Les divisions ont refait surface au sein du Conseil supérieur de la magistrature, à la faveur d’une initiative de la présidence du Conseil, visant à mettre fin aux dérives de la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, engagée dans une guerre ouverte et destructrice contre le secteur bancaire.
Un communiqué publié jeudi par le CSM, appelle le chef du gouvernement démissionnaire, Najib Mikati, et le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, à revenir sur leurs deux décisions, en vertu desquelles ils avaient enjoint mercredi aux services de sécurité de ne pas donner suite aux instructions de Mme Aoun, concernant les banques.
Dans ce texte, le CSM estime aussi que les deux décisions portent atteinte « au principe de la séparation des pouvoirs », ajoutant qu’il « œuvre pour assurer les conditions d’un bon fonctionnement du travail de la magistrature et de la justice, conformément aux règles en vigueur et aux intérêts publics ».
En soirée, la chaîne MTV a rapporté, en citant des sources de cette instance, que celle-ci n’a pas tenu de réunion jeudi, faute de quorum et que trois juges ont exprimé leur opposition au communiqué publié au nom du CSM.
Quoi qu’il en soit, il serait utile de relever que M. Mikati, qui s’est fondé sur le Code de procédure civile pour solliciter le recours du ministère de l’Intérieur, afin qu’un terme soit mis au comportement destructeur de la juge, n’aurait pas été contraint d’intervenir si les autorités judiciaires avaient elles-mêmes mis fin aux dérives qui caractérisent l’action de la magistrate. Forte de la couverture que lui a assuré pendant six ans l’ex-président Michel Aoun, et que le parti qu’il a fondé continue de lui assurer, Ghada Aoun a placé le secteur bancaire dans sa ligne de mire. Elle fait fi de principes juridiques fondamentaux, comme l’impartialité, la présomption d’innocence et la recherche de preuves, pour saper un pilier de l’économie libanaise, en fermant les yeux par ailleurs, sur les pratiques financières illégales de Qard el-Hassan, une institution relevant d’une milice financée par l’Iran, le Hezbollah, qui a réussi par la force des armes, au fil des années, à se substituer à l’Etat.
En guise de recherches de preuves, Mme Aoun s’est empressée récemment d’engager des poursuites contre des établissements bancaires, leurs Pdgs et des membres de leurs conseils d’administration, sur base de plaintes déposées auprès d’elles, par des collectifs occultes. Elle a accusé ces banques de blanchiment d’argent, sans même prendre la peine de respecter la forme et les procédures. Un agissement qui rappelle ses équipées contre la société Mecattaf pour le transfert de fonds, en 2021, accusée par Ghada Aoun d’opérations douteuses, avant que son innocence de la soit établie et que la juge classe le dossier. Entre-temps, Ghada Aoun s’était emparée des ordinateurs de la compagnie qu’elle a bizarrement confiés à une religieuse proche d’elle, et, surtout, proche du régime syrien de Bachar el-Assad.
Le Parquet de Beyrouth, ainsi que le CSM avaient tenté à plusieurs reprises de mettre fin aux dérives de la juge. Sans succès. Forte du soutien qu’elle puise de la couverture politique dont elle bénéficie, celle-ci refuse d’être notifiée de tous les recours présentés contre elle, se plaçant au-dessus de la loi et se croyant à la limite investie d’une mission divine.
Un communiqué publié jeudi par le CSM, appelle le chef du gouvernement démissionnaire, Najib Mikati, et le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, à revenir sur leurs deux décisions, en vertu desquelles ils avaient enjoint mercredi aux services de sécurité de ne pas donner suite aux instructions de Mme Aoun, concernant les banques.
Dans ce texte, le CSM estime aussi que les deux décisions portent atteinte « au principe de la séparation des pouvoirs », ajoutant qu’il « œuvre pour assurer les conditions d’un bon fonctionnement du travail de la magistrature et de la justice, conformément aux règles en vigueur et aux intérêts publics ».
En soirée, la chaîne MTV a rapporté, en citant des sources de cette instance, que celle-ci n’a pas tenu de réunion jeudi, faute de quorum et que trois juges ont exprimé leur opposition au communiqué publié au nom du CSM.
Quoi qu’il en soit, il serait utile de relever que M. Mikati, qui s’est fondé sur le Code de procédure civile pour solliciter le recours du ministère de l’Intérieur, afin qu’un terme soit mis au comportement destructeur de la juge, n’aurait pas été contraint d’intervenir si les autorités judiciaires avaient elles-mêmes mis fin aux dérives qui caractérisent l’action de la magistrate. Forte de la couverture que lui a assuré pendant six ans l’ex-président Michel Aoun, et que le parti qu’il a fondé continue de lui assurer, Ghada Aoun a placé le secteur bancaire dans sa ligne de mire. Elle fait fi de principes juridiques fondamentaux, comme l’impartialité, la présomption d’innocence et la recherche de preuves, pour saper un pilier de l’économie libanaise, en fermant les yeux par ailleurs, sur les pratiques financières illégales de Qard el-Hassan, une institution relevant d’une milice financée par l’Iran, le Hezbollah, qui a réussi par la force des armes, au fil des années, à se substituer à l’Etat.
En guise de recherches de preuves, Mme Aoun s’est empressée récemment d’engager des poursuites contre des établissements bancaires, leurs Pdgs et des membres de leurs conseils d’administration, sur base de plaintes déposées auprès d’elles, par des collectifs occultes. Elle a accusé ces banques de blanchiment d’argent, sans même prendre la peine de respecter la forme et les procédures. Un agissement qui rappelle ses équipées contre la société Mecattaf pour le transfert de fonds, en 2021, accusée par Ghada Aoun d’opérations douteuses, avant que son innocence de la soit établie et que la juge classe le dossier. Entre-temps, Ghada Aoun s’était emparée des ordinateurs de la compagnie qu’elle a bizarrement confiés à une religieuse proche d’elle, et, surtout, proche du régime syrien de Bachar el-Assad.
Le Parquet de Beyrouth, ainsi que le CSM avaient tenté à plusieurs reprises de mettre fin aux dérives de la juge. Sans succès. Forte du soutien qu’elle puise de la couverture politique dont elle bénéficie, celle-ci refuse d’être notifiée de tous les recours présentés contre elle, se plaçant au-dessus de la loi et se croyant à la limite investie d’une mission divine.
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