Le retour du football en majesté: deux mois après la finale de la Coupe du monde qui a sacré Lionel Messi, le gotha européen retrouve la Ligue des champions mardi avec des huitièmes de finale aller très indécis et une affiche royale PSG-Bayern.
Dans cette saison si particulière, interrompue en novembre et décembre par le Mondial au Qatar, l'éclipse hivernale de l'épreuve reine européenne a duré plus de trois mois. Le temps pour les stars de perdre certains de leurs repères, et pour les hiérarchies de l'automne de vaciller encore davantage.
Qui aurait dit que le Paris SG, qui avait achevé la phase de poules invaincu et gonflé de certitudes, nourrirait autant de doutes avant de défier le Bayern Munich mardi (21h00)?
Mais la Coupe du monde remportée par l'Argentine de Messi a laissé des traces sur les organismes, les blessures se sont accumulées et le début d'année des Parisiens a été poussif (quatre défaites depuis le 1er janvier), suffisamment pour mettre sous pression le club aux capitaux qataris qui rêve de consécration européenne depuis plus d'une décennie.
"Si je n'étais pas inquiet, ce serait grave", a reconnu l'entraîneur Christophe Galtier. "Mais, dans ces moments difficiles, il faut l'union sacrée."
Il faut aussi des stars en pleine forme, ce qui ne semble pas être le cas du trio offensif "MNM": Messi (ischio-jambiers) a été ménagé samedi, Neymar souffre d'une cheville depuis le Mondial et Kylian Mbappé (cuisse), initialement annoncé forfait, revient tout juste de blessure.
"Poker" parisien autour de Mbappé
Tous trois se sont entraînés lundi matin, alimentant l'espoir des Parisiens et la défiance des Munichois, qui s'attendaient de toute façon à un coup de "poker" du PSG autour du cas Mbappé, actuel co-meilleur buteur de la compétition (7 buts) avec Mohamed Salah.
Le Bayern a subi lui-même plusieurs graves blessures, de Sadio Mané à Manuel Neuer en passant par Lucas Hernandez, mais il s'est bien renforcé au mercato -contrairement au PSG- et arrive lancé pour cette nouvelle revanche de la finale 2020 remportée par les Bavarois (1-0).
Mais, là encore, difficile de dire si l'ogre munichois sera aussi irrésistible que l'équipe qui a atomisé le "groupe de la mort" avec l'Inter Milan et le FC Barcelone (6 matches, 6 victoires, 18 buts inscrits).
Compliqué aussi de jauger le rapport de forces mardi entre l'AC Milan, convalescent après une série de contre-performances, et Tottenham, habituellement solide mais balayé 4-1 par Leicester ce week-end en Premier League.
Dans les autres affiches, dont les rencontres aller s'étalent jusqu'au 22 février (matches retour du 7 au 15 mars), le choc Real Madrid-Liverpool la semaine prochaine attirera aussi les regards alors que le géant madrilène continue de soutenir, en sous-main, un projet dissident de Super Ligue privée.
Le Real en "phase ascendante"
Moins d'un an après son triomphe au Stade de France (1-0) sur un but de Vinicius, la "Maison blanche", 14 fois championne d'Europe et titrée samedi au Mondial des clubs, retrouve les Reds, six fois vainqueurs de la C1 mais actuellement en grande difficulté en Championnat (10e).
"Je pense que les joueurs sont dans une phase ascendante après un mois de janvier difficile", a prévenu l'entraîneur madrilène Carlo Ancelotti, qui a récupéré son avant-centre et Ballon d'Or, Karim Benzema.
Sur la route de la finale, le 10 juin à Istanbul, les autres affiches des 8es proposent deux duels entre anciens vainqueurs: le Borussia Dortmund (1997) ferraille avec Chelsea (2012, 2021) et l'Inter Milan (1964, 1965, 2010) affronte le FC Porto (1987, 2004).
Manchester City, en quête d'une première couronne, affronte le RB Leipzig la semaine prochaine mais le géant anglais a d'autres préoccupations face à la menace de sanctions de la Premier League, qui l'accuse de nombreuses violations des règles financières du championnat.
Naples, impressionnant en phase de poules et dominant en Serie A, va pour sa part essayer contre Francfort d'atteindre pour la première fois de son histoire les quarts de finale de la C1.
