Comment résumer un être surréel dans un titre? Dieu seul sait combien j’en ai changé des titres, avant d’opter pour celui-ci.
Cette année, exceptionnellement, pas de crèche ni de sapin à la maison. Aucune trace de Noël. Pourquoi? Parce que j’ai compris que j’avais eu la chance et la grâce de voir Noël incarné, en lui, devant mes yeux; que lorsque je l’ai vu effectuer sa tournée auprès de ses malades, en dépit de ses douleurs physiques, et que j’ai croisé son regard rieur, empreint de bienveillance, d’humanité et de bonté, que Noël ne pouvait être que lui. Je me demande s’il sait qu’en entendant, dans le couloir menant aux chambres de cet hôpital, sa voix, nous crions en chœur: «Il est venu!»
Non, je n’avais pas besoin de «décorations» et autres signes extérieurs de Noël puisqu’il incarne, à lui seul, un Messie modeste, généreux et surtout pudique. D’ailleurs, je me demande comment il prendra cet hommage que je lui rends, lui qui est la discrétion incarnée.
Notre amitié remonte à il y a trente-cinq ans, une vie, oui. Une vie qui se décompte en tragédies et en miracles. Le faiseur de miracles c’est lui, le sauveur aussi.
Qui a besoin d’une crèche en ce 24 décembre 2021 quand c’est lui qui officie en coulisses afin que ses patients fêtent Noël chez eux? Lui qui fait passer tous les autres avant lui; lui qui va bien au-delà du serment d’Hippocrate, administrant à tour de bras de quoi soulager et surtout sauver des vies.
Je l’ai connu lorsque ma petite sœur a été victime d’un accident de la voie publique. N’était-ce lui, elle n’aurait pas tenu vingt-quatre heures. Durant trois ans et demi de coma passés à l’hôpital, il venait à chaque complication qui survenait la tirer d’affaire. C’est comme cela qu’il est devenu l’ami de la famille, notre référence ultime, le médecin qui professe plus loin que la médecine; celui à qui rien n’échappe puisque sa vivacité n’a d‘égal que sa matière grise. Un vrai, un grand chercheur, je vous dis.
Cet homme n’a jamais recherché la reconnaissance et encore moins l’affiliation à des organismes étatiques. Un électron libre comme lui se sent à l’étroit dans une case. Ce qu’il a à dire et à faire, il le sait, il le fait. Il sait tellement, mais ne s’en vante jamais. Ses patients sont légion et tous, absolument tous, le vénèrent. Et ils ont bien raison.
Mais toute médaille a son revers: qu’est-ce qu’il suscite comme jalousie du côté de certains de ses confrères qui lui reprochent d’étendre son champ d’exploration à leurs spécialités à eux! Mais lorsqu’on est, comme lui, doté d’un savoir à la puissance infinie, d’une intelligence hors norme et surtout d’une vision globale de ce qui pourrait être la cause cachée des symptômes, il est normal d’aller jusqu’au bout!
Je n’ai jamais vu un médecin examiner ses patients de la tête aux pieds à la manière d’un scanner comme lui le fait, poser les questions qu’il faut, tirer les conclusions qu’il faut et «titrer» un diagnostic plus vite que son ombre! Un vrai prodige, je vous dis.
S’il m’était donné le pouvoir de lui décerner un prix Nobel, je lui en donnerais un pour la médecine, un autre pour l’empathie, un troisième pour son intelligence hors pair et un quatrième pour son inébranlable foi en son Créateur.
Je ne sais pas si je vais choquer les croyants qui sont à l’étroit dans leur amour de Dieu, mais je lui ai souvent répété et je l’écris ici noir sur blanc: pour moi il est le représentant de Dieu sur terre.
Au roi qui trône dans ma crèche invisible, je souhaite un Noël aussi paisible que possible. Professeur Roy Nasnas!
Cette année, exceptionnellement, pas de crèche ni de sapin à la maison. Aucune trace de Noël. Pourquoi? Parce que j’ai compris que j’avais eu la chance et la grâce de voir Noël incarné, en lui, devant mes yeux; que lorsque je l’ai vu effectuer sa tournée auprès de ses malades, en dépit de ses douleurs physiques, et que j’ai croisé son regard rieur, empreint de bienveillance, d’humanité et de bonté, que Noël ne pouvait être que lui. Je me demande s’il sait qu’en entendant, dans le couloir menant aux chambres de cet hôpital, sa voix, nous crions en chœur: «Il est venu!»
Non, je n’avais pas besoin de «décorations» et autres signes extérieurs de Noël puisqu’il incarne, à lui seul, un Messie modeste, généreux et surtout pudique. D’ailleurs, je me demande comment il prendra cet hommage que je lui rends, lui qui est la discrétion incarnée.
Notre amitié remonte à il y a trente-cinq ans, une vie, oui. Une vie qui se décompte en tragédies et en miracles. Le faiseur de miracles c’est lui, le sauveur aussi.
Qui a besoin d’une crèche en ce 24 décembre 2021 quand c’est lui qui officie en coulisses afin que ses patients fêtent Noël chez eux? Lui qui fait passer tous les autres avant lui; lui qui va bien au-delà du serment d’Hippocrate, administrant à tour de bras de quoi soulager et surtout sauver des vies.
Je l’ai connu lorsque ma petite sœur a été victime d’un accident de la voie publique. N’était-ce lui, elle n’aurait pas tenu vingt-quatre heures. Durant trois ans et demi de coma passés à l’hôpital, il venait à chaque complication qui survenait la tirer d’affaire. C’est comme cela qu’il est devenu l’ami de la famille, notre référence ultime, le médecin qui professe plus loin que la médecine; celui à qui rien n’échappe puisque sa vivacité n’a d‘égal que sa matière grise. Un vrai, un grand chercheur, je vous dis.
Cet homme n’a jamais recherché la reconnaissance et encore moins l’affiliation à des organismes étatiques. Un électron libre comme lui se sent à l’étroit dans une case. Ce qu’il a à dire et à faire, il le sait, il le fait. Il sait tellement, mais ne s’en vante jamais. Ses patients sont légion et tous, absolument tous, le vénèrent. Et ils ont bien raison.
Mais toute médaille a son revers: qu’est-ce qu’il suscite comme jalousie du côté de certains de ses confrères qui lui reprochent d’étendre son champ d’exploration à leurs spécialités à eux! Mais lorsqu’on est, comme lui, doté d’un savoir à la puissance infinie, d’une intelligence hors norme et surtout d’une vision globale de ce qui pourrait être la cause cachée des symptômes, il est normal d’aller jusqu’au bout!
Je n’ai jamais vu un médecin examiner ses patients de la tête aux pieds à la manière d’un scanner comme lui le fait, poser les questions qu’il faut, tirer les conclusions qu’il faut et «titrer» un diagnostic plus vite que son ombre! Un vrai prodige, je vous dis.
S’il m’était donné le pouvoir de lui décerner un prix Nobel, je lui en donnerais un pour la médecine, un autre pour l’empathie, un troisième pour son intelligence hors pair et un quatrième pour son inébranlable foi en son Créateur.
Je ne sais pas si je vais choquer les croyants qui sont à l’étroit dans leur amour de Dieu, mais je lui ai souvent répété et je l’écris ici noir sur blanc: pour moi il est le représentant de Dieu sur terre.
Au roi qui trône dans ma crèche invisible, je souhaite un Noël aussi paisible que possible. Professeur Roy Nasnas!
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