer la subvention du produit au patient ou à la couverture maladie (sécurité sociale ou assurance) qui paie la facture.
Et d’ajouter: «Pour ne pas gaspiller les médicaments subventionnés, une partie de la solution passe par la maîtrise du processus de distribution dans les hôpitaux et les pharmacies». Quant aux médicaments non subventionnés dont les prix ont augmenté, la solution est de capitaliser les couvertures maladie afin qu'elles puissent couvrir l'essentiel de la facture.
L'importation de médicaments a enregistré une baisse importante en 2022, au Liban. En effet, le montant des importations est passé de 964,6 millions de dollars en 2018 à 343,2 millions de dollars en 2022 soit une baisse de 621,4 millions de dollars, ou de 64,4%.
Quant aux quantités, elles ont enregistré une baisse de 4 048 tonnes, soit 39,6%, baissant de 10.129 tonnes en 2018 à 6.171 tonnes en 2022, selon la société de recherche Information International.
Commentant ces chiffres sur la chaine de télévision MTV, le président du Syndicat des importateurs de médicaments, Karim Jebara, a indiqué que la consommation de médicaments pendant l’année écoulée est plus importante que les importations et «nous disposons de statistiques sur la consommation, réalisées par une entreprise internationale», précise-t-il.
Les statistiques montrent que la consommation de médicaments au Liban en 2022 a diminué de 50% par rapport à ce qu'elle était avant la crise. Cette étude montre également que la baisse ne concerne pas seulement les médicaments pris pour traiter certaines maladies, mais s'applique également à d'autres remèdes.
M. Jebara explique que les raisons de la baisse des importations de médicaments sont d’abord liées aux produits pharmaceutiques subventionnés complètement ou partiellement. «Le problème est que les fonds disponibles pour la subvention ne sont pas suffisants et les quantités qui arrivent au Liban sont inférieures aux besoins du marché», déplore-t-il.
La deuxième raison, selon M. Jebara, est que le prix des médicaments non subventionnés a augmenté à cause de l'effondrement de la livre libanaise, et le citoyen ne peut plus se les permettre. La troisième raison, poursuit-il, «est qu'une partie du marché est illégale. Les médicaments sont introduits en contrebande au Liban. Certains sont contrefaits et nous ne pouvons pas les comptabiliser parce qu’il s’agit d’un marché noir». Il a d’ailleurs mis en garde contre le danger que ces médicaments représentent.
M. Jebara estime que la seule solution pour les médicaments subventionnés réside dans l'obtention de fonds suffisants pour une subvention à court terme afin de répondre aux besoins des citoyens. Pour ce qui est du long terme, la solution la plus appropriée consiste à transférer la subvention du produit au patient ou à la couverture maladie (sécurité sociale ou assurance) qui paie la facture.
Et d’ajouter: «Pour ne pas gaspiller les médicaments subventionnés, une partie de la solution passe par la maîtrise du processus de distribution dans les hôpitaux et les pharmacies». Quant aux médicaments non subventionnés dont les prix ont augmenté, la solution est de capitaliser les couvertures maladie afin qu'elles puissent couvrir l'essentiel de la facture.
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