Plusieurs milliers d'Israéliens sont, encore une fois, descendus dans les rues de Tel-Aviv le 25 février. Tous protestent toujours contre la réforme du système judiciaire du gouvernement d'extrême-droite de Netanyahu et espèrent protéger, de manière plus générale, leur État, qu'ils considèrent comme démocratique.
Pour la huitième semaine consécutive, plusieurs milliers d'Israéliens sont descendus dans les rues de Tel-Aviv samedi soir pour protester contre la réforme très controversée du système judiciaire voulue par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et qu'ils jugent attentatoire à la démocratie.
Cette nouvelle manifestation intervient après l'adoption par le Parlement en première lecture, mardi, de deux dispositions phares de la réforme.
La première modifie le processus de nomination des juges et la deuxième entend empêcher la Cour suprême d'invalider toute nouvelle loi fondamentale votée par le Parlement. L'introduction d'une clause "dérogatoire" permettant au Parlement d'annuler à la majorité simple certaines décisions de la Cour suprême est une autre disposition contestée du projet.
"Démocratie, démocratie!" ou "On ne baissera pas les bras", ont scandé les manifestants dans le centre de Tel-Aviv, au milieu d'une nuée de drapeaux israéliens.
"Nous nous battons pour notre pays, pour la démocratie, pour des droits égaux", a expliqué à l'AFP Ronit Peled, venue de Hod Hasharon, au nord de la métropole israélienne.
"Quelqu'un doit freiner le gouvernement, ils vont contrôler nos vies. Nous sommes effrayés à l'idée de devenir un pays fasciste", a dit cette retraitée de 68 ans qui a apposé sur son pull un autocollant sur lequel on peut lire "Attachée à la Constitution".
Le projet de réforme a été annoncé début janvier par le gouvernement, formé en décembre par Benjamin Netanyahu avec des partis d'extrême droite et des formations ultra-orthodoxes juives.
Selon ses détracteurs, le texte, en visant à réduire l'influence du pouvoir judiciaire au profit du pouvoir politique, menace le caractère démocratique de l'État d'Israël.
Mais Benjamin Netanyahu et son ministre de la Justice Yariv Levin l'estiment nécessaire pour rétablir un rapport de force équilibré entre les élus et la Cour suprême, que le Premier ministre et ses alliés jugent politisée.
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a appelé mardi Israël à suspendre sa réforme, inquiet sur ses conséquences en matière de droits humains et d'indépendance de la justice.
Les manifestations, qui dénoncent de façon générale la politique du gouvernement, ne semblent pas pour l'heure infléchir la détermination de M. Netanyahu et sa majorité.
L'opposition, dont son chef centriste Yaïr Lapid, a accusé à plusieurs reprises M. Netanyahu de vouloir servir ses intérêts personnels avec cette réforme.
M. Netanyahu étant lui-même jugé pour corruption dans plusieurs affaires, ses contempteurs estiment qu'en cas d'adoption de la réforme, il pourrait s'en servir pour casser un éventuel jugement venant à le condamner.
Avec AFP
Pour la huitième semaine consécutive, plusieurs milliers d'Israéliens sont descendus dans les rues de Tel-Aviv samedi soir pour protester contre la réforme très controversée du système judiciaire voulue par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et qu'ils jugent attentatoire à la démocratie.
Cette nouvelle manifestation intervient après l'adoption par le Parlement en première lecture, mardi, de deux dispositions phares de la réforme.
La première modifie le processus de nomination des juges et la deuxième entend empêcher la Cour suprême d'invalider toute nouvelle loi fondamentale votée par le Parlement. L'introduction d'une clause "dérogatoire" permettant au Parlement d'annuler à la majorité simple certaines décisions de la Cour suprême est une autre disposition contestée du projet.
"Démocratie, démocratie!" ou "On ne baissera pas les bras", ont scandé les manifestants dans le centre de Tel-Aviv, au milieu d'une nuée de drapeaux israéliens.
"Nous nous battons pour notre pays, pour la démocratie, pour des droits égaux", a expliqué à l'AFP Ronit Peled, venue de Hod Hasharon, au nord de la métropole israélienne.
"Quelqu'un doit freiner le gouvernement, ils vont contrôler nos vies. Nous sommes effrayés à l'idée de devenir un pays fasciste", a dit cette retraitée de 68 ans qui a apposé sur son pull un autocollant sur lequel on peut lire "Attachée à la Constitution".
Le projet de réforme a été annoncé début janvier par le gouvernement, formé en décembre par Benjamin Netanyahu avec des partis d'extrême droite et des formations ultra-orthodoxes juives.
Selon ses détracteurs, le texte, en visant à réduire l'influence du pouvoir judiciaire au profit du pouvoir politique, menace le caractère démocratique de l'État d'Israël.
Mais Benjamin Netanyahu et son ministre de la Justice Yariv Levin l'estiment nécessaire pour rétablir un rapport de force équilibré entre les élus et la Cour suprême, que le Premier ministre et ses alliés jugent politisée.
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a appelé mardi Israël à suspendre sa réforme, inquiet sur ses conséquences en matière de droits humains et d'indépendance de la justice.
Les manifestations, qui dénoncent de façon générale la politique du gouvernement, ne semblent pas pour l'heure infléchir la détermination de M. Netanyahu et sa majorité.
L'opposition, dont son chef centriste Yaïr Lapid, a accusé à plusieurs reprises M. Netanyahu de vouloir servir ses intérêts personnels avec cette réforme.
M. Netanyahu étant lui-même jugé pour corruption dans plusieurs affaires, ses contempteurs estiment qu'en cas d'adoption de la réforme, il pourrait s'en servir pour casser un éventuel jugement venant à le condamner.
Avec AFP
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