Enfin, le Club Bruges, invité surprise de l'aristocratie européenne, espère poursuivre son beau parcours mercredi contre Benfica... Mais avec quelles certitudes, plus de trois mois après le tirage au sort?
Dans cette saison si particulière, interrompue en novembre et décembre par le Mondial au Qatar, l'éclipse hivernale de l'épreuve reine européenne a duré plus de trois mois. Le temps pour les stars de perdre certains de leurs repères, et pour les hiérarchies de l'automne de vaciller encore davantage.
Qui aurait dit que le Paris SG, qui avait achevé la phase de poules invaincu et gonflé de certitudes, nourrirait autant de doutes avant de défier le Bayern Munich mardi (21h00)?
Mais la Coupe du monde remportée par l'Argentine de Messi a laissé des traces sur les organismes, les blessures se sont accumulées et le début d'année des Parisiens a été poussif (quatre défaites depuis le 1er janvier), suffisamment pour mettre sous pression le club aux capitaux qataris qui rêve de consécration européenne depuis plus d'une décennie.
"Si je n'étais pas inquiet, ce serait grave", a reconnu l'entraîneur Christophe Galtier. "Mais, dans ces moments difficiles, il faut l'union sacrée."
Il faut aussi des stars en pleine forme, ce qui ne semble pas être le cas du trio offensif "MNM": Messi (ischio-jambiers) a été ménagé samedi, Neymar souffre d'une cheville depuis le Mondial et Kylian Mbappé (cuisse), initialement annoncé forfait, revient tout juste de blessure.
"Poker" parisien autour de Mbappé
Tous trois se sont entraînés lundi matin, alimentant l'espoir des Parisiens et la défiance des Munichois, qui s'attendaient de toute façon à un coup de "poker" du PSG autour du cas Mbappé, actuel co-meilleur buteur de la compétition (7 buts) avec Mohamed Salah.
Le Bayern a subi lui-même plusieurs graves blessures, de Sadio Mané à Manuel Neuer en passant par Lucas Hernandez, mais il s'est bien renforcé au mercato -contrairement au PSG- et arrive lancé pour cette nouvelle revanche de la finale 2020 remportée par les Bavarois (1-0).
Mais, là encore, difficile de dire si l'ogre munichois sera aussi irrésistible que l'équipe qui a atomisé le "groupe de la mort" avec l'Inter Milan et le FC Barcelone (6 matches, 6 victoires, 18 buts inscrits).
Compliqué aussi de jauger le rapport de forces mardi entre l'AC Milan, convalescent après une série de contre-performances, et Tottenham, habituellement solide mais balayé 4-1 par Leicester ce week-end en Premier League.
Dans les autres affiches, dont les rencontres aller s'étalent jusqu'au 22 février (matches retour du 7 au 15 mars), le choc Real Madrid-Liverpool la semaine prochaine attirera aussi les regards alors que le géant madrilène continue de soutenir, en sous-main, un projet dissident de Super Ligue privée.
Le Real en "phase ascendante"
Moins d'un an après son triomphe au Stade de France (1-0) sur un but de Vinicius, la "Maison blanche", 14 fois championne d'Europe et titrée samedi au Mondial des clubs, retrouve les Reds, six fois vainqueurs de la C1 mais actuellement en grande difficulté en Championnat (10e).
"Je pense que les joueurs sont dans une phase ascendante après un mois de janvier difficile", a prévenu l'entraîneur madrilène Carlo Ancelotti, qui a récupéré son avant-centre et Ballon d'Or, Karim Benzema.
Sur la route de la finale, le 10 juin à Istanbul, les autres affiches des 8es proposent deux duels entre anciens vainqueurs: le Borussia Dortmund (1997) ferraille avec Chelsea (2012, 2021) et l'Inter Milan (1964, 1965, 2010) affronte le FC Porto (1987, 2004).
Manchester City, en quête d'une première couronne, affronte le RB Leipzig la semaine prochaine mais le géant anglais a d'autres préoccupations face à la menace de sanctions de la Premier League, qui l'accuse de nombreuses violations des règles financières du championnat.
Naples, impressionnant en phase de poules et dominant en Serie A, va pour sa part essayer contre Francfort d'atteindre pour la première fois de son histoire les quarts de finale de la C1.
Enfin, le Club Bruges, invité surprise de l'aristocratie européenne, espère poursuivre son beau parcours mercredi contre Benfica... Mais avec quelles certitudes, plus de trois mois après le tirage au sort?
Lire aussi
Commentaires