Le 15 août 2021, au moins 31 personnes ont péri et 80 autres ont été grièvement blessées dans l’explosion d’un dépôt d’essence à Tleil, au Akkar.
C’est devant la Cour de justice présidée par le juge Souheil Abboud que s’est tenue vendredi matin, la deuxième audience pour statuer sur le sort des suspects (plus de 7) dans l’explosion qui tué 31 personnes dans le village de Tleil, au Akkar, au nord du Liban.
Durant la réunion, toutes les procédures de forme relatives au bon déroulement des séances ont été complétées. Les interrogatoires peuvent désormais commencer. La date de la prochaine audience a ainsi été fixée au 31 mars 2023.
On rappelle que le 15 août 2021, au moins 29 personnes ont péri et 80 autres (civils et militaires) ont été grièvement blessées dans cette explosion. Eprouvées par la crise économique et les pénuries d’essence qui se faisaient pénibles à l’époque, de nombreuses personnes s’étaient ruées vers une usine en béton à Tleil pour essayer de s’approvisionner en carburant.
Elles avaient appris, la veille, qu’un dépôt d’essence apparemment destiné à la contrebande vers la Syrie, se trouvait dans cette usine appartenant à l’entrepreneur Georges Ibrahim, qui l’aurait loué à un contrebandier, Ali el-Faraj. Informée de la situation par des contestataires, l’armée libanaise s’est rendue sur place pour perquisitionner les lieux. Une partie de l’essence a alors été réquisitionnée, le reste ayant été gardé pour l’usage des habitants du village. Démarche à la suite de laquelle ces derniers s’y étaient rendus avec des bidons vides.
Sur les causes de l’explosion, il y a plusieurs versions. Certaines font état de coups de feu qui auraient été tirés par l’un des fils Ibrahim en direction des habitants qui faisaient le plein d’essence. D’autres rejettent la faute sur un des habitants qui, pris par la colère, aurait mis le feu, accidentellement ou délibérément, à l’aide d’un briquet ou d’une cigarette.
Fruit de la déliquescence d’un pays, la catastrophe de Tleil n'est qu'un exemple parmi d'autres d'un État rongé par la corruption.
C’est devant la Cour de justice présidée par le juge Souheil Abboud que s’est tenue vendredi matin, la deuxième audience pour statuer sur le sort des suspects (plus de 7) dans l’explosion qui tué 31 personnes dans le village de Tleil, au Akkar, au nord du Liban.
Durant la réunion, toutes les procédures de forme relatives au bon déroulement des séances ont été complétées. Les interrogatoires peuvent désormais commencer. La date de la prochaine audience a ainsi été fixée au 31 mars 2023.
On rappelle que le 15 août 2021, au moins 29 personnes ont péri et 80 autres (civils et militaires) ont été grièvement blessées dans cette explosion. Eprouvées par la crise économique et les pénuries d’essence qui se faisaient pénibles à l’époque, de nombreuses personnes s’étaient ruées vers une usine en béton à Tleil pour essayer de s’approvisionner en carburant.
Elles avaient appris, la veille, qu’un dépôt d’essence apparemment destiné à la contrebande vers la Syrie, se trouvait dans cette usine appartenant à l’entrepreneur Georges Ibrahim, qui l’aurait loué à un contrebandier, Ali el-Faraj. Informée de la situation par des contestataires, l’armée libanaise s’est rendue sur place pour perquisitionner les lieux. Une partie de l’essence a alors été réquisitionnée, le reste ayant été gardé pour l’usage des habitants du village. Démarche à la suite de laquelle ces derniers s’y étaient rendus avec des bidons vides.
Sur les causes de l’explosion, il y a plusieurs versions. Certaines font état de coups de feu qui auraient été tirés par l’un des fils Ibrahim en direction des habitants qui faisaient le plein d’essence. D’autres rejettent la faute sur un des habitants qui, pris par la colère, aurait mis le feu, accidentellement ou délibérément, à l’aide d’un briquet ou d’une cigarette.
Fruit de la déliquescence d’un pays, la catastrophe de Tleil n'est qu'un exemple parmi d'autres d'un État rongé par la corruption.
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