L’Iran a fourni récemment plus de 18 drones lourds "Mohajer-6" selon l’édition britannique de The Guardian. Ces drones, plus grands et avec une capacité de port plus importante de projectiles, sont utilisés comme kamikaze et sont conçus pour des bombardements répétés.
Selon les caractéristiques, Mohajer-6 est un drone d’attaque polyvalent conçu pour la reconnaissance, la surveillance et les bombardements.
Le prix du drone Mohajer-6 n’est pas divulgué, mais doit varier entre 1,5 à 4 millions de dollars.
Les drones iraniens sont apparus dans l’arsenal russe dès l’été 2022. Au début, l'Iran avait démenti avoir vendu cette arme à la Russie. Moscou avait de même nié avoir utilisé des drones iraniens. Les deux parties ont finalement reconnu les faits. Les forces russes ont d’abord utilisé des drones sur le front, avant d'en recourir pour des attaques contre les infrastructures civiles en Ukraine.
Les tactiques de la Russie combinent récemment le lancement des missiles et des drones pour réduire les capacités de la défense aérienne ukrainienne.
Par ailleurs, la Russie et l’Iran envisagent de construire une nouvelle usine en Russie qui pourrait produire au moins 6.000 drones. L'industrie russe, toutes armes confondues, souffre d'une pénurie de composants électroniques à cause des sanctions occidentales. L'Iran offre donc une source inespérée pour l'armée russe.
Un drone iranien "Shahed" 136.
Bien que cette nouvelle acquisition représente un danger supplémentaire pour Kiev, l'armée ukrainienne dispose de systèmes antiaériens occidentaux lui permettant de faire face aux attaques de drones.
Des systèmes comme les missiles allemands de courte portée IRIS-T, les missiles américains de courte portée NASAMS 2, les blindés antiaériens allemands « Gepard », les « Stinger » américains et d’autres ont été fournis par les Occidentaux.
À partir d’octobre de l’année dernière, les Russes ont concentré leurs attaques sur les infrastructures énergétiques, après avoir essuyé plusieurs revers militaires sur le terrain. Mais, depuis le début de l'invasion, les forces russes ont ciblé des bâtiments résidentiels, des écoles, des hôpitaux, des gares, des centres commerciaux et autres équipements civils, tout en déclarant qu'elles ne visent que des «installations militaires».
Les Russes utilisent principalement des missiles de croisière russes et des drones d’origine iranienne pour attaquer les installations énergétiques, privant des dizaines de millions des personnes d’électricité, de chauffage et d’eau.
Georges F. Haddad
Selon les caractéristiques, Mohajer-6 est un drone d’attaque polyvalent conçu pour la reconnaissance, la surveillance et les bombardements.
Le prix du drone Mohajer-6 n’est pas divulgué, mais doit varier entre 1,5 à 4 millions de dollars.
Les drones iraniens sont apparus dans l’arsenal russe dès l’été 2022. Au début, l'Iran avait démenti avoir vendu cette arme à la Russie. Moscou avait de même nié avoir utilisé des drones iraniens. Les deux parties ont finalement reconnu les faits. Les forces russes ont d’abord utilisé des drones sur le front, avant d'en recourir pour des attaques contre les infrastructures civiles en Ukraine.
Les tactiques de la Russie combinent récemment le lancement des missiles et des drones pour réduire les capacités de la défense aérienne ukrainienne.
Par ailleurs, la Russie et l’Iran envisagent de construire une nouvelle usine en Russie qui pourrait produire au moins 6.000 drones. L'industrie russe, toutes armes confondues, souffre d'une pénurie de composants électroniques à cause des sanctions occidentales. L'Iran offre donc une source inespérée pour l'armée russe.
Un drone iranien "Shahed" 136.
Bien que cette nouvelle acquisition représente un danger supplémentaire pour Kiev, l'armée ukrainienne dispose de systèmes antiaériens occidentaux lui permettant de faire face aux attaques de drones.
Des systèmes comme les missiles allemands de courte portée IRIS-T, les missiles américains de courte portée NASAMS 2, les blindés antiaériens allemands « Gepard », les « Stinger » américains et d’autres ont été fournis par les Occidentaux.
À partir d’octobre de l’année dernière, les Russes ont concentré leurs attaques sur les infrastructures énergétiques, après avoir essuyé plusieurs revers militaires sur le terrain. Mais, depuis le début de l'invasion, les forces russes ont ciblé des bâtiments résidentiels, des écoles, des hôpitaux, des gares, des centres commerciaux et autres équipements civils, tout en déclarant qu'elles ne visent que des «installations militaires».
Les Russes utilisent principalement des missiles de croisière russes et des drones d’origine iranienne pour attaquer les installations énergétiques, privant des dizaines de millions des personnes d’électricité, de chauffage et d’eau.
Georges F. Haddad
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