Le paysage politique libanais en cette fin d’année 2021 paraît curieusement mutant. Faut-il croire les adversités nouvelles et les discours savamment orchestrés entre les alliés indéfectibles d’hier ? Donner du crédit à qui ? Au Courant patriotique libre ou au Hezbollah ? Qui est donc le mari choisi ou trompé - dans cette polygamie improbable ? Est-ce que le général Michel Aoun veut rééditer le retournement de son prédécesseur à l’orée de l’insurrection syrienne au début du défunt “printemps arabe” ?
Les interrogations ne manquent pas.
Loin de vouloir jouer aux Rois Mages, qui avaient été guidés par l’étoile pour trouver le Sauveur dans la crèche de Bethléem, il est permis de regarder l’avenir proche, sans esprit de polémique, surtout sans vouloir jouer au prophète.
Il est clair que les semaines qui viennent seront décisives. Les élections sont à nos portes. Les dés sont jetés, déjà. Les bouleversements qui sont attendus concernent essentiellement l’électorat chrétien et sunnite, c’est-à-dire une bonne moitié des membres du Parlement à élire. Les deux courants (“patriotique libre” et “du futur”) sont mal partis. Leurs leaderships sont à la fois chahutés et sanctionnés, soit nommément (“les patriotes libres”) ou indirectement (les fidèles au “futur”). Sans compter que le mouvement Amal connaît un revers cinglant au travers des sanctions étatsuniennes et l’enquête du port. Il faudra ajouter à cette énumération les proches du chef des Marada. Plus les jours avancent, plus l’acte d’accusation attendu pour l’explosion du port risque d’être dévastateur. Sans compter les autres sanctions - viendront-elles jamais ? - attendues dès que la France présidera l’Union européenne, début janvier.
Évidemment, il faudra compter avec la situation régionale et la crise qui alterne le bâton et la carotte, entre les USA, d’une part, et l’Iran, d’autre part. Mais sur l’échiquier libanais, les pièces maîtresses restent dominées par les compétiteurs à domicile.
Le secrétaire général des Nations unies n’est certes pas venu pour mettre le Liban sous tutelle internationale. Mais il a dû mieux mesurer la gravité et la complexité des enjeux internes et régionaux. En cas de malheur, sait-on jamais ? En tout cas, il dit être prêt à organiser une conférence internationale sur le Liban.
Dans une perspective “rois mages”, disons donc que le Liban devrait s’attendre à une redistribution des cartes courant 2022, notamment après l’élection parlementaire.
Entretemps, il faut observer l’étoile polaire, faire comme si… Paraphrasons :
“Un jour de fête, un jour de deuil, la destinée est faite en un clin d’œil”.
Les interrogations ne manquent pas.
Loin de vouloir jouer aux Rois Mages, qui avaient été guidés par l’étoile pour trouver le Sauveur dans la crèche de Bethléem, il est permis de regarder l’avenir proche, sans esprit de polémique, surtout sans vouloir jouer au prophète.
Il est clair que les semaines qui viennent seront décisives. Les élections sont à nos portes. Les dés sont jetés, déjà. Les bouleversements qui sont attendus concernent essentiellement l’électorat chrétien et sunnite, c’est-à-dire une bonne moitié des membres du Parlement à élire. Les deux courants (“patriotique libre” et “du futur”) sont mal partis. Leurs leaderships sont à la fois chahutés et sanctionnés, soit nommément (“les patriotes libres”) ou indirectement (les fidèles au “futur”). Sans compter que le mouvement Amal connaît un revers cinglant au travers des sanctions étatsuniennes et l’enquête du port. Il faudra ajouter à cette énumération les proches du chef des Marada. Plus les jours avancent, plus l’acte d’accusation attendu pour l’explosion du port risque d’être dévastateur. Sans compter les autres sanctions - viendront-elles jamais ? - attendues dès que la France présidera l’Union européenne, début janvier.
Évidemment, il faudra compter avec la situation régionale et la crise qui alterne le bâton et la carotte, entre les USA, d’une part, et l’Iran, d’autre part. Mais sur l’échiquier libanais, les pièces maîtresses restent dominées par les compétiteurs à domicile.
Le secrétaire général des Nations unies n’est certes pas venu pour mettre le Liban sous tutelle internationale. Mais il a dû mieux mesurer la gravité et la complexité des enjeux internes et régionaux. En cas de malheur, sait-on jamais ? En tout cas, il dit être prêt à organiser une conférence internationale sur le Liban.
Dans une perspective “rois mages”, disons donc que le Liban devrait s’attendre à une redistribution des cartes courant 2022, notamment après l’élection parlementaire.
Entretemps, il faut observer l’étoile polaire, faire comme si… Paraphrasons :
“Un jour de fête, un jour de deuil, la destinée est faite en un clin d’œil”.
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